Eden Saga : le Peuple Serpent (3)
3 ème volet de l'aventure de l'Homme moderne par Eden-Saga et de sa relation ambiguë avec le serpent, du jardin d'Eden jusqu'à nos jours. C.R.
"Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?" (source)Jean Racine, Andromaque Serpent tentateur de la genèse biblique, Serpents Vautours de Sumer, serpents à Plumes d'Amérique, mais qui est donc ce Peuple Serpent dont on trouve trace dans toutes les mythologies ?
Les Aborigènes d'Australie possèdent aussi leur mythe du Wagyl, un Dieu-Serpent.
Du temps de Jésus, le kali yuga n'avait que deux mille ans, à présent il en a le double. Bien peu de vérité surnage dans un océan d'erreurs. A quoi se raccrocher ? A rien sans doute et c'est bien ainsi. Revenons à ces êtres néfastes qui nous ont façonnés, puisque telle est la thèse gnostique. D'après Anton Parks, il y a là aussi une méprise. Les généticiens surdoués qui nous ont faits n'étaient pas si malfaisants qu'il y paraît de prime abord. La déesse-mère, pour Parks, est la déesse sumérienne Tiamata.
Chez les Dogons c'est Nommo ; chez les Méso-Américains c'est Quetzalcoatl et chez les Hindous, Vichnou. Il est le premier instructeur de notre espèce, comme Quetzalcoatl le serpent à plumes, comme Oannès, Nommo ou Vichnou les dieux-poissons. Il nous a toujours soutenu et pris notre défense quand d'autres dieux voulaient nous supprimer, comme Prométhée notre créateur prenant parti pour les hommes contre son oncle le puissant Zeus. Ou comme Osiris nous protégeant de Seth qui voulait notre perte.
Le terme de Bête est la traduction de quasi-homophones en araméen : haywa signifiant bête, hawa' signifiant enseigner et hawya signifiant serpent. Les dieux généticiens travaillent sur des génotypes humains que le texte appelle des modelages, "puis les autorités appelèrent la Bête pour qu'il corrige les erreurs de leurs modelages". La bête n'est pas maléfique puisqu'elle corrige les erreurs des apprentis-sorciers. "Le véritable sens de la Bête, c'est l'Instructeur car il fut trouvé plus sage que tous" (source)Nag Hammadi NHC 118-25 à 30
Eve répondit : "Il nous a dit : Non seulement n'en mange pas, mais n'y touche même pas, sinon tu mourras." La Bête répondit : "Ne craignez rien, non seulement vous ne mourrez pas, mais vous aurez la connaissance.
"Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?" (source)Jean Racine, Andromaque Serpent tentateur de la genèse biblique, Serpents Vautours de Sumer, serpents à Plumes d'Amérique, mais qui est donc ce Peuple Serpent dont on trouve trace dans toutes les mythologies ?
Des Serpents Partout
Les premiers empereurs chinois disaient descendre des dragons. En Inde, des familles de haute caste croient encore que leurs ancêtres sont des Dieux serpentiformes appelés "Nagas". Les Dogons du Mali prétendent que leur extraordinaire science astronomique leur vient de leurs ancêtres célestes à l'aspect reptilien, les "Nommos". Les Egyptiens avaient leur dieu serpent, Kneph, et les pharaons étaient souvent représentés avec des serpents.
Les Phéniciens avaient Agathodémon,En grec, le bon génie un ophidien. Les cultures d'Amérique centrale adoraient leur dieu créateur Quetzalcoatl, le serpent ailé, tout comme Baholinkonga, le serpent à plumes des Indiens Hopi. Les adeptes du Vaudou ont un dieu serpent qu'ils appellent Damballah Wedo. Les Hébreux ont Nakhustan, le serpent d'airain. L'ancien dieu des îles britanniques, appelé Hu, était le maître dragon du monde. Le premier autel des Cyclopes à Athènes était dédié à Ops, le dieu-serpent.
Les Aborigènes d'Australie possèdent aussi leur mythe du Wagyl, un Dieu-Serpent.
Serpent Gnostique
Selon les gnostiques, les Serpents sont nos instructeurs, des démiurges qui ont façonné nos corps, mais pas notre âme, qui ne leur appartient pas, car elle est incréée. Nous sommes nés de la lumière, tout comme eux. Mais notre véhicule terrestre, ce triple corps de chair et d 'esprit, c'est à eux que nous le devons.
« La philosophie gnostique est née au début de l'ère chrétienne dans le bassin méditerranéen, principalement en Egypte, héritière de l'ancienne religion des mystères d'Isis.
Pour ses adeptes, l'homme est une émanation de la source unique de toutes choses et hérite d'une parcelle de cette perfection créatrice. Par contre, notre corps « a été façonné par des êtres néfastes, des usurpateurs qui se sont proclamés « dieux », les fameux Archontes. Yahveh est considéré par les gnostiques comme le chef des Archontes, le grand démiurge, créature maléfique par excellence. Au 4e siècle, l'affrontement entre les gnostiques et les pères de l'église fut violent et impitoyable.
La plupart des textes gnostiques ont été détruits et avant la découverte des fameux parchemins de Nag Hammadi en 1945, ce que l'on savait de la Gnose se limitait aux commentaires des chasseurs d'hérésie des premiers temps du christianisme. » (source)Karmaone et David Dennery, Nexus n°63 p.38 Ce qui est tout à fait dommage, car Jésus lui-même était gnostique. Paradoxe : pour sauver la religion du Christ, les pères de l'église ont dû inventer un personnage charmant qu'ils ont nommé Jésus. Avant ça, le Christ, c'était l'empereur Constantin...
Du temps de Jésus, le kali yuga n'avait que deux mille ans, à présent il en a le double. Bien peu de vérité surnage dans un océan d'erreurs. A quoi se raccrocher ? A rien sans doute et c'est bien ainsi. Revenons à ces êtres néfastes qui nous ont façonnés, puisque telle est la thèse gnostique. D'après Anton Parks, il y a là aussi une méprise. Les généticiens surdoués qui nous ont faits n'étaient pas si malfaisants qu'il y paraît de prime abord. La déesse-mère, pour Parks, est la déesse sumérienne Tiamata.
La plus sage des bêtes
C'est à elle que revient au premier chef le titre de serpent primordial. Au départ, ce qualificatif était positif, car "le serpent est la plus sage de toutes les bêtes des champs" dit la plus ancienne version de la Torah. La Bible, changeant un seul mot, dit tout le contraire : "le serpent est le plus rusé de tous les animaux". Ainsi le serpent est l'allié des hommes, créateur de l'espèce humaine. Il personnifie la déesse-mère Tiamata aidée par son fils Enki, que les Egyptiens appelleront Osiris, les Perses Oannès, et les Grecs Prométhée.
Chez les Dogons c'est Nommo ; chez les Méso-Américains c'est Quetzalcoatl et chez les Hindous, Vichnou. Il est le premier instructeur de notre espèce, comme Quetzalcoatl le serpent à plumes, comme Oannès, Nommo ou Vichnou les dieux-poissons. Il nous a toujours soutenu et pris notre défense quand d'autres dieux voulaient nous supprimer, comme Prométhée notre créateur prenant parti pour les hommes contre son oncle le puissant Zeus. Ou comme Osiris nous protégeant de Seth qui voulait notre perte.
Le Diable est la Bête
Ou comme Enki nous protégeant d'Enlil qui lui aussi voulait mettre fin à "l'expérience humaine". Comme on l'a déjà compris, toutes ces légendes se réfèrent à une histoire unique, et leur convergence plaident pour sa véracité. Alors comment se fait-il que le serpent, notre concepteur, notre allié, le plus sage des animaux, soit devenu le plus dangereux, la "Bête" identifiée à Satan dans nos religions "modernes" ? Selon les traducteurs des manuscrits de Nag Hammadi, ça s'explique par un glissement sémantique.
Le terme de Bête est la traduction de quasi-homophones en araméen : haywa signifiant bête, hawa' signifiant enseigner et hawya signifiant serpent. Les dieux généticiens travaillent sur des génotypes humains que le texte appelle des modelages, "puis les autorités appelèrent la Bête pour qu'il corrige les erreurs de leurs modelages". La bête n'est pas maléfique puisqu'elle corrige les erreurs des apprentis-sorciers. "Le véritable sens de la Bête, c'est l'Instructeur car il fut trouvé plus sage que tous" (source)Nag Hammadi NHC 118-25 à 30
La vraie genèse
Le serpent nous a créé, il fut notre instructeur et le voici devenu la Bête, le démon qui veut nous perdre. Le kali yuga a encore frappé ! On se souvient de cet épisode au paradis terrestre, quand le Serpent, vil tentateur, pousse Eve et Adam à goûter du fruit défendu. Voyons un peu à quoi ressemble la version gnostique, qui est très proche de la version originale sumérienne : "Alors survint le sage entre tous, celui qui a été appelé la Bête, il leur dit : "Dieu vous a dit de ne pas manger de l'arbre de la connaissance ?"
Eve répondit : "Il nous a dit : Non seulement n'en mange pas, mais n'y touche même pas, sinon tu mourras." La Bête répondit : "Ne craignez rien, non seulement vous ne mourrez pas, mais vous aurez la connaissance.
Dieu sait que si vous en mangez, votre esprit s'éclaircira et vous deviendrez comme lui, vous saurez distinguer ceux qui sont mauvais de ceux qui sont bons. C'est par jalousie que Dieu veut vous empêcher d'en manger." En effet, quand ils en eurent mangé, la lumière de la connaissance les illumina. Eveillés, ils comprirent que leur honte était sans objet. Nus, ils se désirèrent et dans la lumière ils s'aimèrent. Ainsi, leurs créateurs étaient des hommes comme eux. Ils en conçurent un grand mépris. Ils avaient tout compris." (source)Nag Hammadi, NHC 119.15
Une fois encore, c'est un processus d'éveil qui est décrit ici. Et le serpent est l'initiateur, le passeur qui fait accéder à la lumière. Grosse différence avec la version biblique, qui suggère exactement le contraire ! Quel est donc cet arbre dont le fruit donne l'éveil ? Les sociétés primitives avaient un net penchant pour l'éveil, et tous les moyens étaient bons : la trépanation, les drogues, les transes musicales, une décharge électrique, le Vril d'un condensateur comme l'ankh ou l'arche d'alliance, ou le Vril de la foudre...
L'éveil serait-il aussi comestible ?
Dans l'épopée de Gilgamesh, quand le roi géant découvre que les dieux ne sont que des hommes, il est très déçu lui aussi. Leur longévité et leur jouvence proviennent d'une potion magique. Une décoction de plante leur donne des siècles de jeunesse. Mais elle ne les rend pas meilleurs pour autant. Est-il possible qu'un aliment donne l'éveil ? D'après le texte, ce serait un fruit ou autre produit d'un arbre, une graine, une fleur, ou autre ? De quelle plante ? On se le demande.
Pourquoi le Serpent est-il le symbole de Tiamata ? Il y a bien l'homophonie entre Bête, Serpent et Instructeur. Y aurait-il d'autres raisons ? Anthony West en donne une bonne : le serpent, c'est la double hélice de l'ADN, sur laquelle a travaillé Tiamata la Grande Déesse. C'est aussi la double hélice de certaines galaxies et c'est encore la queue ondulante des comètes, d'après Vélikovsky. Nous sommes issus d'un grand Serpent dans le ciel, tous autant que nous sommes, les dieux comme les hommes.
Il y a un autre serpent que celui de l'ADN ou de la comète. Il est en nous comme l'ADN et il est aussi dans le ciel comme la comète, mais il n'est ni l'un ni l'autre. Il a un rapport étroit avec l'éveil, à tel point qu'il en est la cause, ou la manifestation.
Dans le ciel, le serpent vif-argent de l'éclair est-il la cause ou la manifestation de l'orage ? Un serpent dort en nous comme la foudre dort avant l'orage. Où se cache-t-elle ? En haut du cumulo-nimbus ou en bas, dans la terre assoiffée qui l'appelle ?
Le serpent du ciel est énergie pure. Celui qui dort en nous l'est aussi. Il dort en attendant l'éveil. Son éveil qui sera le nôtre. Lové à la base de notre colonne vetébrale, dans la dernière vertèbre, le coccyx, il dort. On disait au moyen-âge que tous les os peuvent brûler sauf cette dernière vertèbre. Le coccyx était réputé incombustible, la kundalini des sorcières brulées vives était indestructible. De nos jours, les employés des crematoriums ne confirment pas cette croyance. Sans doute leurs fours sont-ils trop chauds ?
Unis Sur Terre
Quand le serpent de la Kundalinî se déploie, son énergie puissante irrigue nos chakras, leur giration la transmute de seuil en seuil et par la porte étroite de la fontanelle nous sommes connecté à l'Energie Universelle, la foudre divine. Quand le serpent de la foudre embrasse le serpent de la Kundalinî, notre esprit épouse le Saint Esprit, la clarté nous illumine, les pleins pouvoirs nous sont rendus. Le Peuple Serpent était ce peuple d'éveillés qu'on a pris pour des dieux car leur puissance était immense et leur supériorité indiscutable...
Le jour se lève. La foule est solitaire.
Et demain ? Sera-t-elle enfin solidaire ?
Des millions d'éveillés font tourner les chakras de la terre. Depuis peu, les animaux ont eux aussi une âme individuelle. Certains parmi nous l'ont déjà noté. Des millions d'éveillés, femmes, enfants, hommes, chats, chiens, chevaux, lapins et hirondelles. Leur foule est le nouveau prophète. Unis sur terre, ils sont le levain qui fait monter la pâte. Quand le serpent planétaire va se déployer dans la biosphère, ce sera la fin du temps circulaire. Le vrai début.
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