Amma en France 2013
Amma sera en France en octobre prochain :
- à Pontoise les 17-19-19 octobre 2013 - Hall St Martin - Parc des Exposition, allée Jules César
- à Toulon les 4-5-6 novembre 2013, au Zénith
- Amma la Multinationale du câlin (article paru sur lemonde.fr)
- Le futur de cette planète dépend de femmes (discours à l'ONU)
- Reconnaissance de l'ONG "Embracing the world" par les Nations Unies
Voici une des rare interview en français d'Amma réalisée par Lilou Macé en 2012
Amma parcourt le monde sur tous les continents. Mata Amritanandamayi est connue dans le monde comme Amma, ou mère, pour son amour désintéressé et la compassion envers tous les êtres. Sa vie entière a été consacrée à soulager la douleur des pauvres et ceux qui souffrent physiquement et émotionnellement.
Tout au long de sa vie, Amma a embrassée et consolée plus de
32 millions de personnes.
Amma inspire,
soulèvements, et transforme par son étreinte physique, sa sagesse spirituelle
et à travers ses organisations caritatives mondiales, appelées Embracing the World.
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Lorsqu'on lui a demandé où elle reçoit l'énergie pour aider tant de gens,
elle répond:
«Là où il y a l'amour vrai, tout est facile."
Alors Amma est largement considérée comme l'un des plus
grands chefs spirituels de l'Inde, Amma dit que sa religion est l'amour. Elle
n'a jamais demandée à quelqu'un de changer de religion mais seulement à
contempler les principes essentiels de leur propre foi et d'essayer de vivre en
conséquence.
“ Om Lokahah Samastah Sukhino Bhavantu ”
“Que tous les êtres trouvent le bonheur”
Au matin du 27 septembre 1953, dans un petit village de la
côte du Kérala au Sud de l'Inde, au sein d'une famille d'humbles pêcheurs,
naquit une petite fille au teint étonnamment bleu-foncé. Ses parents
l'appelèrent Soudhamani. Alors que les bébés, d'ordinaire, pleurent à la
naissance, Soudhamani vint au monde avec un sourire radieux, comme pour
annoncer la joie qu'elle allait bientôt apporter au monde.
Pour Amma, la religion est un art de vivre qui s’exprime au
travers de l’amour et de la compassion de ceux qui vivent en harmonie avec ses
principes.
D’où l’importance fondamentale qu’elle accorde au service
désintéressé et l’extraordinaire développement des œuvres caritatives qu’elle a
initiées.
Ces actions charitables, accomplie dans le cadre d’une
démarche spirituelle, sont considérées comme un moyen puissant pour l’individu
d’accéder à sa dimension spirituelle et de développer un cœur aimant envers
tous les êtres.
Amma insiste également sur l’importance de la spiritualité
comme moyen de mener une vie consciente, juste et heureuse. Au-delà l’objectif
de la spiritualité est d’atteindre, ultimement, la réalisation du Soi. Car
d’après Amma, Dieu est en nous. Le découvrir est le but de la vie.
A une époque où l'intellect domine, Amma s'inquiète de voir
que si la faculté de raisonner est bien développée, les cœurs sont souvent
secs. Son enseignement est un appel au retour des qualités du cœur dans la vie
quotidienne. Pour construire une société paisible et prospère, il est
indispensable que nous ayons conscience des vérités spirituelles universelles
et que nous éprouvions la compassion qui en découle.
Amma guide ainsi des milliers de personnes vers cet
objectif. Des centaines de moines, femmes et hommes, ayant fait vœu de service
et de renoncement, vivent et travaillent à ses côtés, au sein des institutions
charitables ou des centres spirituels qu’elle a fait édifier dans le monde
entier.
Un journaliste posa une question à Amma : « Amma, vous avez
des dévots dans le monde entier. Est-ce que tous vous vénèrent ?
– C’est moi qui les vénère, répondit-elle. Pour moi, ils
sont tous Dieu. Le Dieu d’Amma ne demeure pas là-haut dans les cieux. Mon Dieu,
c’est vous tous, c’est tout ce que l’on voit. »
Ma religion est l'Amour. "
" L'amour est notre véritable essence.
L'amour ne connaît pas de frontières de caste, de religion,
de race ou de nationalité.
Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de
l'amour. "
Amma
Amma
Amma, la multinationale du calin
Le Monde.fr | 26.10.2011 à 18h32 •
Par Thomas Monnerais
Le lieu est indiqué à l'aide d'une pancarte jaune fluo
cartonnée, accrochée à un lampadaire. N'y figure qu'un nom : Amma. Dans le hall
des expositions de Pontoise, en banlieue parisienne, c'est l'effervescence.
Mardi, à 10 heures, des dizaines de personnes s'y pressent, ôtent leurs
chaussures et les rangent sur des étagères de fortune. Certains tirent des
valises, d'autres portent des coussins. C'est qu'il va falloir être patient et
attendre son tour. Amma, la dame qu'on vient voir, ne reçoit que sur rendez-vous.
Amma (terme qui signifie "mère" en hindi) est
indienne, la cinquantaine souriante. Sur son front, un point rouge cerné de
blanc, à ses poignets, une demi-douzaine de bracelets, à la narine, un piercing
en forme d'étoile. Depuis vingt-cinq ans, des millions de personnes sur la
planète, des Etats-Unis au Kenya en passant par le Japon, n'attendent de sa
part qu'un geste : une étreinte, son "darshan", sa marque de
fabrique.
Un acte d'amour, disent ses représentants français, tous
bénévoles. Amma, elle, a toujours la même réponse et file toujours la même
métaphore : "Il est dans la nature d'une rivière de couler. De même, il
est dans la nature d'Amma d'exprimerun amour maternel pour ses enfants."
Discours simpliste ? "C'est peut-être simple mais ça n'est pas
facile", rétorque Dipamrita, une Française aux longs cheveux blancs,
traductrice officielle d'Amma depuis vingt-cinq ans.
Sa légende est fermement établie. Née dans la campagne
indienne dans une famille de pêcheurs, Amma soigne sa mère souffrante, quand
elle est encore une enfant. De fil en aiguille, elle vient en aide à tout son
village, ce qui dans le système indien de castes est mal vu. Battue et méprisée
par les siens, elle commence à étreindre des personnes complètement étrangères
pour les réconforter. Aujourd'hui, elle en a fait son activité principale, neuf
mois par an, au cours de tournées mondiales dignes de Britney Spears.
Des centaines de personnes patientent en attendant
l'étreinte d'Amma, certains méditent, d'autres s'endorment.
A Pontoise, durant trois jours, 20 000 personnes –
majoritairement des femmes, plutôt âgées – ont attendu assises sur des chaises,
en rang deux par deux. Toutes les trois minutes, au signal lancé par des femmes
vêtues d'un sari blanc comme Amma, elles se lèvent pour s'asseoir sur la rangée
de devant. Toutes ont leur ticket en main, petit carré de papier distribué
gratuitement mais indispensable pour s'approcher d'Amma. Durant ces dizaines de
minutes d'attente pour une étreinte de quelques secondes, personne ne parle. On
médite, on se concentre. Les têtes qui penchent dangereusement laissent penser
qu'on s'endort aussi.
Pourtant tout a été organisé pour ne pas laisser poindre
l'ennui. Sur scène défilent des musiciens indiens mais aussi caribéens, des
danseuses. Aux murs des tentures à l'effigie des divinités indiennes, au sol
des tapis recouvrent la moquette rose. Plus haut, deux écrans géants diffusent
en direct les étreintes d'Amma mais personne ne les regarde.
"ELLE ME TRANSMET SA PAIX INTÉRIEURE"
Arrivés devant la reine du jour, les habitués – Amma vient
chaque année en France – s'agenouillent et enfouissent leur tête sous son
aisselle. Les néophytes, eux, sont guidés par "les monitrices du
darshan". Véritables gardes du corps malgré leur frêle physique, elles
n'hésitent pas à accélérer le mouvement en appuyant sur les têtes pour les
baisser, en relevant avec poigne ceux qui se perdent dans l'odeur de lessive du
sari d'Amma.
"A cinq mètres d'elle, je ressentais de la chaleur,
j'avais envie de pleurer. Quand elle m'a serrée dans ses bras, je me suis
sentie immédiatement apaisée, raconte Stéphanie, trentenaire aux yeux bleus
perçants, juste après son passage. Mais ça ne marche pas avec tout le monde,
j'ai amené des copines qui n'ont rien ressenti."A ses côtés, son
compagnon, surpris par tant d'enthousiasme, confirme. Derrière son appareil
photo, ses moues restent dubitatives, lui n'a pas été envahi par un sentiment
de plénitude.
Les adeptes d'Amma ont du mal à mettre des mots sur ce
qu'ils ressentent au moment de l'étreinte.
Il est difficile pour les "fidèles" (aucun terme
ne les définit vraiment) de mettre des mots sur ce qu'ils ressentent au moment
de l'étreinte. Ceux qui reviennent sont l'apaisement, parfois, l'amour,
souvent, la quête de spiritualité, toujours. "J'ai nourri un long parcours
spirituel tout au long de ma vie, explique Nicole, 63 ans. Mais sa simple
présence me révèle ce qu'il y a de plus profond en moi. Avec elle, la
souffrance disparaît, elle me transmet sa paix intérieure." Preuve de son
engagement, Nicole, pédicure-podologue de son état, est venue les trois jours,
même sans étreinte. "Mais je ne suis pas une illuminée",
prévient-elle, pour se prémunir contre les esprits chagrins.
"Le public, sensible au discours et à l'action d'Amma,
est le même que celui qui était intéressé par l'Inde et sa spiritualité dans
les années 1970, résume Nadine Weibel, anthropologue du fait religieux à
l'université de Strasbourg. Cet engouement occidental pour Amma s'inscrit dans
le renouveau du religieux, où chacun se crée sa propre religion."
SARIS EN SOLDE !
Amma, non plus, n'a rien d'une illuminée, malgré elle c'est
une business woman. Assise au pied de la scène, sur son fauteuil en bois, elle
enchaîne les étreintes. Une véritable machine à câlins, qui ne s'arrête plus.
"Elle ne prend jamais de pause", assure Dipamrita. Parce qu'elle n'en
ressent pas le besoin mais aussi parce qu'il faut satisfaire la foule.
Ces millions d'étreintes – à raison d'un million par an –
financent indirectement une ONG, véritable multinationale du caritatif.
Embracing the World ("étreindre le monde") intervient dans des
domaines aussi variés que la protection de la planète, la promotion du droit
des femmes ou encore l'éducation des plus jeunes, et ce sur tous les continents.
L'essentiel est financé par les dons des participants, le
reste des recettes provient de la vente de produits dérivés. Saris (en solde, à
Pontoise !), étoles, livres de prière traduits dans toutes les langues, CD et
DVD. Mais aussi tee-shirts, sacs à main, porte-clés, statues, peluches, cartes
postales, encens, pierres, bijoux et même des montres à l'effigie d'Amma sont
vendus toute la journée dans un coin de la salle par des dames – toujours
vêtues de blanc.
Impossible de connaître le montant des fonds que brasse
Embracing the World. Seule indication, fournie par une bénévole, "notre
coût de fonctionnement représente 5 % des dons, le reste ne sert qu'aux
actions". Quant à Amma, l'argent n'est pas son problème. "L'amour ne
se paie pas, une mère ne fait pas payer son lait maternel à ses enfants",
dit-elle, tout en étreignant un jeune couple, venu lui présenter son
nouveau-né.
Dans ses livres, ses conférences données à l'ONU ou dans de
prestigieuses universités, Amma tient un discours qu'il est difficile de
critiquer. Qui oserait dire qu'il ne souhaite pas plus d'amour et de bonheur
sur terre ? "Attention à l'ethnocentrisme, met en garde Nadine Weibel,
Amma est dans la pure traditon hindoue et c'est une véritable figure en Inde.
Ce qui peut nous paraître étrange ou simpliste est en fait le fruit d'une
tradition millénaire."
Thomas Monnerais lemonde.fr
Le futur de cette planète dépend des femmes (discours à l'ONU)
Allocution d'Amma aux Nations Unies
Le futur de cette planète dépend des femmes Extraits du
discours prononcé par Amma, Palais des Nations, ONU, Genève, Le 7 Octobre 2002.
A l'invitation de Kofi Annan Secrétaire Général des Nations-Unies, prix Nobel
de la Paix 2002.
« On a longtemps cru
que les femmes et les cultures au sein desquelles elles vivaient
s'éveilleraient grâce à l'éducation et au développement matériel.
Mais le temps nous a montré que cette conception largement
répandue était trop limitée.
C'est seulement si les femmes, tout en ayant une éducation
moderne, assimilent la sagesse éternelle de la spiritualité, que la puissance
contenue en elles s'éveillera et qu'elles pourront passer à l'action.
Aujourd'hui encore, les coutumes primitives inventées par
les hommes pour exploiter les femmes et les soumettre restent en vigueur. Les
femmes et leur mental sont prisonniers de ces coutumes, véritables toiles
d'araignées. ...
Amma expliqua que nous vénérons un Dieu qui est au-delà de
toutes les différences, qui ne fait pas de distinction entre le masculin et le
féminin.
Il s'avéra que la majorité des gens soutint cette innovation
révolutionnaire.
Ces interdits imposés aux femmes n'ont en vérité jamais fait
partie de la tradition ancienne de l'Hindouisme.
Selon toute probabilité, ces règles ont été fabriquées par
des hommes afin d'exploiter et d'étouffer les femmes.
Lequel de nos yeux est le plus important, le gauche ou le
droit? Ils ont tous deux une importance égale.
Il en va de même du statut des hommes et des femmes au sein de
la société.
Que vous soyez un homme ou une femme, votre véritable
humanité sera révélée seulement quand vos qualités féminines et masculines
s'équilibreront.
Les femmes sont l'énergie et le fondement même de notre
existence en ce monde.
Quand les femmes perdent contact avec leur être profond,
l'harmonie du monde est anéantie pour laisser place à la destruction.
Il est donc crucial
que les femmes fassent tous les efforts possibles pour redécouvrir leur nature
fondamentale, car c'est seulement ainsi que nous pourrons sauver le monde ... »
Sites officiels concernant Amma :
http://www.amma.org/ http://www.amma-europe.org/
http://www.amma.org/amma/un.html
Les discours d'Amma à l' O.N.U :
http://www.amma-europe.org/french/Pre...
- Reconnaissance de l'ONG d'Amma "Embrassing the world' par l'ONU
Les Nations Unies accordent le statut de consultant spécial au M.A. Math
24 juillet 2005, ville de New York, NY, quartier général des
Nations Unies
Aujourd'hui, les Nations Unies ont fait part de
l'attribution éminente du statut de Consultant Spécial des Nations Unies au
Mata Amritanandamayi Math au Conseil Economique et Social des Nations Unies
(ECOSOC). Le comité composé de 19 pays membres des Nations Unies a recommandé
au ECOSOC le 21 juillet 2005 d'accorder le statut de consultant au M A Math. Le
M A Math a été en première ligne des efforts de secours lors du récent tsunami
et des activités humanitaires en Inde. Ce statut important fournira des
opportunités de collaborations, en particulier pour les efforts de secours en
cas de désastre et l'accomplissement des Objectifs de Développement du
Millénaire des Nations Unies.
Actuellement, il y a 2719 ONG ayant le statut de consultant
dont 30 ont leur quartier général en Inde. La grande majorité des ONG sont de
petites organisations spécialisées répondant à des besoins spécifiques des
Nations Unies. M.A. Math est la seule qui fasse un travail humanitaire à grande
échelle, y compris les efforts de secours du tsunami, et cela pour un coût très
serré et avec une grande efficacité.
Un ancien directeur de l'UNESCO (une agence des Nations
Unies), Mr Felix Marti, voit en Amma " les fondations du monde que nous
nous sommes engagés à faire. "
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