Le retour de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa ou le syndrome Berlusconien
Le retour en politique de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, politique qu'il a jamais vraiment quittée, n'étonnera personne. Son absence à la tête de l'UMP après les présidentielles l'a protégé de l'affaire Bigmalion, tant pis pour Coppée, Sarko revient comme un sauveur. Cher sauveur... Après avoir ruiné l'UMP, il veut sauver la France ... Chacun jugera de la capacité de gestion du personnage. L'UMP étant ruinée, Mme Bettencourt n'ayant plus l'autorisation de distribuer son argent, Kadhafi mort et l'Irak ruinée, qui va bien pouvoir financer l'UMP et la prochaine campagne présidentielle ?
Le Qatar ? Pourquoi pas... Rappelons nous...
Rappelons nous...que Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, c'est son vrai nom, à exonéré d'impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses "entités publiques" - y compris, donc, la famille de l'émir - sur des biens détenus en France; (lire l'article)
En fait, il n'a pas le choix de son retour, ses mises en examen, les affaires qui le poursuivent le pousse à devenir à nouveau intouchable. A t on déjà vu une homme politique puissant aller en prison ou être condamner ?
Mais si cet homme revient en politique c'est parce que nous en lui donnons l'autorisation tacite, soit par indifférence ou par intérêt médiatique, il n'y a qu'à lire la presse ou regarder les émissions TV à ce sujet.
Mais pourquoi un tel engouement pour un homme cerné de toutes parts par des scandales et des affaires judiciaires ?
Parce que les français aiment les patrons, les forts, les chefs et c'est sans doute pour son carisme, son culot, sa capacité d'être LE chef, et d'entraîner derrière lui les troupes, que le petit Sarko (par la taille) peut promettre un monde meilleur, et plus c'est gros et plus cela fonctionne.
C'est le syndrome Berlusconien, le plus beau, le plus fort, le plus brillant, plus vous l'enfoncez plus il rejaillit, ces hommes là sont des guerriers de la politique!
C'est d'ailleurs ce qu'il manque à F.Hollande, le carisme, afin de remonter dans les sondages. On veut un Président, un vrai, un gars qui en a...ou du moins qui le montre et qui le clame haut et fort, un tribun... Tout cela n'est cependant que de l'apparence, de l'image, en fait très animal, c'est le plus fort qui gagne.
Notre confiance aveugle au chef élu est un réflexe assez tribal et primitif, le chef à dit, donc tous derrière... Notre système électoral présidentiel est digne du siècle passé, où les masses populaires déléguaient, et ne se responsabilisaient pas.
Pourquoi le Président de la République a-t-il tant de pouvoir ? Il manipule sa majorité comme il veut, il n'y a pas de réel débat politique, la critique au sein des partis est très mal vue, tous derrière le chef, sinon pas d'avenir...Tout est affaire de réseau, de vassalité, d'espoirs promotionnels.
Il va falloir un jour, repenser notre constitution, remodeler le paysage politique, le Sénat est il utile, il faudra m'expliquer, si ce n'est pour planquer les politiciens à bout de souffle. Le nombre de députés en France est certainement beaucoup trop important. Il y a là matière à faire des économies budgétaires immenses. La preuve en est, un certain nombre de départements devraient disparaître, les régions remodelées, et quid des élus ?
Il n'y a qu'en France que le personnel politique ne se renouvelle pas, on a peur de la nouveauté, nous sommes en fait très conservateurs, et ainsi nous ouvrons la porte à l'extrême droite.
Nous pouvons modifier notre constitution par voie de référendum, mais qui autorisera cela ? Ceux qui nous représentent ne se tirerons pas une balle dans le pied et ne couperons pas la confortable branche sur laquelle ils sont assis. Alors...
Que se passera t-il en 2017 ?
Certainement un duel au deuxième tour entre le Front National et l'UMP, ... et pour éviter que Marion Anne Perrine Le Pen - allias Marine Le Pen, devienne la première Présidente de la République Française, nous porterons à nouveau en haut des marches du Palais de l'Elysée le Sieur Sarközy de Nagy-Bocsa.
IL sera de retour, pour le meilleur ou pour le pire ?
Malraux aurait dit «Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas», j'ai bien peur qu'il soit avant tout, d'extrême droite.
Quand cesserons nous d'être des moutons ?
C.R.
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