France, Irak ou ailleurs, où se situe la vérité ? Comment l'état achète la presse.

 

Depuis de nombreuses semaines je ne souhaitais plus diffuser sur le blog d'info sur la politique nationale ou internationale, le matraquage médiatique de plus en plus consensuel et en dehors des vrais questions, et mon état d'esprit me font changer d'avis. 

La presse corrompue et avide de subventions joue le rôle qui lui demandé - un cordon sanitaire de la sous-culture journalistique à la botte du pourvoir - (JEH) (voir détail plus bas)



En France, ce qui est intéressant, c'est de voir comment Hollande fait à peut près la même politique que Sarkozy, même en perdant les élections et avec une impopularité constante. Alors pourquoi reste-il toujours sur le même axe, sachant que les français ont compris qu'ils avaient été bernés une fois de plus ?
Ma réponse est:

A-t-il vraiment le choix?  Notre pays est inféodé dans un système Europe-USA, et qu'une politique inverse attirerait les foudres d'outre atlantique. Alors autant bosser avec les patrons pour amortir l'effet de la crise sur l'économie française. 

D'autre part son mentor Mitterand avait su durer 14 ans malgré des sondages déjà catastrophiques, car dès 1983 l'autre François avait compris que l'avenir politique était du coté des ricains, revenant petit à petit sur son fameux programme de la gauche enterré au panthéon des menteurs.

En 1995 Jacques Delors grand favori à l'élection présidentielle, refusa d'être candidat, plus tard il expliquait que pour être élu, il aurait fallu promettre ce qu'il savait ne pas pouvoir mettre en application, il fallait qu'il mente aux français et cela il ne le voulait pas.

Si le Font national ou la Société politico-familiale Le Pen, vient un jour au pouvoir en France, ils feront la même politique, ils le savent très bien, et tant qu'ils n'ont pas le pouvoir, ils utilisent les masses pour devenir populaire. 

Les pays qui se mettent en marge de l'axe étasuniens sont toujours victimes de représailles qui déstabilisent l'économie et provoquent des crises politiques nationales graves. 
Le parti socialiste français très pro-israélien, est depuis longtemps en accord avec la politique des USA, comme la plupart de ceux, et de tous les partis, qui ont exercés le pouvoir en France. 

DSK  pro-israélien et étasunien, choisi par les USA pour diriger le FMI en est un bel exemple.
Voyez ce qui lui est arrivé, qui peut encore croire que cet homme tout puissant soit tombé à cause de moeurs libertins ? Les sommes très importantes versées par la mafia, sur les comptes bancaires de la femme de ménage "violée", en disent long.
DSK avait un projet très avancé de créer une nouvelle monnaie, qui aurait été éditée par le FMI, ce projet était appuyé par les chinois, gros pourvoyeurs de fonds des emprunts et bons du Trésor US, mais ce projet à terme aurait mit en danger le roi Dollar US. 
Kadhafi le faux copain libyen de Sarko, avait le même projet pour l'Afrique, faire une monnaie africaine indépendante du Dollars et de l'Euro, monnaie basée sur les immenses richesses naturelles africaines, lui ce fut la guerre, une balle dans la tête et pas de procès - les services de renseignements ont fait leur job.

Contre toute attente, DSK envisageait de se présenter contre Sarkozy en 2012, cela n'a pas été du tout apprécier par les USA, le deal aurait été conclus en 2008, "on te donne le FMI et tu laisses le pouvoir à Sarkozy en France"...
Ce qui explique pourquoi c'est miss Royale et pas DSK qui s'est présentée en 2008 pour représenter le PS.  DSK lui est parti diriger le FMI en 2009, à la demande de Sarkozy... Étonnant non ?
Si Royale avait été élue en 2008, pensez vous vraiment que sa politique auraient différente de son ex mari ? 

La lecture de ses articles permet de comprendre qui sont nos hommes politiques, à droite comme à gauche. 

« Le gouvernement du Peuple, par le Peuple pour le Peuple »
Abraham Lincoln.

Pour les vrais démocrates s'il en reste, les humanistes, pour tous ceux qui ont peur de l'ombre du mouvement xénophobe qui avance, notre fausse démocratie - nous élisons des représentants qui nous gouvernent alors que la vrai démocratie c'est de gouverner à travers des représentants qui ont été élus - ne tolérera une telle avancée antisémite, même si la fille présente mieux que le père, comme écrivait J.E.Hallier (JEH) "si le ruisseau est pollué, l'estuaire sera immonde". 

Être informé c'est aller voir ailleurs les infos, lire le Monde Diplomatique, Médiapart, suffit parfois pour comprendre mieux ce qui se passe en France. Par contre au niveau international là, faut pas toucher, et leurs discours sont très mesurés, parce qu'ils savent que c'est un domaine où tout le monde doit respecter la ligne gouvernementale, sans trop de dérapage, au risque d'y laisser des plumes. A aucun moment ces journaux se sont, ne serait ce qu'interrogés, sur les invraisemblances des attentats du 11 septembre 2001. Voyez ce qui est arrivé à ceux qui ont remis en cause la thèse officielle : ils ont été écartés des médias pour un bon moment, et leur retour à été sous condition de silence sur le sujet. 

La collusion journalistes et politiques, les cercles d'influences, les jeux de pouvoirs et de carrières, on voit très bien les liens souvent très privés voir de couples dans la vie entre les journalistes et les politiques, font que ces deux professions sont inter-dépendantes de façon très marquantes, les magasines populistes, pé-o-ple c'est plus fun, en regorgent en première page.

Et il n'est pas surprenant de constater qu'en France la presse écrite est totalement dépendante des subventions de l'état, soit  20 millions d'euros par an.



Le Monde Diplomatique  - 188 000 €. (sic)
Médiapart 0 €

Lozere Nouvelle et Spirou 192 à 194 000 euros !!! Effarant !!!

Closer 558 000 €
Gala 527 000 €
Nous Deux 384 000 €

Les plus favorisés:

Le Monde 18 685 000 €
Le Figaro 18 263 000 €
Le Nouvel Observateur 9 320 000 €
Télé 7 jours  6 925 000 € étonnant non ?

Conclusion

Les jeux politiques nationaux et internationaux n'existent que pour continuer à enrichir les trusts affairistes, les carrières personnelles, qui maintiennent nos pouvoirs d'achat dans un relatif confort occidental, à conditions de suivre la ligne qu'ils nous imposent. Alors que pouvons nous faire ?

Hier et aujourd'hui on tue des familles, en Irak, en Libye, en Syrie, en Afghanistan, et ailleurs, pour maintenir des cours du pétrole stables, des apports de matières premières, afin que nos entreprises puissent rester compétitives et maintenir des emplois, c'est dur à entendre mais c'est la vérité.

Je sais que lorsque je met du carburant dans mon véhicule ou dans ma chaudière, quand j'ouvre le robinet de gaz pour mon chauffage ou ma cuisine, je paie des impôts à mon gouvernement, je donne de l'argent aux sociétés pétrolières, je donne de l'argent aux fabriquant d'armements, y compris français - ça crée aussi des emplois - , et que ... la couleur du carburant est aussi imprégnée du sang et des larmes, d'hommes, de femmes et d'enfants. 

Si je met du carburant à base d'éthanol, en plus de ce qui précède, je contribue à la déforestation, et au détournement des terres agricoles qui doivent nourrir les hommes et non les machines. Cette culture, OGM, (détruit les sols et pollue la diversité) affame les peuples en Amérique du sud et en Afrique, au Soudan où les meilleurs terres sont arrachées aux paysans pour faire des Ethano-dollars, au prix de massacres impunis.

Que pouvons nous y faire ? A court terme pas grand chose, mais c'est bien de le savoir et de comprendre que nos modes de vie ont des conséquences.
Le changement de nos comportements quotidiens, la prise de conscience de notre façon de penser, puis d'agir, en sont certainement les conditions vers une civilisation plus équitable.

Je pense que l'avenir n'est pas dans la politique, mais dans la conscientisation de nos actes de chaque instant, afin de chercher à comprendre s'ils sont en accord, avec qui nous sommes vraiment.

Voici un article, "Jihadisme et industrie pétrolière" sur la géo-politique en Irak d'aujourd'hui, cela permet d'y voir plus clair. 

C.R.


Jihadisme et industrie pétrolière


En marron : la zone envahie par l’ÉIIL (carte As-Safir)

Pendant que les médias occidentaux présentent l’Émirat islamique en Irak et au Levant comme un groupe de jihadistes récitant le Coran, celui-ci a débuté la guerre du pétrole en Irak. Avec l’aide d’Israël, l’ÉIIL a coupé l’approvisionnement de la Syrie et a garanti le vol du pétrole de Kirkouk par le gouvernement local du Kurdistan. La vente sera assurée par Aramco qui camouflera ce détournement en augmentation de la production « saoudienne ».


Pour la presse atlantiste, l’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL) qui vient d’envahir le Nord et l’Ouest de l’Irak est un groupe de jihadistes animé par leur foi, le Coran dans une main et la kalachnikov dans l’autre. Pour ceux qui ont subi leurs exactions, notamment en Syrie, c’est une armée privée —composée de mercenaires venus des quatre coins du monde et encadrée par des officiers états-uniens, français et saoudiens— qui divise la région pour mieux permettre son contrôle par les puissances coloniales.

Si l’on conçoit les membres de l’ÉIIL comme des croyants armés, on ne peut imaginer derrière leur attaque de sombres intérêts matériels. Mais si l’on admet qu’il s’agit de voyous manipulant la religion pour donner l’illusion qu’Allah bénit leurs crimes, on se doit d’être plus attentif.

Tout en versant une larme de crocodile pour les milliers de victimes irakiennes de cette offensive, la presse atlantiste s’émeut des conséquences de ce nouveau conflit sur le prix du pétrole. En quelques jours, le baril est remonté à 115 $, c’est-à-dire au niveau de septembre 2013. Les marchés se sont inquiétés lors des combats pour la raffinerie de Baïji, près de Tikrit. En réalité, cette raffinerie ne produit que pour la consommation locale, qui pourrait se trouver rapidement à court de carburant et d’électricité. La hausse du pétrole n’est pas imputable à l’interruption de la production irakienne, mais à la perturbation des livraisons. Elle ne durera donc pas, les marchés étant excédentaires.


L’Arabie saoudite a annoncé qu’elle allait augmenter considérablement sa production de manière à pallier à la baisse de l’offre consécutive à l’interdiction de commercialisation par l’ÉIIL. Mais les spécialistes sont sceptiques et soulignent que jamais le royaume n’a produit beaucoup plus de 10 millions de barils par jour.

La presse atlantiste, qui dénie le parrainage de l’Otan, explique doctement que l’ÉIIL est devenu subitement riche en conquérant des puits de pétrole. C’était déjà le cas au Nord de la Syrie, mais elle ne l’avait pas remarqué. Elle s’était efforcée de traiter des combats entre le Front al-Nosra et l’Émirat islamique comme d’une rivalité exacerbée par le « régime », alors que ceux-ci visaient à accaparer les puits de pétrole.

Cependant, une question se pose à laquelle la presse atlantiste et du Golfe ne répond toujours pas : comment des terroristes peuvent-ils vendre du pétrole sur le marché international, si surveillé par Washington ? Au mois de mars, les séparatistes libyens de Benghazi avaient échoué à vendre le pétrole dont ils s’étaient emparés. L’US Navy avait intercepté le tanker Morning Glory et l’avaient reconduit en Libye [1].

Si le Front al-Nosra et l’ÉIIL sont capables de vendre du pétrole sur le marché international, c’est qu’ils y sont autorisés par Washington et sont liés à des compagnies pétrolières ayant pignon sur rue.
 
Le hasard fait que le congrès mondial annuel des compagnies pétrolières se tenait du 15 au 19 juin à Moscou. On pensait y parler de l’Ukraine, mais il y fut question de l’Irak et de la Syrie. On y a appris que le pétrole volé par le Front al-Nosra en Syrie est vendu par Exxon-Mobil (la société des Rockefeller qui règne sur le Qatar), tandis que celui de l’ÉIIL est exploité par Aramco (USA/Arabie saoudite). Rappelons au passage que durant le conflit libyen, l’Otan avait autorisé le Qatar (c’est-à-dire Exxon-Mobil) à vendre le pétrole des « territoires libérés » par al-Qaïda.

On peut donc lire les combats actuels —autant que tous ceux du XXème siècle au Proche-Orient— comme une guerre entre compagnies pétrolières [2]. Le fait que l’ÉIIL soit financé par l’Aramco suffit à expliquer que l’Arabie saoudite déclare être en mesure de pallier à la baisse de la production irakienne : le royaume apposera simplement son tampon sur les barils volés pour les légaliser.


La percée de l’ÉIIL lui permet de contrôler les deux principaux pipe-lines : l’un part vers Banias et approvisionne la Syrie tandis que l’autre transporte le brut vers le port turc de Ceyhan. L’Émirat islamique a interrompu le premier, provoquant des coupures d’électricité supplémentaires en Syrie, mais étrangement, il laisse fonctionner le second.

C’est que ce pipe-line est utilisé par le gouvernement local pro-Israélien du Kurdistan pour exporter le pétrole qu’il vient de voler à Kirkouk. Or, ainsi que je l’expliquais la semaine dernière [3], l’attaque de l’ÉIIL est coordonnée avec celle du Kurdistan afin de couper l’Irak en trois petits États, conformément à la carte du remodelage du « Proche-Orient élargi » établie par l’état-major états-unien en 2001, que l’armée US ne parvint pas à imposer en 2003, mais que le sénateur Joe Biden fit adopter par le Congrès en 2007 [4].

Le Kurdistan a débuté son exportation du pétrole de Kirkouk via le pipe-line contrôlé par l’ÉIIL. En quelques jours, il a réussi à charger deux tankers à Ceyhan, affrétés par Palmali Shipping & Agency JSC, la compagnie du milliardaire turco-azéri Mubariz Gurbanoğlu. Cependant, après que le gouvernement al-Maliki —qui n’a toujours pas été renversé par Washington— ait publié une note dénonçant ce vol, aucune des compagnies travaillant habituellement au Kurdistan (Chevron, Hess, Total) n’a osé acheter ce pétrole. Ne parvenant pas à trouver d’acquéreur, le Kurdistan s’est déclaré prêt à solder ses cargaisons à moitié prix, à 57,5 $ le baril, tout en continuant son trafic. Deux autres tankers sont en cours de chargement, toujours avec la bénédiction de l’ÉIIL. Le fait que le trafic continue en l’absence de débouché montre que le Kurdistan et l’ÉIIL sont convaincus qu’ils parviendront à vendre, donc que leur trafic dispose des mêmes soutiens étatiques : Israël et l’Arabie saoudite.
La possible division de l’Irak en trois ne manquera pas de rebattre les cartes du pétrole. Devant la percée de l’ÉIIL, toutes les compagnies pétrolières ont réduit leur personnel. Certaines beaucoup plus que d’autres : c’est le cas de BP, de Royal Deutsch Shell (qui emploie cheikh Moaz al-Khatib, le géologue ex-président de la Coalition nationale syrienne), de Türkiye Petrolleri Anonim Ortaklığı (TPAO), et des compagnies chinoises (PetroChina, Sinopec et CNOOC).
Les perdants sont donc les Britanniques, les Turcs et surtout les Chinois qui étaient de loin les premiers clients de l’Irak. Les gagnants sont les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite.

Les enjeux n’ont donc aucun rapport avec un combat pour le « véritable islam ».

Thierry Meyssan
Thierry Meyssan Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter officiel.

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