Les templiers

  "Non pour nous Seigneur, non pour nous, pour Ton nom donne la gloire."
                                                       (Devise Templière)

Alors le chevalier souvent seul dans sa queste sent que pour renforcer sa détermination, il lui faut s'allier à d'autres compagnons, car qui se ressemble s'assemble. Il sait au fond de lui que l'héroïsme sacré est l'élan vers un état spirituel réellement supra-personnel, qui rend libre, immortel, intérieurement indestructible. Il rejoint alors les confréries des moines-soldats dont la plus célèbre fut l'ordre du Temple.
"Ils vivent sans avoir rien en propre, pas même leur volonté. Vêtus simplement et couverts de poussière, ils ont le visage brûlé des ardeurs du soleil, le regard fier et sévère. A l'approche du combat, ils s arment de foi au-dedans et de fer au-dehors. Leurs armes sont leur unique parure, ils s'en servent avec courage dans les plus grands périls, sans craindre le nombre ni la force des adversaires. Toute leur confiance est dans le dieu des armées. En combattant pour sa cause, ils cherchent une victoire certaine ou une mort sainte et honorable. O l'heureux genre de vie, dans lequel on peut attendre la mort sans crainte, la désirer avec joie, et la recevoir avec assurance." (Saint Bernard de Clairvaux.)
Le chevalier a la gloire, le moine le repos. Le Templier abjure l'un et l'autre, il réunit ce que les deux vies ont de plus dur : les périls et les abstinences. La grande affaire du Moyen Âge est la croisade. L'idéal de la croisade semble réalisé dans l'Ordre du Temple, c'est la croisade devenue fixe et permanente.

HISTORIQUE :

En 1119, neuf chevaliers parvenus à Jérusalem décident d'assurer la sécurité des pèlerins sur les routes de la Terre Sainte, et prêtent serment aux trois vœux monastiques : pauvreté, chasteté et obéissance. Reçus dans 1'enceinte du Temple de Salomon, ils fondent alors "l'ordre des pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon", appelé ensuite l'Ordre du Temple.

Pendant neuf années (le chiffre 9 est important symboliquement tant dans les légendes chevaleresques que chez les Templiers), ils s'attacheront à structurer l'ordre ainsi qu'à nouer des contacts avec des groupes ésotériques musulmans tels les Druzes, les Ismaéliens et les Haschichins (improprement appelés mangeurs de haschich, leur nom faisant plutôt référence à assas : gardiens de la Terre Sainte) auxquels ils prirent certains éléments d'hermétisme spéculatif et opératif.

Certains pensent que les Templiers firent alors des fouilles archéologiques et découvrirent 1'Arche d'Alliance. Une sculpture dans la cathédrale de Chartres confirmerait cette thèse.
Bien entendu, la création de l'Ordre ne se fit pas sans soulever certaines questions. L'idée originale d'unir la voie chevaleresque à la voie monastique, alors qu'elles paraissent antinomiques, a hérissé plus d'un chrétien. Mais si, par la suite, les Templiers eurent un tel succès, c'est qu'ils représentaient l'idéal chevaleresque de la queste glorieuse au service de Dieu.

Cette idée même de moines soldats fit d'eux les représentants archétypiques du "roi du monde" dont les deux attributs, la justice et la paix, représentés par le sacerdoce et la royauté, sont unis en un même symbole.

En 1165 sont institués les " usages et retraits " ; statuts conventuels fixant les cérémonies.
En 1257, "les égards" sont le recueil de jurisprudence énumérant les fautes et pénalités.
En 1139, le pape Innocent III accorde aux Templiers d'importants privilèges : entre autres l'Ordre est soustrait à 1'autorité du patriarche de Jérusalem et ne relève que du pape.
En 1146, le pape Eugène III dote les chevaliers de la tunique et du manteau blancs ornés de la croix pattée rouge.

La puissance temporelle du Temple ne cesse de croître, car les chevaliers admis en son sein lui lèguent leurs terres. Des dons de toutes sortes affluent : terres, argent, bâtiments ainsi que les revenus des dîmes. La flotte de l'Ordre, dont l'un des ports principaux est La Rochelle, se développe.
Les commanderies en France, selon certaines estimations, étaient à peu près sept cents, réparties sur l'ensemble du territoire et sur les routes de pèlerinages tel celui de Saint-Jacques de Compostelle.
Établis partout, protégeant les pèlerins qui leur confiaient argent et bijoux, les Templiers créèrent la lettre de change et s'assimilent à des "banquiers". A la fin du XIIe siècle, l'Ordre devint dépositaire du trésor royal, ce qui causa sinon la perte des Templiers du moins la défiance que 1'on eut à leur égard.
Après la chute de Saint-Jean d'Acre en 1291, les Templiers se replièrent sur Chypre et sur l'Europe occidentale. En France, une autre croisade avait eu lieu contre les Cathares, et depuis, il subsistait une coupure de la société entre les Gibelins, tenants de la supériorité de l'autorité royale, et les Guelfes, tenants de la primauté papale, auxquels les Templiers étaient attachés.
Philippe le Bel alors roi de France, devant la puissance que l'Ordre représentait, voulut s'annexer celle-ci, d'autant qu'il était débiteur de l'Ordre. N'ayant pu à la suite de diverses manœuvres être intégré dans l'Ordre, il fit arrêter en 1307 les Templiers par surprise. Les chefs d'accusation retenus furent l'idolâtrie, le crachement sur la croix, les baisers obscènes et la sodomie.
Il s'ensuivit une campagne de dénigrement systématique des Templiers auprès du pape et du peuple, ainsi que la torture des prisonniers afin de leur soutirer des aveux. Au mois d'avril 1314, périrent sur le bûcher nombre de Templiers dont Jacques de Mollay, dernier Grand Maître de l'ordre du Temple.

ÉSOTÉRISME DU TEMPLE ET DE SES SCEAUX :

Le Temple était gnostique johaniste et nombre de ses symboles sont à rechercher dans le livre de l'Apocalypse. Là aussi, l'essentiel de la doctrine est divulgué oralement par un cercle intérieur au frère dûment préparé et initié.
L'association des deux saints Jean, le Baptiste et l'évangéliste, aux deux solstices de l'année, est à rapprocher de la formation de la croix pattée templière. Ils évoquent aussi les deux initiations dispensées : par l'eau, le baptême aquificateur que l'on vous administre, et par le feu, le baptême purificateur que l'on s'administre.

SCEAUX DES TEMPLIERS :

Cette nature double de l'initiation s'exprime aussi dans l'un des principaux sceaux du Temple où l'on voit deux chevaliers sur un même cheval.
Ce sceau, très controversé, fut repris lors de leur accusation pour étayer la thèse de sodomie.
Le cheval évoque Pégase, envoyé des dieux dont le message est incompréhensible aux profanes, et dont les jeux de mots de l'époque font que cavale devient cabale phonétique.
Le sceau évoque la tripartition en l'être de l'esprit, de l'âme et du corps ici symbolisé par le cheval, véhicule de l'âme et de l'esprit. II exprime aussi les deux colonnes du temple que sont la sagesse et la droiture.
 
LE GONFANON BAUSSANT :

Le Gonfanon Baussant, emblème du Temple qu'il était défendu d'abandonner tant il était tenu pour essentiel, formé du carré de l'échiquier, indique que l'on passe de la lumière a l'obscurité et de l'obscurité à la lumière, illustrant ainsi le cycle des réincarnations.

Selon Appel-Guéry, il exprime aussi l'idée que, pour aller d'un plan à un autre, il faut être capable d'abandonner le paradis de ce plan pour aborder l'enfer du suivant.

" Pour réaliser une œuvre de grande ampleur, il faut d'abord s'élever en âme et en esprit en conservant la continuité avec l'élévation du monde."
                                                            IJP Appel Guéry

La doctrine gnostique de la réincarnation était très répandue chez les neo-platoniciens et les neo-pythagoriciens. Le Temple en a repris certains éléments. L'abacus du maître ou canne en forme de sceptre, au sommet de laquelle la croix de l'Ordre était gravée sur un disque, ne manque pas de suggérer le bâton de Pythagore et la canne à mesurer des maîtres constructeurs.
La symbolique des nombres rappelle aussi les thèses de Pythagore et sa tétrakis reprise de nombreuses fois par les Templiers.
- L'aumône avait lieu trois fois par semaine
- Ils acceptaient de subir trois assauts avant de répliquer
- Ils devaient être en mesure de combattre à un contre trois
- Ils prêtaient trois vœux essentiels
- Ils célébraient trois messes par semaine
- Ils possédaient trois tentes, trois couteaux, etc.
Le nombre d'or de Pythagore intervient dans le tracé de la croix templière ainsi que dans la construction des chapelles octogonales ou carrées.
Ces chapelles octogonales construites selon le nombre d'or ainsi que selon la suite de Fibonacci sont, en réalité, des portes de transfert vers d'autres dimensions.
Le huit est le nombre de la résurrection, du passage à une autre ère, à un autre niveau vibratoire, un autre plan.
Le chiffre neuf, qui symbolise leur gnose, était très courant chez les Templiers.
- Neuf Templiers fondent I'Ordre
- Neuf années de recherches au début de l'Ordre
- Neuf provinces : France, -Castille et Léon, Angleterre, Allemagne, Italie, Portugal et Aragon, Mande, Majorque, Pouille et Sicile
- Templarii : neuf lettres
- Neuf Templiers vinrent plaider leur cause lors du procès.
Il y eut vingt-deux grands maîtres dans l'Ordre. La vingt-deuxième lettre de 1'alphabet hébraïque est le thau, la porte étroite symbolise la récompense. La vingt-deuxième lame du tarot est le fou, aussi appelé mat (échec et mat). Maat c'est la brebis, la féminité, et mat en égyptien ancien est le sexe masculin. C'est donc un symbole hermaphrodite. Treize grands maîtres sur vingt-deux moururent en service. La treizième lame du tarot est la mort, exprimée par la disparition du Temple. Disparition par la porte étroite. De plus, neuf grands maîtres moururent de mort naturelle.

LA CROIX PATTÉE :

Elle est aussi construite selon le nombre d'or. Ses branches, se dédoublant, font ressortir huit pointes comme l'étoile hermétique qui jalonnait les chemins de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. La croix pattée est aussi un pentacle attribué à la vingt-sixième intelligence supérieure, Anavel, dans les rituels de magie, et caractérise les bons esprits.
La dix-septième lame du tarot s'intitule "les étoiles" et aussi la rai d'escarboucle (du latin carbunculus, diminutif de carbo, charbon, ce qui brille comme un charbon ardent), pierre précieuse qui diffuse sa lumière en rayons, que les Gaulois voyaient déjà comme symbole de la lumière créatrice.
Au Moyen Âge, 'escarboucle était fixée sur le bouclier (dont la racine est la même), ou plus fréquemment sur le heaume. C'est dire que ce symbole de force par lequel le guerrier doit vaincre, n'est autre que le troisième oeil, celui des initiés. Nous avons là un rapport avec la légende du Graal. L'escarboucle, quoique rouge, est souvent représentée par une émeraude. Ce qui est aussi en rapport avec la complémentarité des deux saints Jean, le Baptiste toujours vêtu de rouge, et 1'Evangéliste dont le bijou est 1'émeraude.
La croix pattée est construite selon les deux solstices, celui de Jean-Baptiste en décembre et celui de Jean l'évangéliste en juin. Le dix-sept est le nombre qui désigne le Graal et l'on sait que les Templiers ont mission d'en être les gardiens.

SCEAU DE L'AGNUS DEI :

Le sceau de l'Agnus Dei ceint d'une couronne de lumière est l'un des sceaux les plus représentés dans l'Ordre du Temple. Sa signification symbolique, très intéressante, est donnée ici par IJP Appel-Guerry :
Agneau, agni, ignis... ce qui veut dire qu'à partir d'un certain taux vibratoire une certaine "ignitiation" se met en place.
Ignis est le feu.
"Agni", l'agneau, qui fait le pont entre la forme et l'esprit, c'est le corps glorieux, le corps énergétique qui permet de passer de la forme à l'esprit. Ces agneaux sont surtout des "ignités", un peu comme les rois, les enfants et les oiseaux sont les initiés dans la Bible

LE BAPHOMET :

Le sceau Baphomet ou abraxas, est une figurine controversée, qui fut l'un des éléments à charge du procès étayant la thèse de l'idolâtrie. Cette figurine représentant parfois une tête de coq ou une tête à double visage, était l'une des plus hermétiques de l'Ordre et n'était mise en présence des frères que lors de cérémonies secrètes.
Le Baphomet a été soumis à 1'examen de nombreux chercheurs et chacun a échafaudé sa théorie : celle d'une origine musulmane avec la contraction de Baptiste et Mahomet. Ou celle d'une origine grecque avec baphé (baptême) et météos (initiation), autrement dit l'initiation à la sainte gnose.
Une chose certaine, c'est qu'il s'agit d'une figurine vénérée par les Templiers, qui recouvrait l'ensemble complet des traditions de 1'Ordre, l'œuvre accomplie suivant leur tradition, le vieil art des sages, l'arcane du secretum templi connu du cercle intérieur, la doctrine gnostique et l'enseignement secret, la disciplina arcani, dévoilée seulement aux initiés. Voici les explications symboliques données par IJP. Appel-Guéry. Dans le modèle présenté plus haut, on peut voir que pour passer de l'alpha à l'omega il faut effectuer un processus qui est un passage de l'axe à travers les sept étoiles des chakras. Pour réaliser cette opération, il faut contrôler les serpents du dessous qui sont les puissances souterraines, les tentacules du poulpe, la vibration tellurique profonde des forces animales potentielles. Il faut que le corps humain intermédiaire, surmonté par la tête de coq, puisse disposer du fouet qui est un axe de contrôle.
Le fouet est 1'instrument de contrôle de ces forces psycho-vitales inférieures et permet le transfert de cette vitalité vers des mondes contrôlés, sous l'égide du mental. Mental qui s'accorde à la tête de coq, l'oiseau qui décolle dans l'air et va rejoindre les dimensions supérieures.

Ce sont là des symboles sumériens et égyptiens, c'est Horus qui s'envole vers les mondes de l'esprit supérieur. Le cercle sur le côté est le cercle d'Eros. Epsilon, rhô, oméga, sigma, la roue des renaissances, le cycle des incarnations
- Epsilon, l'esprit
- Rhô, le retour
-Oméga dans la roue
- Sigma à l'infini.
On a la même idée avec Ulyseus Odisseus, l'initié, qui rentre dans la grotte ou il crève l'oeil du Cyclope, le "cycle-opse", le travail (opus en latin) du cycle, ce qui lui permet de s'échapper. On retrouve ce symbolisme dans la Dame à la Licorne où le lion (sa gueule, plus précisément) est la matrice de la femme, et à côté, la licorne le symbole de l'axe masculin.
Ainsi le "Baphomet" s'éclaire sous un nouveau jour et laisse transparaître le secretum templi comme une initiation véritable aux arcanes de la science hermétique.

Les Templiers ont été violemment attaqués pour leur pratique de cracher sur la croix. Une des raisons repose sur le fait que les chrétiens gnostiques n'acceptent pas l'apport, au VIe siècle, de la figurine de Jésus sur une croix, qui n'est plus que le cadavre du Christ de lumière. Ils rejettent l'idée de fétichisme de l'instrument de supplice romain qui ne symbolise plus la croix de lumière.
Une autre théorie avancée veut qu'il symbolise le reniement de Pierre. Une autre voit là un exercice préparatoire en cas de séquestration par les Sarrasins, qui exigeaient le reniement de la foi chrétienne pour relâcher leurs prisonniers.
Une théorie, livrée par Appel-Guéry, considère que Jésus, en dévoilant au grand public certains aspects d'une doctrine ésotérique normalement tenue secrète, est jugé félon par des groupes ésotériques qui estiment que ces doctrines doivent rester cachées. N'oublions pas que Jésus fut initié chez les Esseniens avant de commencer son action dans le monde.

Ainsi l'ordre du Temple perpétuait cette tradition secrète selon laquelle ceux qui se montrent à l'extérieur ne représentent pas l'aspect précieux de la tradition interne. Notons aussi que certains signes alchimiques hermétisme représentent un serpent crucifié sur la croix. Cela peut expliquer la fin du Temple, dans la mesure où les véritables maîtres intérieurs n'étaient plus présents dans l'Ordre. La liquidation fut effectuée parce que l'Ordre avait pris trop d'extension.
Le Temple, lieu de synthèse entre l'Orient et l'Occident, a su transmettre par ses symboles la voie du perfectionnement humain. Ce testament légué dans les pierres des cathédrales dont ils furent les maîtres d'œuvre, nous indique la perpétuité du chemin qui va de l'alpha à l'omega. La structure même de l'initiation ne change pas, seules les modalités qui l'enveloppent sont soumises aux conjonctures extérieures. C'est ce que nous rappelle entre autres le Temple, dont l'idée reste encore la possibilité pour tout être humain d'accéder à sa transcendance.

CONCLUSION :

Ainsi brièvement esquissée se dévoile la véritable nature du chevalier. Sous des habits parfois austères, elle nous laisse entrevoir toute la richesse de son âme et la hauteur de ses idéaux.
Si notre siècle fait défaut aux valeurs chevaleresques, il est vain d'éprouver de la nostalgie pour un passé qui a façonné ses initiations en fonction de la conscience de son époque. Aujourd'hui, si nous avons bien intégré ces leçons du passé, nous possédons de manière permanente cette connaissance a l'intérieur de nous.
L'étoile de la chevalerie et des Templiers n'a pas disparu, tout au plus s'est-elle effacée pour laisser place à une étoile plus scintillante encore qui illumine le firmament de notre queste. Ces étoiles, vaisseaux de l'espace, qui nous guident, nous disent que si nous sommes de retour, c'est pour finir. Pour comprendre que nous sommes interdimensionnels et que notre queste consiste à récupérer ce qui de nous est tombé dans le plus profond de la matière - cette pierre précieuse, ce cristal incrusté dans la gangue - afin de le ramener à notre Père. Parce que nous avons été, sommes et serons chevaliers, nous récapitulons en cette époque nos existences passées pour synthétiser notre Graal d'immortalité.
Cette queste de l'immortalité est de tous les temps, présente et vivante a l'intérieur de nous. En cet instant précis, le passé, le présent et donc le futur se reconcentrent en un point qui forme notre étoile flamboyante, l'étoile éternelle. Cet astre invisible et vibral est celui du Père dispensant télépathiquement son effluve sur tous ses enfants qui ont le désir de retour.
Dans Parzival de Von Eschenbach, il est dit : "De vaillants chevaliers ont leur demeure au château de Montsalvage, où l'on garde le Graal, ce sont des Templiers." Ainsi la boucle est bouclée car qui se ressemble s'assemble. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme dans le grand jeu cosmique.
Aujourd'hui, je sais que d'autres chevaliers sont engagés dans cette queste de l'immortalité. Non plus armés de fer et de glaive mais parés de certitude et de force intérieure, ils se retrouvent à la Table ronde cosmique où leurs noms sont déjà inscrits sur les places qu'ils occuperont. Certains sont déjà là, d'autres sont à venir. Partis en queste de leur totalité ou déjà accomplis, ils n'ont de cesse de finir 1'oeuvre entreprise.
Comme le château du Graal n'apparaissait qu'à ceux qui le cherchaient sincèrement, ceux-là n'apparaissent qu'à ceux qui se cherchent véritablement. Ils ont le regard de ceux qui ont vu leur vrai visage et l'âme trempée des voyageurs cosmiques. A ce point de rencontre, comme dans la queste, il faudra poser la question au gardien du seuil : "Ai-je la conscience pour me souvenir ? Ai-je la force de tenir ? Ai-je le désir de finir ?" Car aujourd'hui comme hier et comme demain, il faut comprendre que ce qui apparaît dans ce plan n'est que la conséquence de ce qui se passe dans les plans subtils. Il faut refaire l'alliance et renouer sa confiance à la conscience absolue au sein de l'énergie pure.
Revenu chacun et alors complets, nous reformerons l'unite transcendante et la permanence originelle.
Cela est déjà inscrit dans le livre de la vie, mais c'est une autre histoire...
Source  http://konrad.over-blog.net/
BIBLIOGRAPHIE :

Les informations sur la chevalerie et le Graal sont issues des livres

Initiation chevaleresque et initiation royale, Gérard de Sorval (Ed. Dervy Livres)
L'initiation chevaleresque dans la légende arthurienne, Dominique Viseux (Ed. Dervy)


Les informations sur les Templiers sont issues du livre
Les Templiers et leurs mystères, Patrick Rivière (Ed. de Vecchi)

Et aussi de l'enseignement de IJP Appel-Guéry.

Mais il faut lire également :
Les Templiers chevaliers du Christ, Georges Bordonove (Ed. Marabout)
La vie quotidienne des Templiers au Xllle siècle, Georges Bordonove (Livre de Poche)
Les sceaux templiers, Paul de St-Hillaire (Ed. Pardès)
Chartres, les Templiers architectes, Maurice Guinguand (Ed. Henri Veyrier)
Templiers, francs-maçons et sociétés secrètes, Peter Partner (Ed. Pygmalion)
Le temple du secret et l'Apocalypse, Alfred Weysen (Ed. Robert Laffont)
La chevalerie initiatique, Pierre Girard-Augry (Ed. Pardès)
Peregrin ou la chevalerie, Jean Querval (Ed. Garnier)
La chevalerie et l'Orient, Paul Du Breuil (Ed. Guy Trédaniel)
L'assaut de paradis, adaptation de Pierre Girard-Augry (Ed. Pardès)
Romans de la Table ronde, Chrétien de Troyes (Ed. Folio) Le cycle du Graal, Jean Markale (Ed. Pygmalion)
La quete du Graal, Jean-Paul Bourre (Ed. Dervy)
La face cachée des nombres, Camille Creusot (Ed. Dervy)
Le roi du monde, René Guénon (Ed. Gallimard)
La civilisation celtique, Françoise le Roux, Christian-J. Guyonvarc'h
Les mystères de la tradition celte, Jérôme Pace (Ed. de Vecchi)
Le Moyen Age, Georges Duby (Ed. Marabout)
Le bréviaire du chevalier, Emmanuel (Ed. le Point d'Eau)
Les fêtes de chevalerie à la cour du roi René, Christian de Mérindol (CTHS)
Historia, Spécial chevalerie, janvier-février 1994
Les origines symboliques du blason, Robert Viel (Berg internat. édit.)

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