Mon docteur Indien
Ce film nous emmène dans le sud de l'Inde, sur les pas d'un duo surprenant et improbable : le professeur Thomas Tursz, célèbre cancérologue français et directeur de l'Institut Gustave-Roussy, à Villejuif, mû par le désir de confronter ses connaissances, y est entraîné par Nella Banfi, son ancienne patiente qui a soigné son cancer grâce à la médecine indienne. Cette histoire est celle d'une femme qui a vécu le parcours éprouvant de la médecine moderne, de la chirurgie, des traitements et du doute. Et qui a finalement choisi une voie différente, mais complémentaire de celle qu'on lui proposait. Et a vaincu la maladie. C'est une démarche étonnante et inattendue : celle d'un éminent docteur au sommet de ses connaissances, qui part à la découverte d'une médecine qui, apparemment diffère radicalement de la sienne.
Ni donneur de leçons, ni prescripteur, Mon docteur indien est aussi l'histoire d'un métissage de cultures, d'une mondialisation positive, où des approches différentes se rencontrent pour mieux s'enrichir. Le film explore les ponts qui existent entre la médecine traditionnelle, la science et la médecine moderne, qui s'accordent à repositionner le patient au coeur du processus de guérison pour soigner la personne et non la maladie.
(France, 2012, 84mn)
ARTE F
ARTE F
Date de diffusion :du Jeu., 6 juin 2013, 22h39 jusqu'au 13 juin en postcast
Extraits
« Selon notre vision de la vie, le cancer est une
maladie à part. Cela signifie qu’il faut l’approcher, d’une façon différente.
Vous avez tendance à croire que chaque maladie à une cause et vous traiter la
maladie. Mais quand nous traitons le cancer, nous abordons la personne en tant
que 3 individus distincts : l’individu physique, celui du corps, l’individu
dans son intellect, et ce qu’est la personne dans son corps et dans sa tête. On
peut appeler ça l’esprit ou l’âme. Le cancer trouve son origine dans l’âme. Il
finit par c manifester dans le corps. Ainsi tout remède contre la cancer
commence avec l’âme. On utilise aussi la nourriture et les médicaments. Dans le
cas de Nella, c’était l’ayurveda.
L’ayurveda soigne la personne et non la maladie. Le mot en
soit est fascinant : AYUR signifie la vie, et VEDA la connaissance. On a
différentes énergies fondamentales qui font fonctionner le corps et la tête. En
cas de déséquilibre, cela se manifeste en tant que maladie. C’est notre point
de vue.
Nella :« Je pense que c’est moi qui est décidée de
vivre, et il m’a aidé à comprendre ce qu’était la vie. Pour moi la seule chose
à comprendre est : si on veut vivre que veut-on faire de sa vie ? C’et
tout. »
Mon nom est Rotodgata
Mahasthita, je suis moine depuis plus de 22 ans. Avant ca, et pendant près de 10
ans, je menais une vie monastique. Et durant une partie de ces années, j’étais également ingénieur pour la région. Je
pratique et j’enseigne la méditation depuis presque 35 ans.
En 2002 un groupe de français est venu dans notre monastère,
appelé chez nous un ashram, c’est un lieu de retraite, un lieu où l’on peut se
reposer. Certains avaient des problèmes physiques, des maladies chroniques.
Habituellement nous les présentons à des médecins ayurvédiques. C’est comme
cela que j’ai connu Marinella. Nous
avons appris qu’elle avait un cancer. Comme je l’ai expliqué nous tenons compte
de trois éléments : l’individu
physique, celui du corps, l’individu dans son intellect, et ce qu’est la
personne dans son corps et dans sa tête.
Nous avons donc essayé de changer sa vision de la vie
Nella :il m’a aidée à comprendre que j’avais un problème. Dr Tursz quand je suis venue vous voir j’étais sûre d’avoir une maladie. Quand j’ai parlé avec Rotodgata, il m’a dit : « oublions la maladie. Où et le problème ? Pour vous Dr c’est impossible !
Rotodgata : En premier lieu nous essayons de gagné l’amitié de la
personne. Sa confiance. Nous n’avons pas de méthodologie. On interagit, et on s’adapte.
Quand j’ai affaire à une personne aussi réceptive que Nella, je n’ai pas besoin de lui démontrer ma foi en
un système.
Beaucoup pensent qu’ils ne méritent pas de vivre, qu’ils
méritent leurs malheurs. J’explique qu’ils ne méritent en rien de ce qu’il leur
arrive, sauf un choix conscient. Une
fois que la maladie s’est déclarée, le traitement ne doit pas se restreindre à
l’âme, il faut aborder le problème dans la tête, puis corriger les problèmes du
corps. Pour cela il faut un système et une personne qui s’associent. L’ayurveda
s’intéresse à la personne, et non à la maladie. Nella à donc vu un médecin
ayurvédique.
Mais traiter le cancer par le corps ne suffit pas. Je ne
demande pas d’arrêter le traitement allopathique, je ne demande rien, je
complète avec les médicaments ayurvédiques.
Ce type de médicament tente de corriger le corps, de ramener l’équilibre dans l’énergie physique. Cette médecine peut accompagner l’allopathie, afin d’éliminer les effets secondaires. Les remèdes spirituels et intellectuels que nous proposons tout comme nos médicaments, ont tous une action très lente. Il faut du temps pour obtenir des résultats, aussi il est difficile de rester confiant aussi longtemps. Là l’allopathie a son utilité car elle apporte des résultats mesurables rapidement. Il ya deux sorte de sciences : la science subjective et la science objective, le cancer doit être traité de façon subjective. Chaque patient, chaque système est différent. Une même système varie selon la personne. La science objective est différente : un seul traitement fonctionne de la même façon pour tout le monde. Allons voir le médecin ayurvedique qui a soigné Nella.
Ce type de médicament tente de corriger le corps, de ramener l’équilibre dans l’énergie physique. Cette médecine peut accompagner l’allopathie, afin d’éliminer les effets secondaires. Les remèdes spirituels et intellectuels que nous proposons tout comme nos médicaments, ont tous une action très lente. Il faut du temps pour obtenir des résultats, aussi il est difficile de rester confiant aussi longtemps. Là l’allopathie a son utilité car elle apporte des résultats mesurables rapidement. Il ya deux sorte de sciences : la science subjective et la science objective, le cancer doit être traité de façon subjective. Chaque patient, chaque système est différent. Une même système varie selon la personne. La science objective est différente : un seul traitement fonctionne de la même façon pour tout le monde. Allons voir le médecin ayurvedique qui a soigné Nella.
Dr Vaidyan Gangadharan Nair, dir CNclinic Kerala. J’ai
prescrit 2 médicaments à Nella, une décoction Varanadi kashayam et
Chandraprabha. Le kashayam est une décoction composée de nombreuses herbes. Et le
chandraprabha est un comprimé composé d’herbes. Toutes ces herbes poussent chez
nous et nous fabriquons nos médicaments.
Si on explique la couleur d’une
fleur en termes chimique, ou les pigments en nombre de pixels…ou le parfum, l’analyse
chimique du parfum, mais le parfum lui-même, le mélange, le contraste, tout ne
peut être exprimé de façon logique. L’allopathie est toujours logique, mais l’ayurveda
ou d’autres approches sont plus de l’ordre des sentiments d’un tout. ..
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