Où faut-il placer ses économies ?

 

C.R. Alors que le taux de rémunération du Livret A vient de passer à 1%, nous pouvons voir chaque jour des publicités proposant un livret à 4.60% pour 2014, quoi de plus attirant... 
Alors que les placements à long terme de type assurances vie sont en général pour 2013 rarement supérieurs à 3% voir moins parfois (fonds en euros non disponibles, ou alors avec pénalités fiscales).
Alors oui 4.6% c'est pas mal même si c'est un taux brut qu'il faudra déclarer au fisc, mais si on est peu imposable, donc avec peu de revenus, cela reste attirant.

Oui mais, quand on sait que les taux de l'argent au jour le jour (voir tableau ci-après) ne dépassent pas 1.28% sur les 7 premiers mois de l'année 2014, on peut se demander comment ces établissements arrivent à verser du 4.60%, une fois leur frais de gestion déduits (de 0.60 à 1.50%), c'est à dire qu'il faut qu'il réalisent une marge brute de 5.20 à 7% avant de verser la rémunération à leurs clients.

Et bien la seule possibilité de réaliser de telles marges pour ces établissements financiers, est d'investir ces fonds, vos bas de laines, sur les marchés spéculatifs, marchés bousiers en action, marchés des matières premières et toutes sortes de marchés spéculatifs plus ou moins obscurs pour des néophytes que nous sommes. 
Ce qui veut dire qu'en cas de crash les épargnants ne sont pas certains de récupérer leur épargne... 




Certes l'état français c'est engagé à garantir aux épargnants des banques françaises une garantie en capital (100.000€) mais cela ne concerne pas les fonds spéculatifs, et encore moins les autres établissements européens, qui proposent sur nos chaînes de TV ces placements. 
N'oublions pas que parmi les plus grandes banques d'Europe certaines ont été mêlées à des affaires et scandales financiers encore récemment, la Barclays pour Manupulation des taux Libor , HSBC 2 milliards d'amende. Les subprimes US, pourris et revendus aux européens ne sont pas très loin. 

Certaines de nos municipalités se sont faire avoir pour financer leurs investissements avec des taux variables tronqués, souscrits auprès d'établissements européens, les moins chers à la signature, ...après c'est une autre histoire. D'ailleurs on en parle peu, l'état français à dû régler le problème, ... avec nos impôts.
  
Quand aux banques françaises, la BNP Paris Bas vient de se faire épinglée par les USA avec une amende de presque 9 milliards de dollars.
L'énorme scandale du Crédit Lyonnais réglé, avec nos impôts, n'est pas si loin.
La Société Générale doit payer 500 millions d'euros d'amende à la commission européenne et ce n'est pas terminé, très engagée auprès de ses filiales en Grèce, déjà un trou d'1 milliard, engagée en Russie elle vient de perdre 500 millions...Siemens vient de retirer ses avoirs de la SG... Kerviel ne serait-il qu'un bouc émissaire qui ne peut plus rien expliquer ? 

D'autres part, sachez que les états européens dont la France, sont en train de mettre en place pour les années à venir, une taxe qui serait à hauteur de 10% sur le capital des épargnants,  en cas de coup dur et de défaillance de nos économies...et de nos banques, vu ce qui ce passe en ce moment, il y a de quoi s'inquiéter... (voir article plus bas)

Je ne pense pas que les risques sur les banques françaises soient importants en 2014, mais pour les années qui viennent...

Faut il donc sortir son argent des banques et la garder planquée sous des fagots au fond du jardin ? 

Non bien-sûr, un retrait massif des fonds auprès des établissements financiers serait une catastrophe économique sans précédent avec des effets dévastateurs en terme de chômage et de pauvreté, c'est toujours les plus fragiles qui trinquent les premiers, c'est à dire les classes moyennes.

Mais il faut rester prudent, ne pas placer son argent auprès de banques en ligne, et plutôt aller voir votre banque habituelle, celle au coin de la rue, celle dont on ne parle pas dans la presse et qui ne dépend pas d'un actionnariat, pas facile.

Il y a aussi les banques éthiques, les françaises sont peu nombreuses, on en trouve aisément la liste sur le net. On peut aussi manifester auprès de son banquier notre souhait, de fonds garantis, sans risques et de nature éthique afin de pas participer à quelques spéculations que ce soit, qui vont appauvrir d'autres être humains sur la planète.

On peut aussi faire des travaux dans sa maison, prévoir une consommation d'énergie minimum pour le chauffage, mettre sa maison aux nouvelles normes de confort, les classifications futures sur l'habitat seront très sévères, ceci afin de garder une valeur correcte en cas de revente, et en plus cela crée des emplois pour nos entreprises, et nos concitoyens. 
Profiter de la vie est important, très important, voyager dans le monde quand c'est encore possible...Partager auprès de ceux qui nous sont chers.



En tout cas je crois que les seules valeurs sûres pour les années, les décennies qui viennent, et c'est un avis personnel, c'est la terre, le sol, les près, les champs, les bois, car nous en aurons toujours besoin pour nous nourrir, nous chauffer, dans un monde de presque 8 milliards d'habitants qui passera très vite à 10, et plus...
Actuellement tout le monde déserte les campagnes, pourtant demain et pour nos enfants et petits enfants avoir un jardin sera un luxe, et on le voit déjà avec les scandales sanitaires sur l'alimentation et la traçabilité de nos aliments.
C.R.





Loyer de l'argent : taux Eonia (ex-TMM)

Source :http://www.leparticulier.fr/jcms/c_57162/loyer-de-l-argent-taux-eonia-ex-tmm

Dernière mise à jour : 03/06/2014
 
L’ Eonia (Euro overnight index average) ou TEMPE (Taux euro moyen pondéré de la zone euro) est le taux de référence pour la rémunération de l’argent au jour le jour sur le marché monétaire. Il est calculé par la Banque centrale européenne ( BCE ). Il résulte de la moyenne pondérée des taux pratiqués au quotidien, entre les principales banques de la zone euro, sur des prêts non garantis et libellés en euros.
L’Eonia est utilisé pour l’indexation des contrats d’ assurance vie ou des prêts. Il est aussi une composante du calcul du taux de rémunération du livret A.

Les tableaux ci-dessous présentent un historique des moyennes mensuelles de l'Eonia.

2014 
Janvier0,2051
Février0,1601
Mars0,1907
Avril 0,2488
Mai0,2564
Juin0,0757
Juillet0,04326
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre -


Exclusif | Union bancaire – « Nous approchons malheureusement du grand soir où tous les épargnants seront taxés »

Ces derniers mois revient sur le devant de la scène médiatique et économique l’Union bancaire européenne, promise depuis plusieurs années par de nombreux dirigeants. (Entretien avec Nicolas Lecoq-Vallon et Hélène Féron-Poloni avocats spécialisés dans la défense des épargnants, des emprunteurs et des investisseurs.)


Exclusif | Union bancaire – « Nous approchons malheureusement du grand soir où tous les épargnants seront taxés »
(ITW réalisée par Lilian Delfau pour News360x)
 
News360x – En tant qu’avocat, pensez-vous que cette union va améliorer ou fragiliser la sécurité des comptes des épargnants?

En tant qu’avocats, nous sommes amenés à penser que c’est un facteur important de l’amélioration de la défense de leurs intérêts. L’expérience prouve qu’au niveau des directives et normes européennes, à partir du moment où il y a un enrichissement des règles, il y a amélioration des conditions de sécurité et d’information. Sur ce point, tout cela va dans le bon sens.
 
Dans le cas de Chypre, les comptes inférieurs à 100.000 euros ont été épargnés de toute ponction. En cas de crise, en sera-t’il de même à l’échelle européenne?

Ce n’est pas certain. Les pauvres sont pauvres, mais ils ont cet avantage d’être nombreux. Nous avons à de nombreuses reprises évoqué le risque de voir émerger une « Taxe une fois pour toutes » afin de réduire brutalement l’endettement de certains états membres. On peut imaginer une sorte de « Grand Soir » où le gouvernement en viendrait à annoncer que tous les comptes de dépôt ou comptes courants sont ponctionnés de 10% ou plus de leurs avoirs pour faire face à ce qui serait qualifier d’urgence dans le service de la dette.
 
Ce n’est pas une simple hypothèse, puisque cette solution a été recommandée un temps par le FMI comme une solution au sur-endettement de certains pays, dont la France. Ainsi, si cela vient à se produire, alors il y a fort à parier que tous les comptes seront mis à contribution, car la masse d’avoirs qui pourraient être obtenue par des retraits « raisonnables » sur des comptes supérieurs à 100.000 euros ne serait pas suffisante.
 
Le cas de Chypre à ceci de particulier que le pays était devenu le réceptacle d’investissements étrangers importants, notamment russes, soupçonnés d’être constitués par de l’argent sale, ce qui est une hypothèse loin d’être similaire à celle que nous évoquions.
 
L’assurance-vie est-elle également concernée par ces possibles ponctions ?

Oui bien sûr, à ceci près qu’elle offre de meilleures garanties, notamment dans le droit français. Même si il sera difficile d’échapper à cette « Taxe une fois pour toutes » en cas de crise, il est évident que les marchés financiers subiront dans le même labs de temps d’importantes pertes.
Or, si quelqu’un possède un contrat d’assurance-vie en déficit, il peut encore aujourd’hui annuler les pertes subies sur ce contrat en y renonçant, et en demandant à l’assureur de restituer l’intégralité des primes versées jusqu’alors au titre d’intérêts. Plus de 40 % des français ont une assurance-vie et beaucoup trop d’entre-eux renoncent à leurs droits en cas de perte.
 
Si une crise bancaire mondiale venait à nouveau à se déclencher dans les mois à venir, les épargnants s’estimant floués par cette participation forcée au désendettement pourraient-ils porter plainte contre les institutions européennes?

Ce serait extrêmement compliqué. Il n’y a actuellement aucun exemple de jurisprudence ou d’indemnisation obtenu par des épargnants contre des institutions de ce type à l’échelle européenne. Il y a des précédents qui concernent les États-membres, mais en l’état des textes, nous sommes très perplexes quant à la possibilité de voir un épargnant se faire rembourser dans un tel cas. Après, le droit évolue tous les jours. Il est théoriquement envisageable de porter plainte contre ces institutions dans un tel cas, mais cela reste une hypothèse, car il n’existe, je le rappelle, à notre connaissance aucun précédent.
 
Certains observateurs économiques font régulièrement part de leurs analyses et inquiétudes suite aux discours de plus en plus alarmistes tenus par certains responsables, à l’image de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, et du risque de « Reset ». Êtes-vous inquiets quant à la situation économique actuelle ?

Malheureusement oui, ce risque est élevé. On assiste depuis plusieurs mois à la dégradation du système bancaire, et à celle de la situation des finances publiques des États-membres européens. Une crise de confiance liée à une forte augmentation des taux sur le marché obligataire d’un des pays concernés est à craindre.Il y a fort à parier que nous n’entrerons pas dans une situation de banqueroute, mais que nous approchons malheureusement du « Grand Soir » dont nous parlions précédemment, même si il s’avère encore difficile de savoir si tout cela est une question de mois, ou d’années.
 
Entretien avec Nicolas Lecoq-Vallon et Hélène Féron-Poloni réalisé pour News360x
Lilian Delfau – News360x

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