LE VIAGRA CONTRE LES DOULEURS DES RÈGLES


COMMENTAIRE D’OLIVIER SOULIER

Encore un effet qui trace le profil d’action de cette molécule et crée des liens de similitudes entre des pathologies apparemment sans lien.

Le «Viagra» ou Sidénafil a été crée au départ pour une action vasodilatatrice sur les coronaires. Cela parle de conflit de territoire amoureux ou sexuel. Finalement dans les expérimentations avant mise sur le marché il montre des actions fortes sur l’érection masculine. Il est mis sur le marché dans ce sens. Viagra est l’abréviation de «Virilité – Niagara», n’oublions pas cette deuxième action sur la femme.

Une autre action est découverte par hasard, une action positive allant jusqu’à des guérisons sur les leucémies myéloïdes chroniques ( disparition des blastes, Quotidien du Médecin).

Il montre aussi une action sur les Mélanomes cancers de la peau. Figaro 21 nov 2011. (Viktor Umansky,)

Complétons ce tableau par une action sur l’hypertension artérielle pulmonaire.  HTAP. Action bien connue et utilisée. 

Nous connaissons le lien Médiator HTAP.

Le Médiator est un coupe faim qui donne de l’HTAP comme effet secondaire. Cela fait un lien entre l’alimentation et la sexualité. Cela renvoie à une alternance entre désir sexuel et alimentaire. La frustration de l’un peut se compenser par l’autre.

Nous voyons ainsi se dessiner un profil d’action. Celui du champ du désir. Celui de laisser passer la vie sans tenter de la contrôler (comme dans les maladies coronariennes).

Il se marque au niveau érection pour les hommes, coronaire pour les deux, et sur le poids et les désirs alimentaires. Les douleurs de règles apparaissent pour ce qu’elle sont: des blocages à laisser passer la vie et le désir. 

Et dans sa forme plus profonde nous entrons dans l’intime de chaque être, avec l’HTAP. Le souffle de vie insufflé dans les narines d’Adam. Mais aussi ce lien transgénérationnel qui peut bloquer pour chacun un accès plus libre à son désir, une impuissance, un désir de posséder, de contrôler pour se protéger de la peur de la liberté de la vie et des humains.

Olivier Soulier.

L’ARTICLE

Damien Mascret évoque dans Le Figaro « la publication dans Human Reproduction d’une étude originale – et préliminaire – qui ne manquera pas de retenir l’attention des millions de femmes qui souffrent de douleurs pelviennes au moment de leurs règles ».
Le journaliste explique que « des chercheurs du Centre de médecine de la reproduction de Zagreb (Croatie) et du Penn State University College aux États-Unis ont eu l’idée d’étudier l’efficacité d’un comprimé de 100 mg de Viagra contre les douleurs menstruelles ».
« Pourquoi le Viagra ? Tout simplement parce que le médicament favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, et que l’un des mécanismes impliqués dans la survenue des dysménorrhées est justement la contraction des vaisseaux (vasoconstriction) sous l’effet d’un excès de prostaglandines au moment des règles », relève Damien Mascret.
Le journaliste note que « les résultats de l’étude, conduite sur un petit groupe de 25 femmes en bonne santé et âgées de 18 à 35 ans, montrent un effet supérieur du Viagra sur celui du placebo auquel il était comparé sur l’atténuation de la douleur. Un bénéfice observé aussi bien après 1, 2, 3 ou 4 heures. Et surtout, un effet qui ne s’est pas accompagné des effets indésirables qu’induit parfois le Viagra pris par la bouche, notamment les maux de tête ».
Damien Mascret précise en effet que les patientes de l’étude ont « utilisé le Viagra comme un ovule au lieu de le prendre par la bouche comme le font les hommes qui souffrent de trouble de l’érection. […] L’absorption vaginale du médicament semble tout aussi efficace mais avec moins d’effets indésirables ».
Le journaliste indique cependant que « les auteurs, dirigés par le Pr Romana Dmitrovic, reconnaissent qu’il s’agit d’un tout petit groupe et qu’il faudra confirmer ces résultats sur une plus vaste population. Ils reconnaissent aussi n’avoir pas mesuré si le Viagra n’entraînait pas des règles plus abondantes, ce qui est possible étant donné la vasodilatation induite ».
« Enfin, ils précisent que les dysménorrhées traitées ne devaient pas être secondaires à des causes bien identifiées, comme l’endométriose, le syndrome du côlon irritable, ou encore les kystes ovariens », conclut Damien Mascret.

Le Figaro

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