Enfin un Président de la République NORMAL ! oui mais... en Uruguay


PJosé Mujica

José Mujica Cordano, surnommé « Pepe Mujica », est un homme d'Etat uruguayen, né à Montevideo le 20 mai 1935. Il a été élu président le 29 novembre 2009. Wikipédia
Naissance 20 mai 1935 (77 ans), Montevideo
Parti Front large
Mandat présidentiel 1 mars 2010 –




Uruguay: Jose Mujica, le «président le plus pauvre du monde» slate.fr

Jose Mujica célèbre son élection à la présidence de l'Uruguay le 29 novembre 2009 à Montevideo, REUTERS/Andres Stapff
En France comme dans la plupart des pays, le train de vie et le salaire du Président fait l’objet d’interminables débats, une partie des citoyens estimant que les avantages matériels de celui qui est à la tête de l’Etat le rendent complètement déconnecté de leur vie quotidienne.
Mais s’il y a un pays où ce débat n’a pas lieu d’être, c’est bien l’Uruguay, rapporte la BBC, qui est allée rencontrer chez lui le seul président au monde qui vit dans une ferme délabrée et reverse la grande majorité de son salaire à des œuvres caritatives.


Jose Mujica a refusé la luxueuse résidence habituellement réservée aux présidents uruguayens et a choisi de rester sur la ferme de sa femme, au bout d’un chemin de terre près de la capitale Montevideo. Il tire son surnom du fait qu’il reverse 90% de son salaire mensuel de 9.300 euros à des œuvres caritatives en faveur des pauvres ou des petits entrepreneurs. Le salaire qu’il lui reste correspond à peu près au revenu moyen d’environ 600 euros. Et il ne semble manquer de rien:
«J’ai vécu comme ça la plupart de ma vie. Je peux vivre avec ce que j’ai.»
Sa déclaration de patrimoine, une obligation pour les élus uruguayens, s’élevait à 1.411 euros en 2010, soit la valeur de sa Coccinelle Volkswagen 1987. Cette année, il y a rajouté les biens de sa femme (du terrain, des tracteurs et une maison), amenant son total à 168.000 euros, une fortune toujours bien inférieure à celle de son vice-président ou de son prédécesseur.
Elu en 2009, Mujica a participé à la guérilla uruguayenne desTupamaros, un groupe armé d’extrême-gauche inspiré de la révolution cubaine. Il a reçu six balles dans le corps et passé 14 années en prison dans des conditions difficiles avant d’être libéré en 1985, quand l’Uruguay est devenue une démocratie. C’est en prison qu’il a développé sa philosophie de vie:
«On m’appelle le président le plus pauvre, mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui travaillent uniquement pour avoir un style de vie dépensier, et qui en veulent toujours plus. C’est une question de liberté. Si vous n’avez pas beaucoup de possessions, vous n’avez pas besoin de travailler comme un esclave toute votre vie pour les soutenir, et vous avez plus de temps pour vous-même.»
Le mois dernier, l’AFP lui consacrait également un article, rapportant le vaste débat politique qu’il a lancé sur «la production et la vente de cannabis sous contrôle de l'Etat, afin de lutter contre le trafic et la toxicomanie», à l’image de ce que propose Daniel Vaillant en France, ou encore son combat pour le droit à l’avortement. Sous son impulsion, le Congrès a récemment passé une loi impopulaire légalisant les avortements jusqu’à 12 semaines de grossesse.
Photo: Jose Mujica célèbre son élection à la présidence de l'Uruguay le 29 novembre 2009 à Montevideo, REUTERS/Andres Stapff



Un président exemplaire José Mujica

Cela  se passe loin, très loin de chez nous....Tellement loin qu'on n'en a jamais entendu parler; et pourtant  !
Vous avez entendu parler de l'Islande, qui a refusé de s'agenouiller devant  la finance, qui refuse également d'adopter une politique d'austérité comme dans les autres pays d'Europe  et qui va jusqu'à réécrire sa constitution, travail confié à une commission citoyenne tirée au sort...
Eh bien, il y a un autre petit pays qui pourrait inspirer les grands.. Il s'agit de l'Uruguay.
Comme notre travail pour les droits humains peut des fois nous amener à croire qu'il n'y a que des "pourris" dans la politique, je vous envoie une contre vérité dont on n'entend jamais parler dans les médias. 

José Mujica vit avec 680 € par mois, le salaire moyen de son pays    
« On m’appelle « le président le plus pauvre », mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui ne travaillent que pour essayer de garder un train de vie dispendieux, et en veulent toujours plus », dit-il. « C’est une question de liberté. Si vous n’avez pas beaucoup de biens, alors vous n’avez pas besoin de travailler toute votre vie comme un esclave pour les garder, et donc vous avez plus de temps pour vous-même », conclut-il.
Le seul "luxe" du président est une Coccinelle bleue, achetée en 1987. Il continue de vivre sur sa ferme et refuse d'aménager au Palais Présidentiel. 
Agriculteur de métier et membre de la guérilla pendant les années de la dictature militaire, il a reçu six balles dans le corps et passé 14 années en prison dans des conditions difficiles (isolement et torture) avant d’être libéré en 1985, quand l’Uruguay est devenue une démocratie. Il est devenu député en 1995, puis sénateur, Ministre de l'agriculture et Président en 2010.

 L’Uruguay fut l’un des premiers pays du monde à abolir la peine de mort, en 1907. Six ans plus tard, il autorisait les femmes à réclamer le divorce. Déjà en 1877 le pays avait décrété l’école publique, gratuite et quasi laïque, bien avant Jules Ferry. L'Uruguay est le pays le moins corrompu du continent sud-américain, et un des plus heureux.
Critiquant «l’hypocrisie» des sociétés modernes et des dirigeants mondiaux, José Mujica a  lancé en juin un vaste débat, qui a dépassé les frontières de ce petit pays de 3,3 millions d’habitants, sur la production et la vente de cannabis sous contrôle de l’État, afin de lutter contre le trafic et la toxicomanie. Projet très controversé même dans son pays.
Et enfin il a dépénalisé l'avortement sous certaines conditions et depuis octobre 2012 il est légalisé, même si Mujica reconnaît des blocages «philosophiques, religieux, intimes», jusque dans les rangs de son parti. Cette question «devrait être résolue par un vote direct de toutes les femmes d’Uruguay. Et que nous, les hommes, nous nous taisions!», s’emporte-t-il.
On parle toujours beaucoup de tous ces présidents plus ou moins indignes du globe. Alors rendons hommage à ce super président : "Pépé Mujica"!  Si tous les dirigeants de la planète pouvaient suivre son exemple….et si on rêvait un peu…

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dossier 1/4 - Dr. Judy Wood "Where Did the Towers Go ?" - WTC 11/09 - un ouvrage scientifique - une autre vérité

Le canon de Pachelbel, le son qui soigne