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Affichage des articles associés au libellé Témoignage

Monts d'Arrées

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Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. C'est un monde de lumière et de brume matinale qui s'offrit à nos objectifs, Les Monts d'Arrée, terres brulantes aux heures chaudes de l'été, glaciales en hivers sous le vent violent de la cote, là où les arbres n'osent pas grandir, genêts et herbes grasses touffues au pied la montagne Saint Michel, la brume cotonneuse d'un matin d'été vient lécher le lac de Braspart, et cache à nos yeux émerveillés l'usine Hydraulique, et ainsi restituer au monde un paysage millénaire où légendes celtique abondes.

Défilé du 14 juillet

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Je dis ce que je pense c'est grave Docteur ? Ah Mme Joly, avec votre petit accent que certain pourraient prendre pour germanique, vous avez osée vous en prendre à notre défilé militaire du 14 juillet. Quelle erreur, ne savez vous pas qu'en France il est très mal vu de dire ce que l'on pense, de s'attaquer aux traditions centenaires d'un pays qui revendique la Liberté, l'égalité, les droits de l'homme, pays au demeurant pacifique, sauf avec les ennemis du pouvoir en place, bien évidemment. Moi elle me  plaît bien cette idée de supprimer le défilé militaire du 14 juillet, les va t'en guerre n'ont qu'a rentrer dans leur caserne, à l'heure de l'Europe, de l'Otan, de l'ONU, du marché mondial, du sauvetage du peuple Libyen, c'est vrai qu'il aurait financé la campagne électorale de notre Président, cela vaut bien quelques missiles. Au fait le 14 juillet c'est quoi ?

Cavalier Randonneur

Nous sommes plus de sept milliards d'humains,  à peine conscients de l'étendue de nos pouvoirs, sur nous même et sur tout ce qui nous entoure.  Nous sommes des êtres extraordinaires,  vivants dans un monde d'une immense complexité.  Notre façon de penser, de consommer,  détermine le destin du monde,  nous avons tous les pouvoirs  et nous n'en sommes pas conscients.  Nous sommes ce que nous pensons.  Nous croyons au savoir de nos pères, que nous devons respecter, et parfois oublier,  afin de nous projeter vers une autre réalité, sans préjugés.  Le rêve est notre seul et véritable espace de liberté,  et il est créateur.  Le Net est un espace de liberté d'information, qui pétille au bout de nos doigts.  Venu d'une verte vallée de la Sarthe,  ce blog en est un modeste battement d'aile de papillon. Sans alle r vers le jugement ou la polémique,

En selle de la Sarthe vers la bonne ville de Thouars

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Par un beau matin du mois de juillet dernier, nous sommes partis de Parigné le Polin en Sarthe vers les Deux-Sèvres, dans la bonne ville de Thouars, rejoindre un troupeau de frappés de la boussole et de tannés du derrière. Quand je dis nous, c'est Ivanoé, 15 ans, 1.66 m et 590 kgs et une jolie jument Rosa, dont je tairais l'age et les mensurations par courtoisie. Je fut bien entendu accompagné par sa charmante cavalière émérite, au petits soins pour tout son petit monde. Notre philosophie du voyage : rando tranquille, pas chargé, dodo le soir dans un lit, amis, camping, bungalow, chambre d'hôte, dormir à la belle étoile me devient de plus en plus inconfortable. Hé oui !!!

Tranches de vie

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Strasbourg, quartier de la Gare, en cet fin d'été j'ai une heure d'attente du TGV qui va me ramener dans ma Sarthe natale. Trois jours de séminaire proposés par mon fabriquant de portail alu, dans un hôtel deux étoiles, plutôt classe, situé dans un centre de loisir où tout est prévu pour accompagner les désirs du consommateur argenté. 120 euros la nuit sans le ptit dej, j'aurai dû faire hôtelier plutôt que de vendre des portails ! Je me promène dans les rues de cette ville que je ne connais pas, en ne m'éloignant pas trop de la gare de peur de rater mon train, j'ai pu avoir un billet 1ère classe au prix d'une 2 ème, internet c'est super. Nous sommes en fin d'après midi, le soleil encore haut réchauffe un peu l'air frais alsacien. La ville est belle, j'entre dans une boulangerie, des tables et des chaises dans le fond de la boutique permettent aux clients de consommer sur place. La vendeuse, une jeunette de 20 ans un peu timide, me sert mo

Coup de gueule !

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Alors que la Nicole Croisille hurle pour la 3856 ème fois sur radio Nostalgie "une femme avec toi", je me branche sur le clavier du net pour cette rubrique. Je viens en effet de zaper France Inter, qui nous diffuse une sempiternelle émission sur la débâcle de juin 1940. Déjà 70 ans et alors ! Les journalistes ont donc si peu d'inventivité pour glisser dans la facilité du reportage historique en piochant dans les archives de l'INA. émission pas chère et qui doit plaire à certain. Peut on s'étonner que les jeunes préfèrent Skyrock ? J'ai 51 ans, et le nombre de films, émissions, sur la guerre 39/45 qui ont pu être diffusés est incroyable. A croire que le monde est amnésique et que l'histoire est sélective... On parle peu ou pas de la guerre d'Algérie, de l'Indochine... c'est vrais que c'était nous les tortionnaires... La campagne d'Egypte de Bonaparte, pas si loin....Trop de massacres sans doute... Et l'Afrique, la politique d

C'est FOOT, Merçi à l'Equipe de France pour son bel exemple

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 Le sport est censé donner aux générations futures un exemple, sur l'effort personnel, le dépassement de soit, l'esprit d'équipe, le sens du jeu, du respect de l'adversaire, la camaraderie, l'esprit de groupe. Citons Pierre de Coubertin :" Si les Français savaient le rôle de l ' intelligence et de volonté , la part de l ' esprit et de caractère dans la plupart des sports ; avec quel entrain ils y pousseraient leurs enfant " et encore " Le sport va chercher la peur pour la dominer , la fatigue pour en triompher , la difficulté pour la vaincre" Cependant le sport reflète l'image de notre société. Citons Pythagore qui près de 500 ans avant notre ère disait : " Le spectacle du monde ressemble à celui des jeux olympique: les uns y tiennent boutiques ; d'autres paient de leur personne; d'autres se contentent de regarder ." Sommes vraiment certai

Vous avez dit Sapiens ?

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On ne sait rien, ou si peu ... Après un déjeuner rapide entre deux occupations nécessaires à la survie de l'hominidé que je suis, bref du TAF (travail a faire),  mon esprit alourdi par une digestion difficile due non pas à la quantité de la nourriture absorbée, mais plutôt à sa rapidité d'ingestion, je somnolais pendant le petit quart d'heure de sieste improvisée que je m'octroie quotidiennement, réparateur d'un labeur assidu.  A défaut d'une voix douce et rassurante chantonnant le traditionnel "fait dodo mon ptit " gars, je laisse la radio bercer ce repos bien mérité. Après quelques ronrons fort discrets, puisqu'ils ne m'ont pas réveillé, mon oreille aiguisée détecte quelques mots qui me sortent d'une léthargie pesante: " Homos-sapiens, Néandertalien" Aussitôt je m'éveillais, l'esprit aiguillonné par la soif de culture qui talonne naturellement chacun d'entre nous, et comme l'abeille recueille le nec

Mémoire d'un cavalier randonneur

L'homme est assis dans son fauteuil près de la fenêtre, de là il peut voir le jardin et les fleurs près du potager entretenues avec patience malgré les années qui commencent à peser, mais surtout il peut voir, juste derrière le grand prunier, le pré ou broute son dernier cheval, celui qu'il a acheté il y a bien longtemps, oh un vieux rêve, un splendide Camargue qu'il était allé chercher dans une manade près d'Aix en Provence. Les année ont passées, le temps à fait son oeuvre et tous deux se reposent chacun dans leur coin, mais sans vraiment se quitter des yeux. Chaque matin aux aurores le vieux cavalier, apporte une poignée de picotin à son vieux copain, "histoire d'entretenir l'amitié", comme il aime le dire aux amis qui viennent le voir.

Mémoire d'hiver du cavalier randonneur

Ah! Ces petits matins d'hiver où le cavalier randonneur se lève aux aurores, le nez collé à la vitre, observant la froidure blanche des prés, à peine éclairés par l'aube naissante. "Doit pas faire chaud" dit il l'oeil embrumé, les cheveux hirsutes, pas encore rasé. "Pas idée d'aller çi-loin en cette saison, des chemins y en a de plus près" pense t-il tout haut, en humant son bol de café. Après une bonne douche, rasé de près, il sort, la longe à la main chercher sa monture. Le fidèle destrier est là, dans la brume, le nez à terre broutant du bout des dents les quelques brins d'herbe de la pâture. L'homme s'approche de la barrière, l'animal lève la tête, hésite un instant, puis se décide enfin d'un pas lent, pour se diriger vers celui qui chaque matin lui apporte sa ration. Ces deux là se connaissent, et c'est au petit trot que l'animal rejoint son cavalier. Une caresse sur l'encolure, le mousqueton au licol,

Rencontre fortuite

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Lundi 28 décembre au Lude dans la Sarthe, par une froide matinée pluvieuse, la circulation en centre ville fut quelques instants ralentie par l' équipage de Julien Gohier, Charpentier itinérant. Voici donc Kiollo Pinto-Portugais et Kaline Trait Breton en plein travail, sans oublier Zenka la chienne.

Albert Camus n'ira pas au Panthéon

Albert Camus n’ira pas au Panthéon. Eh oui notre Président de la République Nicolas 1 er a pris sa décision, Le Prix Nobel de Littérature Albert Camus n'ira pas au Panthéon.  Pourtant il semblait lui vouer une admiration sans bornes, pour vouloir immortaliser la mémoire de ce grand écrivain du 20 eme siècle parmi les grandes figures de notre histoire. Alors que nous savons tous que Nicolas 1er, n’est pas un littéraire au sans propre du terme, qu’il préfère, Belle du Seigneur et la lettre de Guy Moquet, aux Mémoires d’Adrien de notre première académicienne. Nombreux sont ceux qui furent étonnés que L’Etranger fut aussi sur la table de chevet de notre Président.

Mon chemin de Stevenson à cheval

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L'histoire : Le chemin de Stevenson est le nom donné au chemin de grande randonnée no 70 (GR 70), en référence au parcours effectué en compagnie d'une ânesse, à travers les Cévennes, par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson. En 1878, Stevenson a 28 ans et rêve d'embrasser la carrière d'écrivain. S'il a déjà publié quelques nouvelles et un récit de voyage, ses écrits demeurent assez confidentiels et sont bien loin de toucher le grand public ainsi que le fera son premier succès populaire L'Île au trésor cinq ans plus tard. Sa vie personnelle est plutôt compliquée : issu d'un milieu aisé, il est financièrement dépendant de son père Thomas, lequel voit d'un assez mauvais œil la vie de bohème que mène son fils, ainsi que ses ambitions littéraires ; côté cœur, en pleine époque victorienne, il fréquente Fanny Osbourne, une femme mariée (mais séparée de son mari) et mère de deux enfants. Lorsqu'en août 1878, cette dernière repart en