Les étranges maladies des Présidents d'amérique du sud: Dilma Rousseff Brésil

De nouveau élue à la Présidence du Brésil Dilma
Rousseff, avait annoncée en mai dernier avoir un cancer. Héritière de l'ancien Président Lula, Dilma
Rousseff comme Lula est une ancienne militante pour le droit des pauvres, elle n'a pas hésitée à s'allier pour le Brésil avec la Chine la Russie l'Inde et l'Afrique du sud, pour créer une nouvelle monnaie (voir brics-une-nouvelle-monnaie), en opposition au roi dollard US. Curieusement elle est atteinte d'un cancer, comme la plupart des chefs d'état d'Amérique du sud, qui refusent l'emprise des USA. C.R.
Au Brésil, la maladie de la "dauphine" du président Lula crée l'incertitude
LE MONDE | La vie politique est pleine d'imprévus. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva redécouvre cette vieille vérité. Le chef de l'Etat, à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat de quatre ans, a choisi comme dauphine Dilma Rousseff, 61 ans, chef depuis 2005 de la "maison civile", ce qui fait d'elle une sorte de premier ministre officieux. Il l'a convaincue d'être la candidate du Parti des travailleurs (PT, gauche), au pouvoir depuis 2003, à l'élection présidentielle d'octobre 2010.
Mais le 25 avril, un coup de théâtre est survenu. Dilma Rousseff a révélé qu'elle souffrait d'un cancer du système lymphatique et venait d'être opérée et de subir la première d'une série de six séances de chimiothérapie. Elle a été hospitalisée, mardi 19 mai, à Sao Paulo, après s'être plainte de douleurs aux jambes. Il s'agit, selon ses médecins, d'une réaction à son traitement. Son mal ayant été dépisté au stade initial, elle a 90 % de chances d'en guérir d'ici cinq ans.
La transparence dont elle fait preuve face à la maladie contraste avec deux fâcheux précédents : en 1969, l'attaque cérébrale qui avait frappé le général président Arthur da Costa e Silva ne fut révélée que trois jours plus tard ; en 1985, le président élu Tancredo Neves avait provoqué un traumatisme national en renonçant à sa charge, la veille d'être intronisé, après avoir caché la gravité de son mal.
Soros and the CIA Now Banking on Neves to Defeat Rousseff (strategic-culture.org, anglais, 21-10-2014)
Wayne Madsen
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Brasil: Soros et la CIA misent maintenant sur Neves pour vaincre Rousseff
Les médias officiels, les manipulateurs de la CIA et George Soros ont tout d’abord tenté de placer Marina Silva à la présidence brésilienne (ancienne du Parti vert, devenue candidate du Parti socialiste brésilien après
l’assassinat d’Eduardo Campos, le candidat d’origine, opération
exécutée dans les airs selon les règles de l’art du manuel de la CIA).
Aujourd’hui, ces mêmes forces sont là, à nouveau, cette fois derrière
Aecio Neves, le candidat du Parti social-démocrate.
Avant
le premier tour de l’élection présidentielle, qui s’est tenu le 5
octobre, Neves avait bien été donné comme challenger direct de la
présidente brésilienne Dilma Rousseff, mais c’était avant la mort de
Campos et de ses principaux collaborateurs, intervenue le 13 août 2014
dans un accident d’avion très suspect. Cet accident a eu pour
conséquence de faire descendre Neves à la troisième place dans les
sondages, au profit de Silva, la favorite de Soros et de son réseau
international d’Organisations non gouvernementales (servant de
distributeur de billets), propulsée à la deuxième place.
Cependant,
la presse d’investigation brésilienne, bien informée, a dévoilé les
connexions entre Silva et Soros, son équipe d’interventionnistes et
les magnats des fonds vautours (Hedge funds).
Ainsi, le 5 octobre, les électeurs brésiliens ayant démêlé les fils la
reliant comme une marionnette à Soros et à d’autres banquiers mondiaux,
Silva n’a réussi qu’à prendre la troisième place. Silva a alors déclaré
son soutien à Neves, deuxième choix de Soros, pour prendre les rênes du
pouvoir présidentiel brésilien des mains de Dilma Rousseff.
Le
conseiller économique en chef de Neves est Arminio Fraga Neto,
pressenti pour devenir ministre des Finances, si Neves est
élu président.
Ancien
ami et associé de Soros, ainsi que de son fonds vautour Quantum, Fraga
porte l’espoir que la présidence Neves va ouvrir le Brésil aux forces du marché,
les mêmes forces qui ont déclaré la guerre économique au Venezuela et
tentent d’escroquer l’Argentine au travers de fonds vautours gérés par
les amis de Soros à Wall Street. Fraga, un habitué du Forum économique
mondial de Davos, en Suisse, est également un ancien cadre de Salomon
Brothers et un ancien président de la Banque centrale du Brésil. Fraga a
aussi été lié à Goldman Sachs par une transaction immobilière,
à Manhattan, impliquant l’achat d’un ensemble immobilier de 7,5 millions
de dollars à un ancien dirigeant de Goldman Sachs et Lehman Brothers.
L’adhésion de Fraga au Council of Foreign Relation [Think Tank américain, Conseil des relations étrangères, NdT] et au Group of Thirty [autre
Think Tank américain de financiers, dit Groupe des trente, NdT], place
Fraga dans le même camp que ces bandits de Wall Street, tels que Alan
Greenspan, David Rockefeller, l’ancien président de la Banque d’Israël
Jacob Frenkel, l’apologiste et chroniqueur de Wall Street Paul Krugman,
et l’ancien secrétaire américain au Trésor Larry Summers.
Le
5 octobre, la facile première place victorieuse de Rousseff a
contraint Wall Street, ainsi que ses médias possédés et manipulés, à
basculer dans une propagande extrême. Il faut dire qu’ils s’opposent
farouchement aux plans de Rousseff consistant à créer une banque de
développement alternative entre Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du
Sud, laquelle rivaliserait avec la Banque mondiale. Des sondages
douteux, suggérant qu’à l’approche du second tour, qui se tiendra le 26
octobre, Rousseff et Neves sont au coude-à-coude, ont été présentés comme des données crédibles par les habituels et pathétiques sténographes de Wall Street déguisés en journalistes, du Wall Street Journal, du Financial Times, de Bloomberg News et de Forbes.
Le
15 mars 1985, le grand-père de Neves, Tancredo Neves, une menace de
centre-gauche à la longue dictature militaire brésilienne, est tombé
gravement malade, juste au moment où il prêtait serment comme président.
La maladie de Neves a abouti à placer au pouvoir son terne (et plus
conservateur) candidat à la vice-présidence, José Sarney. Tancredo Neves
ne se remit jamais de cette maladie, qu’on a présentée comme
diverticulose, et il est mort le 21 avril. Plus tard, il a été révélé
que Neves avait une tumeur cancéreuse, qui aurait été découverte trop
tard. La maladie soudaine de Rousseff, après son débat télévisé du 16
octobre avec Aecio Neves, a alarmé un certain nombre de Brésiliens, qui
se souviennent du sort de Tancredo Neves.
Non
seulement la CIA a toujours su organiser des accidents d’avion
fortuits, tels celui qui a tué le Premier ministre portugais Francisco
Sá Carneiro, le leader panaméen Omar Torrijos, et le président
équatorien Jaime Roldos, tous dans un délai de six mois, entre décembre
1980 et avril 1981 [après l’élection de Ronald Reagan à la présidence
des États-Unis et le retour au pouvoir au sein de la CIA de George H. W.
Bush [Bush père, NdT] ainsi que de l’infâme cow-boy William Casey],
mais la division des services techniques de l’Agence a continué à
développer des armes biologiques, y compris des armes provoquant des
cancers, pour assassiner des cibles politiques.
Au
cours des dernières années, un certain nombre de dirigeants
latino-américains ont été abattus, ou ont succombé à des cancers ou des
crises cardiaques. Les deux victimes les plus notables ont été le
président vénézuélien Hugo Chavez et le président argentin Nestor
Kirchner. La femme de Kirchner, l’actuelle présidente argentine Cristina
Fernandez de Kirchner, a signalé avoir un cancer de la thyroïde,
information plus tard démentie par ses porte-paroles. Cette
déferlante soudaine de cancers, à des degrés divers, a également frappé
des dirigeants latino-américains, tels l’ancien président paraguayen
Fernando Lugo (plus tard renversé par un coup d’État organisé par la
CIA), le président colombien Juan Manuel Santos (après avoir signé un
accord de paix avec l’aile gauche du mouvement de guérilla, les Farc),
l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, et le président
récemment réélu, Evo Morales de la Bolivie.
Forbes Burnham, le président de la République coopérative du Guyana, est mort d’un cancer de la gorge. Bernard Dowiyogo, président de la République de Nauru,
est mort d’une crise cardiaque, alors qu’il était soigné dans les
hôpitaux de Washington, la capitale fédérale des États-Unis. Ces deux
décès, survenus respectivement à l’Université de Georgetown et à
l’hôpital George Washington, ont prêté le flanc aux soupçons.
Durant ses
plus de vingt années de service à la CIA, le macabre scientifique en
chef, le Dr Sidney Gottlieb, d’origine juive-hongroise, a lancé une
foule d’armes biologiques pour le programme MK-Ultra [projet
secret illégal de la CIA, visant à manipuler mentalement certaines
personnes par l’injection de substances psychotropes, NdT]. L’une des
ces armes était une toxine biologique : elle a été insérée dans un tube
de dentifrice, qui devait être utilisé par le Premier ministre congolais
Patrice Lumumba. L’autre était un mouchoir infecté de botulisme, qui
devait être remis au Premier ministre irakien, le général Abdul Karim
Kassem.
Comme
Aecio Neves abandonne les valeurs de centre-gauche de son grand-père,
cela montre un autre aspect des opérations d’influence de la CIA. Aecio
Neves représente les intérêts de Wall Street, qui se manifestent par la
présence de Fraga comme son principal conseiller économique. Les
vautours de Wall Street, y compris Soros et d’autres associés de Fraga à
New York, veulent privatiser Petrobras, la société pétrolière
appartenant à l’État brésilien. Par conséquent, Aecio Neves a été
grassement acheté par les mêmes intérêts financiers mondialisés qui ont
tenté de propulser Marina Silva. Avec sa défaite, ces mêmes forces ont
sans surprise rallié Neves.
Pour
la CIA, le sang n’est pas plus épais que l’eau. Ça n’a pas d’importance
pour Aecio que la CIA ait peut-être joué un rôle dans l’assassinat de
son grand-père. Le fils d’Omar Torrijos, Martin Torrijos, est devenu
président du Panama seulement pour signer un accord de libre-échange
pro-Wall Street avec Washington. Martin Torrijos a aussi volontiers
suivi les ordres des banquiers mondiaux pour augmenter l’âge de la
retraite à Panama et pour réformer la sécurité sociale. Martin Torrijos
est également devenu un proche allié du président américain George W.
Bush, dont le père (George H. W. Bush) a probablement signé l’ordre
donné à la CIA d’assassiner son propre père, Omar Torrijos.
Aung
San Suu Kyi, la chef de l’opposition birmane et la favorite asiatique
de George Soros, ne semble pas avoir à l’esprit que ce sont les amis de Soros de l’Office des services stratégiques, ancêtre de la CIA, qui ont ordonné aux services de renseignements britanniques d’assassiner son père, Bogyoke Aung San,
en 1947. Aung San, l’un des fondateurs du Parti communiste birman, a
été appelé à devenir le premier dirigeant de la Birmanie indépendante.
Aung San a été tué par des terroristes travaillant pour l’ex Premier
ministre U Saw, pro-britannique. Les armes des assassins venaient
directement du capitaine de l’armée britannique David Vivian, qui, en
1949, a réussi, avec un haut niveau d’assistance du gouvernement birman, à s’échapper d’une prison birmane.
Justin
Trudeau, le chef du Parti libéral du Canada, fils de l’ancien premier
ministre Pierre Elliott Trudeau, a, contrairement à son père, réchauffé
la cause de la mondialisation avec les États-Unis et Wall Street. Justin
Trudeau et Aecio Neves sont d’excellents exemples de la façon dont
l’aigle CIA prend sous ses ailes la descendance des icônes de la gauche,
pour atteindre ses objectifs.
Par
sa politique, la présidente Rousseff s’est créé de puissants ennemis
dans les murs de la CIA, à Langley, en Virginie, ainsi que dans les
salles des conseils d’administration de Wall Street et des sociétés les
plus puissantes de l’Ouest. Le 5 octobre, elle a réussi à prouver la
fausseté des sondages et des experts, mais, le 26 octobre [le second
tour] constitue un autre obstacle : les électeurs brésiliens voteront
comme si leurs vies en dépendaient. Pour les pauvres et la nouvelle
classe moyenne du Brésil, une victoire de Neves détruirait leurs moyens
de subsistance, ainsi que leur propre vie.
Wayne Madsen
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr
Source : Soros and the CIA Now Banking on Neves to Defeat Rousseff (strategic-culture.org, anglais, 21-10-2014)
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