La glande pinéale
par Sergio Machado
Aussi
petite qu’un pois, et de la forme d’une pomme de pin, d’où elle tire
son nom, la glande pinéale est considérée comme étant un troisième oeil,
pour avoir la même structure de base de nos organes visuels.
Jusqu’à
il y a peu, on croyait qu’il s’agissait d’un organe atrophié, aux
fonctions indéfinies, d’un oeil non développé. Mais cela a néanmoins
éveillé l’intérêt des scientifiques qui ont mis en lumière des fonctions
en relation avec la physique et les phénomènes paranormaux…
L’épiphyse
neurale, ou glande pinéale, ou tout simplement pinéale, est une petite
glande endocrine située à proximité du centre du cerveau. Nonobstant le
fait que ses fonctions soient particulièrement discutées, il n’y a
toutefois pas le moindre doute qu’elle joue un rôle important, tant au
niveau de la régulation de ce que l’on appelle les cycles circadiens,
que sont les cycles vitaux (principalement le sommeil), qu’au niveau du
contrôle des activités sexuelles et de la reproduction.
Depuis
René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l’âme humaine se
situait en elle, la glande pinéale était considérée comme étant un
organe possédant des fonctions transcendantales. Au-delà de Descartes,
l’écrivain anglais écrivant sous le pseudonyme de Lobsang Rampa s’est
dédié, parmi d’autres, à l’étude de cet organe.
Les
défenseurs des capacités transcendantales de cet organe le considèrent
comme étant une antenne. La glande pinéale porte, dans sa constitution,
des cristaux d’apatite.
Selon
une théorie, ces cristaux vibreraient en fonction des ondes
électromagnétiques captées, ce qui expliquerait la régulation du cycle
menstruel d’après les phases de la Lune, ou la capacité d’orientation
des hirondelles au cours de leurs migrations (elles captent les champs
électromagnétiques de la Terre). Chez l’être humain, elle serait capable
d’interagir avec d’autres zones du cerveau comme, par exemple, le
cortex cérébral qui serait capable de déchiffrer de telles informations.
Une telle interaction serait moins développée chez les autres animaux.
Cette théorie prétend expliquer les phénomènes paranormaux tels que la
clairvoyance, la télépathie et la médiumnité.
Depuis
Allan Kardec, au XIXe siècle, la doctrine spirite s’attache à
s’expliquer à ce propos. Dans l’oeuvre spirite « missionnaires de la
lumière » dictée par l’esprit André Luiz, au travers de la psychographie
du médium Francisco Candido Xavier, l’épiphyse est décrite comme étant
la glande de la vie spirituelle et mentale.
Pour la doctrine spirite, l’épiphyse est un organe de haute expression pour le corps éthéré. Elle
préside aux phénomènes nerveux de l’émotivité, due à son ascendance sur
tout le système endocrinien, et joue un rôle fondamental dans le
domaine sexuel. Dans ce même ouvrage, André Luiz décrit aussi que
l’épiphyse est liée à la pensée spirituelle au travers des principes
électromagnétiques du champ vital, que la science formelle ne peut pas
encore identifier, commandant les forces du subconscient sous la
détermination directe de la volonté.
Selon la
vision ancestrale des hindous, c’est le principal organe du corps,
possédant deux chakras (centres d’énergie) responsables du développement
extra physique, pour être des récepteurs et des transmetteurs de
l’énergie vitale : le chakra du troisième oeil, au centre du front
au-dessus de la hauteur des yeux, et le chakra coronaire, bien
supérieur, lui aussi situé dans la tête.
Certains
scientifiques ont constaté que, à l’image d’une antenne, la glande
pinéale était capable de capter les radiations électromagnétiques de la
Lune, les radiations électromagnétiques venues du soleil, et même
d’éveiller la production de certaines substances neurotransmettrices,
qui stimulent l’activité physique et mentale. C’est aussi la glande
pinéale qui active la production des hormones sexuelles au début de la
puberté, initiant ainsi le cycle de la reproduction humaine.
Et
il y a encore d’autres fonctions particulièrement intrigantes en lien
avec ce point situé près du centre du cerveau : la glande pinéale est
capable de capter les champs électromagnétiques non seulement de cette
dimension, dans laquelle nous vivons, qui est la troisième, mais aussi
des autres dimensions de l’univers, permettant ainsi d’accéder aux
champs spirituels et subtils.
D’après la
théorie des supercordes, dans le cadre de la physique quantique, il
existerait pas moins de 11 dimensions différentes dans l’univers, et une
communication entre elles serait possible.
En
d’autres termes, la glande pinéale serait capable de détecter les
dimensions invisibles aux yeux ordinaires, et ce petit radar serait lié
aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements non encore
advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la
capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions (médiumnité).
Au Brésil,
l’un des plus grands chercheurs de ce domaine est le neuropsychiatre
Sergio Felipe de Oliveira, titulaire d’un magistère en sciences de la
faculté de médecine de l’université de São Paulo, directeur de la
clinique « pineal mind » de São Paulo. Il a également étudié la physique
durant quatre ans à l’université de São Paulo, au sein de laquelle il a
travaillé sur les théories des champs d’ADN et, compte tenu de sa
formation en matière de génétique du coeur, il en a déduit que les gènes
ne sauraient fonctionner sans qu’un esprit n’induise leur
fonctionnement (embryogenèse).
La
médiumnité étant une faculté de perception sensorielle, elle a besoin
d’un organe qui capte et d’un autre qui interprète. L’hypothèse du Dr
Sergio Felipe de Oliveira est que:
« la
glande pinéale est un organe sensoriel de la médiumnité, semblable à un
téléphone portable, qui capte les ondes du spectre électromagnétique,
provenant de la dimension spirituelle, le lobe frontal procédant au
jugement critique du message, avec l’aide des autres zones encéphaliques ».
Songer que
ce serait notre cerveau qui produit la pensée, serait la même chose que
croire que les acteurs vivent à l’intérieur de notre télévision.
Aujourd’hui, le cerveau est comparé à un ordinateur. Le problème est
qu’il n’existe aucun ordinateur qui produise son propre programme : le
programme est produit par un autre être, le programmateur, qui installe
le programme dans l’ordinateur. Aussi, la pensée, l’imagination, ne
sauraient naître à l’intérieur du cerveau : cela ne peut venir que de
l’extérieur et être installé dans le cerveau. C’est une question de
logique formelle, de raisonnement informatique. John P. Rose, de
l’université d’Oxford, affirme que l’être humain est un être biologique,
psychologique et spirituel.
D’après le
théorème de Gödel, un système ne peut pas être capable d’exprimer une
conscience de lui-même, notre corps ne peut pas être auto-conscient, la
conscience doit donc être extérieure à celui-ci. De par une
impossibilité mathématique, notre corps ne peut pas produire sa propre
conscience. Dès lors, la conscience doit provenir de l’extérieur.
Comme l’a dit Machado de Assis dans ses Oeuvres posthumes, « la pensée s’incline sur le trapèze du cerveau ». La pensée est installée dans le cerveau, et le cerveau est l’instrument de la personne, qu’est l’esprit.
Il existe
aussi un concept erroné selon lequel la science serait matérialiste.
Mais le matérialisme n’a pas de preuve scientifique. Aucun travail
scientifique ne prouve que le matérialisme serait une réalité
existentielle ! Aussi, lorsqu’un scientifique a une vision matérialiste,
il s’agit là de son opinion personnelle, et non de l’opinion de la
science. Lorsque l’on raisonne du point de vue de la physique elle-même,
on ne peut pas affirmer que l’on soit en train de voir une table, par
exemple. Ce que l’on voit, c’est la lumière qui se reflète sur la table.
S’il n’y a pas de lumière, on ne peut pas voir la table : la matière
est invisible !
Alors, de
quoi est faite la matière ? D’atomes. Qu’est-ce qui existe à la
superficie de l’atome ? Des électrons. Et que se passe-t-il lorsqu’un
électron s’approche d’un autre ? Ils se repoussent parce qu’ils ont la
même charge. Aussi, lorsque l’on touche la matière, l’impression tactile
que l’on ressent n’est pas le toucher mais plutôt la force de répulsion
électrostatique des électrons. S’il était possible de toucher la
matière, il y aurait fusion atomique. Ainsi, la matière s’avère
invisible et intangible. Le matérialiste croit en ce qu’il ne peut pas
toucher et en ce qu’il ne peut pas voir. Pour que quelqu’un devienne
matérialiste, il faut donc beaucoup de foi…
Les universités doivent enseigner et étudier toutes les formes de pensée, ce qui inclut toutes les cultures.
Le code
international des maladies en est venu à reconnaître l’état de transe et
la possession par un esprit comme pouvant faire l’objet d’un diagnostic
médical, sous la réserve suivante : « l’état de transe hors du
contrôle de la personne est une maladie mais, lorsque cet état de transe
se produit dans le contexte religieux de la personne, ce n’est pas une
maladie ».
Le Dr
Sergio Felipe de Oliveira a disséqué divers cadavres et a pu vérifier
qu’aucune glande pinéale n’est semblable à une autre. Il a coupé une
glande pinéale au milieu, l’a soumis au microscope électronique et a pu
vérifier qu’il y a diverses structures couvertes par des enveloppes
formées de tissu conjonctif.
La glande
pinéale est plongée dans le troisième ventricule du liquide
céphalo-rachidien et, sous la pression des vases communicants, ces
structures souffrent d’une pression semblable à celle que le cerveau
éprouve, ces structures ayant un format semblable à celui du cerveau.
Ces structures sont des capsules, en cristaux d’apatite.
Mais pourquoi y’a-t-il des cristaux dans la tête ?
Auparavant,
on pensait que la glande pinéale dégénérait avec l’âge et qu’elle
n’avait pas la moindre fonction, mis à part faire émerger la sexualité
jusqu’à l’âge de 13/14 ans, pour ensuite perdre toute fonction et se
calcifier. De fait, un processus bio-minéral affecte la glande, la
faisant se calcifier. Pour sa thèse de doctorat de l’université de São
Paulo, le Dr Sergio Felipe de Oliveira a fait des recherches sur les
cristaux de la glande pinéale au moyen de la diffraction des rayons X.
Ce travail lui a permis de vérifier qu’elle ne se calcifiait pas mais,
donnait lieu à la formation de structures organisées. Mais alors, quelle
serait donc la fonction de ces structures à l’intérieur de l’organisme ?
L’étude
par la diffraction des rayons X et par l’emploi d’autres techniques, lui
a permis de découvrir l’existence des cristaux d’apatite. La
tomographie par ordinateur et la résonance magnétique furent également
utilisées. Il a ainsi pu observer qu’une microcirculation sanguine
maintenait métaboliquement les cristaux actifs et vivants.
Ces cristaux donnent à la glande une structure semblable à celle d’une caisse de résonance : l’apatite
comporte de nombreux électrons à sa superficie, et repousse le champ
magnétique. Lorsqu’un champ magnétique s’approche de la glande, il
touche l’un des cristaux qui ricoche sur un autre, et ainsi de suite,
jusqu’à ce que le champ soit fait prisonnier. Plus une personne dispose
de cristaux, plus elle aura de possibilités de capter les ondes
électromagnétiques. Les médiums ostensifs ont beaucoup de cristaux.
L’apatite
est un minéral que l’on trouve aussi dans la nature sous la forme de
pierres taillées. Les recherches montrent que ce cristal capte les
champs électromagnétiques. Et le plan spirituel agit au moyen de ces
champs. L’intervention divine s’effectue toujours en obéissant aux lois
de la nature.
Les
médiums, qui sont des personnes capables d’entrer en contact avec
d’autres dimensions spirituelles, ont une plus grande quantité de
cristaux d’apatite dans leur glande pinéale. Or, personne ne
peut augmenter ou diminuer cette concentration de cristaux, c’est là une
caractéristique biologique, au même titre que la couleur des yeux ou
des cheveux.
La glande
pinéale est un puissant récepteur, mais ce sont d’autres zones du
cerveau qui décodent les informations reçues, telles que le cortex
frontal cérébral. Sans cette interaction, les informations reçues ne
pourraient pas être comprises. C’est pourquoi les animaux ne peuvent pas
les décoder : les autres parties de leur cerveau n’ont pas cette
attribution.
La glande
pinéale capte ainsi des vibrations du spectre électromagnétique
traduisant nos émotions, nos pensées ou celles des esprits, voire celles
d’autres personnes au moyen de la télépathie. Elles sont archivées et
elles réagissent au sein du cerveau de diverses manières. C’est sans
doute pour cette raison que les hindous considèrent que la glande
pinéale est la glande de la vie mentale, et du contact avec l’au-delà…
Les
poissons aussi ont une glande pinéale. Alors que les animaux ont une
tête translucide, leur glande pinéale est faite de cellules de rétine
dans la mesure où, la glande pinéale et les yeux ont la même origine.
Notre tête
est imperméable à la lumière, alors que la glande pinéale est atteinte
par la lumière au travers de la rétine des yeux. Une partie de la
lumière captée par les yeux forme une image en arrivant au lobe
occipital où l’image est formée. Quant à l’autre partie de la lumière,
elle régulera les rythmes de notre organisme (ce sont les effets non
visuels de la lumière), par exemple les heures auxquelles les hormones
de croissance doivent être produites. Tout le rythme est coordonné par
la glande pinéale.
Il y a
aussi des hormones qui sont sagement régies par la Lune : toute
grossesse saine dure neuf mois, ce qui est exactement la durée de
l’année lunaire. Mais comment l’organisme accompagne-t-il cela ainsi ?
C’est parce que la glande pinéale capte les émissions de la Lune et cela
se répercute dans toute l’hormonologie régie par la Lune, qui régule
les hormones sexuelles reproductrices.
Au cours
des cycles de veille et de sommeil, c’est l’oeil qui capte la lumière et
qui informe l’organisme de ce qu’il fait jour ou nuit. La nuit, la
production d’hormones augmente sous l’effet de la glande pinéale et
induit l’état de transe par dédoublement car, si nous allons dormir, il y
aura dédoublement et sortie du corps.
La glande pinéale régule ainsi ce rythme en accord avec les commandes, que l’on appelle zeitbergers.
En 1988,
Vaul Heart, un chercheur accompagné de collaborateurs, a découvert que
la glande pinéale était un élément sensoriel qui convertissait l’onde
magnétique en neurochimie. Il y a divers facteurs à prendre en compte :
- 1) si la
glande pinéale coordonne le rythme, alors elle est confrontée au temps.
C’est l’unique organe du corps qui est confronté à la quatrième
dimension (l’espace temps). C’est donc l’organe qui est confronté à une
autre dimension ;
- 2) la
glande pinéale est un élément sensoriel magnétique du fait des cristaux
qui sont diamagnétiques, d’où la possibilité d’un lien par contact
magnétique lors de la transe médiumnique.
Lorsque quelqu’un dit qu’il a reçu un esprit, cela ne signifie pas que l’esprit soit venu à l’intérieur de lui-même (tout comme le locuteur ne se trouve pas l’intérieur de la radio).
Le Dr
Sergio Felipe de Oliveira a fracturé un cristal et s’est aperçu qu’il
présentait des lamelles concentriques, à l’image d’un oignon, avec un
modèle ressemblant à celui d’un tronc d’arbre. Plus on est âgé, plus on a
de fines lamelles… Ce n’est donc pas la quantité de cristaux d’apatite
qui indique l’âge mais le nombre de lamelles qu’un cristal a.
Il y a des
personnes dont les cristaux ne sont pas visibles à la tomographie (ce
sont des personnes qui entrent facilement en transe de dédoublement
[sortie hors du corps]) mais qui captent bien la psychosphère, elles
sentent alors ce que les autres personnes sentent, et sont affectées
lorsqu’il y a beaucoup de gens : elles captent un grand nombre
d’informations. Ces informations sont enregistrés par le thalamus (zone
du cerveau qui enregistre les activités sensorielles). La personne ne
comprend pas beaucoup les choses qu’elle capte mais, son corps y réagit.
Lors de
ses états de dédoublement, la personne développe une plus grande
activité : si elle capte ce qu’autrui sent alors, elle aura du mal à
distinguer ce qui est son sentiment du sentiment qu’elle a pu capter.
Des personnes peuvent alors être confuses quant à leur propre identité.
Ce sont des personnes très autocritiques, anxieuses, dépressives.
En état de
dédoublement, une personne exhale une énergie appelée ectoplasme.
L’exhalation de cette énergie rend la personne particulièrement
interactive dans la mesure où, l’ectoplasme est une énergie qui sert à
la pensée de la même façon que l’air sert au son. L’air transporte le
son, et l’ectoplasme transporte la pensée. Lorsqu’une personne produit
beaucoup d’ectoplasme, elle réagit beaucoup à la pensée, elle est très
sensible, et use cette énergie ectoplasmique.
Bien
souvent, l’organisme réagit à cet excès d’ectoplasmie, en commençant
alors à former des structures ectopiques (des kystes, par exemple,
peuvent se former chez des personnes ayant beaucoup d’ectoplasme), où
l’énergie ectoplasmique de l’organisme est dirigée (par exemple, une
personne peut grossir sans en connaître la raison).
Dans ce
cas, les ondes magnétiques influeront directement sur les zones de
l’hypothalamus et des structures alentour, sans passer par le jugement
critique du lobe frontal et en recevoir ses ordres. En conséquence, la
personne perd le contrôle du comportement psychobiologique et organique.
C’est ce qui se produit pour de nombreux cas d’obésité, lorsqu’une
personne mange sans faim, ou des cas de difficultés lors des rapports
sexuels.
Si l’effet
se produit dans le domaine de l’agressivité, il y aura peut-être une
augmentation de l’auto-agressivité (entraînant dépression et phobie) ou
de l’hétéro-agressivité (impliquant une violence à l’égard d’autres
personnes). Si le système réticulaire ascendant est activé (ce système
est responsable des états de sommeil et de veille), cela pourra
occasionner des troubles en ce domaine. Dans les cas précités, ces
symptômes surviennent sans développement de la médiumnité, mais avec des
désordres hormonaux, psychiatriques ou organiques. S’il n’y a pas de
contrôle du lobe frontal, les zones les plus primitives prédominent. La
personne n’a pas la capacité de se transcender. Ce sont là les
hypothèses que le Dr Sergio Felipe de Oliveira a émise face aux cas
cliniques, et au cours de ses investigations.
La
médiumnité est notre contact avec l’au-delà : nous naissons avec ce don.
Même Saint-Augustin, qui convoitait le bonheur, affirmait : « le
bonheur advient lorsque quelqu’un accomplit les béatitudes du Seigneur
sur la montagne ». Mais cela n’est pas possible sans le don spirituel,
c’est-à-dire la médiumnité.
Chacun
dispose d’une porte d’entrée vers le monde spirituel au travers de
l’hypothalamus, des hormones et des enzymes qui nous lient ici, et d’une
porte de sortie qu’est le cône qui va de la glande pinéale au lobe
frontal.
Nos
cellules comportent des mitochondries à destination desquelles se rend
l’oxygène que l’on respire. Cet oxygène sert à produire de l’énergie au
contact du métabolisme. Une partie de cette énergie s’ajoute à l’énergie
vitale qui vient de l’oxygène (lorsque la plante capte l’oxygène pour
la photosynthèse, elle capte aussi la lumière du soleil, et la lumière
du soleil apporte le prana, l’énergie vitale. La plante accouple
l’oxygène au prana). Lorsque l’on respire de l’oxygène, on inspire déjà
le prana, le prana pénétrant à l’intérieur de la mitochondrie pour se
joindre à la production calorique et à la formation de l’ectoplasme.
L’ectoplasme est donc le produit du prana, et est une énergie
spirituelle et métabolique (biologique). C’est pourquoi l’ectoplasme est
une énergie qui permet la communication entre le monde spirituel et le
monde corporel, du fait de ses deux sources.
Les cristaux de la glande pinéale sont formés à partir de la mitochondrie.
Lors des
phénomènes d’incorporation, la personne voit son flux sanguin augmenter
dans la tête, et peut avoir des maux de tête. Jung, le psychiatre
suisse, affirmait que : « la médium entrait en transe et sentait de
forts maux de têtes », pour ensuite prendre son pouls et examiner son
cœur afin de tenter de comprendre ce qui se produisait…
Aussi, il nous faut considérer que notre anatomie corporelle va au-delà de ce que nos yeux peuvent voir.
Et la médecine lève le voile sur tout ce jeu d’énergie qui nous connecte à l’au-delà.
Sergio Machado
Source : Jornal Espirita, octobre 2010 – Traduction : Jean Emmanuel NUNES
Bibliographie : wikipedia, vidaperpetua.com.br, pistasdocaminho.blogspot.com
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