Delphine Batho : le lobby du gaz et huile de schiste militait depuis des semaines contre elle
Dans une conférence de presse, l'ex-ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, remerciée pour un « manque de solidarité » a révélé les liens très étroits entre l'Elysée et l'entreprise Vallourec, intéressée au développement du gaz et huile de schiste, énergie très polluante, contre laquelle elle avait mis son veto.
Selon elle, ce lobby aurait eu sa peau.
Delphine Batho a accusé des lobbies, « certaines forces économiques » liées notamment au gaz et huile de schiste et au nucléaire, d'avoir « voulu (sa) tête.
« Est-il normal que le patron de l'entreprise Vallourec directement intéressé par l'exploitation des gaz de schiste ait pu annoncer ma marginalisassions des semaines à l'avance devant des responsables de son entreprise aux USA* ? », a-t-elle demandé, en s'appuyant sur un article de Challenges faisant état d'une déclaration en ce sens du PDG de Vallourec.
Philippe Crouzet réunissait des journalistes en privé pour leur dire à quel point elle était incompétente. Son tort à ses yeux : refuser le gaz de schiste pour préserver l'environnement en France. « De quelle information disposait-il pour être si sûr de lui ? ».
La ministre de l'Ecologie a alors frappé fort en révélant que le lobby du pétrole et du gaz de schiste s'était infiltré jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir puisque François Hollande a choisi comme directrice de cabinet Sylvie Hubac, qui n'est autre que la femme du PDG de Vallourec Philippe Crouzet !
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