Bisphénol A: l’Anses met en évidence des risques potentiels pour la santé


Quel est le point commun entre une boite de conserve ou de soda, un Sexe-Toy et une bonbonne d'eau à disposition du public : Le Bisphénol A

Le Bisphénol A est un perturbateur endocrinien mis en évidence par le dernier rapport de l’Anses.,publié en ce mois d'avril
IL est partout et nous pouvons malheureusement détecter sa présence dans notre sang.




Les boites de conserves chauffées à haute température participent à cette pollution ainsi que les sodas en boites et les grosses bonbonnes d’eau que l’on trouve un peu partout pour nous rafraîchir. On le trouve au quotidien sur les tickets de caisse et de carte bancaire ainsi que dans  les sexe-toys dont l’utilisation  pénètre dans le corps à travers les muqueuses. 


Les sexe-toys seraient fabriqués à base de Bisphénol A, qui pénètre dans le corps à travers les muqueuses, bientôt le retour des jouets sexuels de papy et mamie ?


Les conséquences sont importantes, en effet une femme enceinte va transmettre ce bisphénol à son enfant qui pourra développer un cancer du sein dans sa vie avec une probabilité énorme de 23 % des scénarios d’exposition. Il est aussi mis en évidence les problèmes de fécondité, le rôle néfaste de se perturbateur endocrinien dans les gonades qui fabriquent les ovules et les spermatozoïdes. CR



France Inter : La tête au Carré réécouter de 3 mn à 17 mn
  • partager
  • Bouton d'affichage du menu partage




Aboutissement de trois années de travail, l’Anses publie aujourd’hui les résultats de l’évaluation des risques sanitaires associés au bisphénol A. Ce travail est accompagné de trois autres rapports : un état des lieux des alternatives potentielles au bisphénol A, une évaluation des dangers d’autres composés de la famille des bisphénols et un rapport sur les incertitudes entourant les perturbateurs endocriniens.

Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une expertise collective, pluridisciplinaire et contradictoire, par un groupe de travail spécifiquement dédié aux perturbateurs endocriniens, avec l’appui de plusieurs collectifs d’experts de l’Agence. Il s’est basé sur une revue de toutes les études disponibles au plan international et sur le résultat de campagnes de mesure diligentées par l’Agence sur la présence de bisphénol A dans les différents milieux auxquels la population peut être exposée. 
L’avis publié ce jour confirme les effets sanitaires du bisphénol A pointés par l’Agence en septembre 2011, en particulier pour la femme enceinte au regard des risques potentiels pour l’enfant à naître. Il prend en compte, pour la première fois, une estimation des expositions réelles de la population au bisphénol A par voie alimentaire, mais aussi par inhalation (via l’air ambiant) et par voie cutanée (au contact de produits de consommation). 
L’alimentation contribue à plus de 80% de l’exposition de la population. Les principales sources d’exposition alimentaire sont les produits conditionnés en boîtes de conserve (1) qui représentent environ 50% de l’exposition alimentaire totale. L’Agence a également identifié l’eau distribuée enbonbonnes de polycarbonate comme une source conséquente d’exposition au bisphénol A.
Les conclusions de l’évaluation des risques, réalisée sur la base des dangers identifiés à partir d’études conduites sur des animaux et de la caractérisation des expositions, montrent un risque potentiel pour l’enfant à naître des femmes enceintes exposées. Les effets identifiés portent sur une modification de la structure de la glande mammaire chez l’enfant à naître qui pourrait favoriser un développement tumoral ultérieur.  La mise en évidence de ces risques potentiels est néanmoins associée à un niveau de confiance qualifié de « modéré » par les experts au regard de l’état actuel des connaissances et des incertitudes. 
Par ailleurs, les travaux ont également conduit à identifier d’autres situations d’exposition, notamment liées à la manipulation de papiers thermiques (tickets de caisse, reçus de cartes bancaires, …), en particulier dans un cadre professionnel.
Les lacunes dans les connaissances relatives à d’autres populations sensibles, notamment les jeunes enfants, n’ont pas permis à l’Agence de mener à bien l’évaluation des risques pour ces populations.
Suite au précédent avis de l’Anses en septembre 2011, le Parlement a adopté en décembre 2012 une loi visant à la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A. Cette nouvelle législation devrait conduire à une baisse très significative du niveau d’exposition au bisphénol A, dont il conviendra d’évaluer l’impact dans le temps et de s’assurer de l’innocuité des substituts mis en œuvre. En particulier, en l’absence de données scientifiques complémentaires, l’Agence n’encourage pas à utiliser d’autres bisphénols comme solution de substitution au bisphénol A.
L’Agence rappelle, par ailleurs, la pertinence des recommandations pour le consommateur émises dans ses avis précédents.
Enfin, afin de lever les différentes incertitudes identifiées lors de ce travail, l’Agence formule également diverses recommandations pour améliorer l’état des connaissances :
En matière de recherche, l’Anses recommande d’acquérir des données scientifiques nouvelles sur la toxicité du bisphénol A en particulier pour les populations les plus sensibles, et de mieux caractériser les expositions.
Au plan méthodologique, l’Agence recommande de revoir la pertinence de l’utilisation de valeurs toxicologiques de référence ou de dose journalière tolérable pour des substances pour lesquelles les périodes de vulnérabilité ne sont pas toujours connues, mais aussi d’intégrer de façon systématique une analyse interdisciplinaire des incertitudes dans la démarche d’évaluation des risques.

(1) Sans distinction possible de la présence ou non d’un vernis susceptible de libérer du bisphénol A

Le bisphénol perturbe la toxicologie

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  • Mis à jour le 
Par 
Abonnez-vous
à partir de 1 €
 Réagir Classer Imprimer Envoyer
Partager   google + linkedin





Bisphénol.


Lorsqu'un scientifique déclare publiquement, et avec force, qu'une bonne majorité de ses pairs se trompent, trois hypothèses peuvent généralement être envisagées. La première est celle d'une révolution scientifique en cours, ou d'un grand virage épistémologique. Les autres possibilités - plus fréquentes - sont celles de l'erreur ou de la supercherie. A n'en pas douter, la conférence de presse donnée par Justin Teeguarden, chercheur au Pacific Northwest National Laboratory (PNNL), mi-février à Boston (Etats-Unis), assurant de l'innocuité du bisphénol A (BPA), appartient à l'un de ces trois registres... mais lequel ?
La question se pose d'autant plus que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vient au contraire de conclure, dans son avis du mardi 9 avril, à la réalité du risque. Selon l'Anses, les enfants à naître de femmes enceintes exposées à des niveaux courants de BPA ont un risque accru de développer, plus tard dans leur vie, un cancer du sein (Le Monde du 10 avril).
Le risque est-il réel ou, comme l'assure Justin Teeguarden, fantasmé ? L'intervention du toxicologue américain, invité à s'exprimer au congrès annuel de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), a en tout cas été largement relayée par les médias. "Les doses de bisphénol A trop faibles dans la population pour être nocives", annonçait ainsi une dépêche reprise dans le monde entier. M. Teeguarden affirmait avoir passé en revue "150 étud...(la suite est réservée aux abonnés le monde .fr)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dossier 1/4 - Dr. Judy Wood "Where Did the Towers Go ?" - WTC 11/09 - un ouvrage scientifique - une autre vérité

Le canon de Pachelbel, le son qui soigne