Qui est le nouveau Pape François


François 1er, nouveau Pape ne reformera pas l'église catholique, faut il s'en étonner ?

 A 77 ans, d'une santé fragile, homme simple de tradition pure et dure, connu pour ses opinions anti-homosexuel et tout ce qui est en relation avec le sexe, c'est aussi un homme modeste et proche des déshérités, il va devoir affronter un Vatican déstabilisé par de nombreux scandales, et un système bien éloigné de ce qu'il a pu connaître. 

Cependant il a su composer avec la dictature argentine quitte à soutenir les  aumôniers militaires trop zélés, accusés de tortures envers les révolutionnaires qui luttaient contre le régime fasciste. 
On lui reproche aussi, de pas avoir  soutenu et avoir abandonné à leur triste sort les prêtres Jésuites des provinces reculées engagés avec les révolutionnaires en lutte contre cette même dictature fasciste.

Preuve qu'il sait gouverner et prendre des décisions de politique stratégique, difficiles. Sans doute cet épisode scabreux lui a valu cette nomination afin de gérer au mieux les 1,2 milliard de catholiques dans le monde, dans une sphère religieuse mal en point.

Son point fort c'est sa simplicité, et son approche humaniste des pauvres, il saura sans doute émouvoir les peuples en souffrance du monde entier. 
Déjà avoir pris le nom de François, en rappelant Saint François d'Assises, montre au monde l'axe qu'il se donne vers les plus déshérités. 

Dans un monde en crise majeure, où la pauvreté semble aussi envahir l'Europe, déjà après la Grèce, l'Espagne et le Portugal semblent très mal en point. L'Italie en manque de cohésion politique risque t-elle de suivre la mauvaise pente ?

Un Pape à l'image compatissante des pauvres, donnera-elle à l'église catholique une justification de son indifférence à l'évolution des meurs de la société civile ? Pas sûr !

E n tout cas la réforme de l'église attendra.

Voici un portrait de lui. 
CR

P.Jorge Mario Bergoglio, 77 ans, archevêque de Buenos Aires depuis 1998 et premier jésuite à avoir été nommé primat d’Argentine, en 2001. Né en 1936 à Buenos Aires, fils d’un
employé ferroviaire, il est d’origine modeste. Après un diplôme de technicien chimiste, il rentra au séminaire de la ville de Devoto (province de Buenos Aires). Puis en 1958 il s’intégra à la Compagnie de Jésus. Avec une licence en philosophie, il enseigna la littérature au célèbre collège de L’Immaculée à Santa Fé, dans la province du même nom. 

Quatre ans après son ordination en 1969, il fut nommé supérieur provincial des jésuites en Argentine, charge qu’il exerça pendant six ans tout au long d’une période difficile de la dictature dans le pays. Sa conduite à cette époque est sujette à polémique en Argentine en ce qui concerne la détention de deux prêtres, ultérieurement libérés. Les uns lui reprochent de n’avoir pas défendu les jésuites compromis socialement mais d’autres avancent qu’il a préservé la congrégation d’une crise majeure. 


Toujours près des plus déshérités 
Il fut ensuite transféré en Allemagne pour une longue période d’études, afin de compléter sa thèse doctorale. A son retour en Argentine, en 1981, il fut nommé proviseur du Collège Máximo de San Miguel et des facultés de Philosophie et de Théologie de l’USAL (Universidad de San Salvador, Buenos Aires). Puis, très rapidement, il se confina dans la province de Córdoba comme simple curé chargé d’une petite paroisse jésuite. En 1992 il revient à Buenos Aires à la demande de Antonio Quarracino, alors archevêque de la ville, qui se l’attache comme son évêque auxiliaire. 


Jorge Bergoglio soutient une doctrine conservatrice, particulièrement en ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie, le contrôle de la natalité, l’homosexualité et l’ordination des femmes prêtres. C’est un homme silencieux qui évite soigneusement aussi bien les médias que les hommes politiques. Il communique à travers ses homélies où il ne manque pas de dénoncer la corruption de la classe politique et la crise des valeurs de la société argentine. 
Ce prélat est très aimé et écouté par la classe moyenne appauvrie et par les déshérités dans, un pays où la moitié de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Lui vit très simplement : il a refusé d’habiter le somptueux petit hôtel de l’archevêché de Buenos Aires, il se déplace en métro en en bus et il dédie ses fins de semaine aux visites de paroisses défavorisées et des bidonvilles de la périphérie de la ville. 


Deux facteurs joueront contre lui à Rome : sa santé fragile (il n’a qu’un poumon, suites d’une opération subie à l‘âge de 20 ans) et son manque d’expérience dans les affaires centrales de l’Eglise. 

Suzanne THIAIS. (LPJ)  

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