Peuples premiers




D’un homme influent il est encore dit « qu’il fait la pluie et le beau temps ».
Cette expression du langage populaire trouve sa très lointaine origine dans les sociétés néolithiques ou les chefs, gouvernant des sociétés rurales, se devaient d’être faiseur de pluie.
Les peuples du XXIème siècle attendent de leur gouvernant d’être des faiseurs de croissance, des faiseurs de prospérité, des faiseurs d’abondance.
Tel un chamane du néolithique le Président de la République a même annoncé qu’il irait chercher un point de croissance avec ses dents….


 Chez les Indiens Guayaquis, les hommes arrêtent de travailler dès que les besoins élémentaires de nourriture, de parure et d’abri se trouvent satisfaits. Les Guayaquis n’accumulent pas les biens. La durée journalière moyenne de travail est de l’ordre de trois heures. Lorsque de nouvelles technologies ont été introduites dans la tribu, notamment la hache plus efficace pour couper le bois, les Guayaquis se sont réunis. Une longue discussion s’est instaurée autour du feu du campement. A l’issue de cette séance de nuit, la décision a été prise, les haches seraient utilisées, non pas pour accumuler du bois, mais pour réduire la durée du travail. Cette décision des Guayaquis a fondé le mythe de la paresse des « primitifs ». Fabuleux contresens de l’homme blanc, qui, aliéné par la valeur du travail, ne pouvait imaginer que le progrès soit utilisé pour réduire la durée du travail plutôt que pour accumuler les biens.

 Dans la société Guayaquis coexistent de très bons chasseurs, de moyens chasseurs et des chasseurs médiocres. Les Guayaquis ont senti que ces différences naturelles pouvaient conduire à déstabiliser une société non hiérarchisée.
Ils ont donc cherché une règle évitant que les meilleurs chasseurs puissent tenter de faire de leur adresse une source de prestige et de pouvoir.
Pour parer au risque résultant de l’inégale répartition des talents, ils ont établi un tabou au terme duquel le chasseur n’a pas le droit de consommer son propre gibier.
Cette règle en imposant la redistribution assure la sauvegarde de l’unité d’un groupe dans la diversité de la qualité de ses membres. 

D'autres témoignages à lire sur  http://www.cpfi-lemans.com/peuples/spip.php

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