Michelle Obama supprime les sodas et la mal-bouffe des écoles: seule contre tous ?


Michelle Obama sommée de rétablir la malbouffe à l'école


Depuis la rentrée scolaire, les établissements publics ne proposent plus de sodas, de barres chocolatées ou de chips dans les distributeurs. De quoi mécontenter les élèves... et les républicains. 

L'activisme de la Première dame dans ce domaine a porté ses fruits puisque le Congrès a voté la loi "Healthy, hunger-free kids act" ("pour des enfants en bonne santé et jamais affamés" en français) en 2010. Dans un premier temps, les cantines ont dû proposer des fruits et légumes et respecter certains taux de sel, de sucre ou encore de graisse.
Mais cette année, nouvelle étape: les sodas non allégés, les barres chocolatées et autres paquets de chips ont été bannis des distributeurs automatiques. De quoi déchaîner la fureur des élèves sur les réseaux sociaux.

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Les enfants américains entrent en guerre contre la «healthy food» de Michelle Obama


Michelle Obama lors du «Kids' State Dinner», en juillet dernier.
Aux États-Unis, les élèves sont en colère. Dans les écoles, les cantines et sur Internet, les jeunes se révoltent contre le «Healthy, hunger-free kids act», littéralement la «loi pour des enfants sains et jamais affamés», adoptée en 2010 par le Congrès, sous l'impulsion de Michelle Obama.
L'objectif de Michelle Obama pouvait pourtant paraître louable. Dans sa lutte contre l'obésité, elle avait réussi à faire voter au Sénat une loi obligeant les cantines des écoles publiques américaines à proposer fruits et légumes, et à respecter des seuils maximums de sucre, sel et gras. Et ce, grâce à des subventions du gouvernement américain.
Pour la première dame, qui a, contrairement à ses prédécesseurs - Hillary Clinton en tête -, toujours refusé de s'engager en politique, ce combat pour la «healthy food» s'apparentait alors à un véritable engagement personnel pour la défense de la santé publique. «Nous devons cela aux enfants qui ne réalisent pas leur potentiel car ils n'ont pas accès aux (aliments répondant à leurs) besoins nutritifs journaliers. Et nous devons cela à notre pays, car notre prospérité dépend de la santé et de la vitalité des générations futures», avait-elle déclaré en 2010 au Washington Post.
La mise en place de ces mesures paraissait alors une réussite. La First Lady avait gagné son combat, faisant appliquer sa loi malgré la très forte opposition des jeunes refusant de délaisser leurs frites et nuggets, mais aussi des parents d'élèves, et de la droite. Les conservateurs dénoncent l'hypocrisie des libéraux, qui, s'affirmant d'un côté garants du choix personnel et de la liberté de comportement - notamment dans leur défense de l'avortement - ne laissent pas les jeunes manger ce qu'ils veulent.

Une loi durcie à la rentrée

Pour cette rentrée, la première dame a mis en place la seconde phase de sa loi et s'attaque désormais aux distributeurs. Sodas, chips, barres chocolatées et autres sucreries ont été supprimés, laissant les machines vides. Elles seront bientôt réapprovisionnées avec des briques de lait écrémé, des jus de fruits naturels, des fruits frais et des yaourts.
Pour les enfants malheureux devant leurs plateaux-repas trop sains, la suppression des réconfortants distributeurs de snacks est une provocation de trop. Ceux qui se plaignaient déjà de mourir de faim, contraints par la limitation du nombre de calories autorisées, ou qui préféraient jeûner plutôt que de manger les menus «dégueulasses» protestent depuis la rentrée. Les jeunes, mais aussi les parents, outrés par la «dictature» de Michelle Obama, font part de leur colère en utilisant le hashtag #BringBackOurSnacks, littéralement «Rendez-nous nos snacks».
Les critiques s'en prennent directement à la première dame des États-Unis, surnommée par certains «The Food Nazi». Sur le Net, les élèves reprennent des photos de la famille présidentielle mangeant dans un fast-food pour dénoncer l'injustice de leur situation. Certains se demandent même comment, avec ses kilos en trop, elle peut se permettre de donner des leçons de nutrition.

 Derrière ce blâme, l'argent joue un rôle majeur. Les grandes entreprises alimentaires voient dans cette politique un enjeu crucial et n'hésitent pas à dépenser des millions pour défendre leurs points de vue. Le coût pour les finances publiques est aussi un élément du débat. En 2010, la mise en place de cette politique a été chiffrée à 4,5 milliards de frais supplémentaires. Les cantines doivent se procurer des aliments majoritairement plus chers et mettre en place des menus répondant aux normes demandées. Malgré tous les arguments des organismes de lutte contre l'obésité, faire avaler des fast-foods aux enfants reste bien plus économique. lefigaro.fr

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