Français, n'épargnez plus, dépensez votre argent

Les banques françaises regorgent de dépôts, les français ont peur de l'avenir et mettent de l'argent dans le bas de laine. Les banques battent tous les records d'épargne depuis 2010.

La France et un des seul pays d'Europe à avoir cette capacité d'épargne et ce coffre fort privé. Rassurant certes, mais l'état endetté est aux abois. la rigueur prônée par les banques, crée du chômage, installe un climat de peur, et sclérose les projets et la consommation des français. 

Résultat, les entreprises ont du mal à maintenir leur activité devant la frilosité de leurs clients. Ainsi la peur de lendemains difficiles, avec le réflexe, "j'épargne au lieu de consommer", de faire des travaux, d'acheter une nouvelle voiture, de changer de maison ou un d'appartement. nous entraîne dans une spirale de récession.

La Grèce, Chypre, le Portugal et l'Espagne vont mal, l'Italie pas très bien. 

L'état crée ses recettes avec la TVA et les impôts.

Le raisonnement est simple:
moins d'activité commerciale et plus de chômage = moins de rentrée fiscale, et l'impossibilité à l'état à rembourser ses dettes (les nôtres). 

Que se passera t-il si l'on continue à ainsi ? L'état en faillite va pomper votre épargne (comme à Chypre) pour payer ses dettes. 

Alors qu'il suffit de sortir votre argent de la banque et de continuer à investir dans vos projets et relancer ainsi l'activité économique de notre pays. Et puis quitte à se faire piquer son épargne par l'état en cas de coup dur, autant en profiter maintenant et relancer la machine économique.

Ce n'est pas caricatural, épargner par peur est une erreur qui peut coûter cher à nos emplois, à nos retraites, et à nos enfants aussi, qui ont besoin d'une société solide pour continuer à avancer
.CR




Le point.fr


Les
 Français ont choisi leur camp. Ils sont les fourmis de l'Europe. Depuis le déclenchement de la crise financière en 2008, ils épargnent toujours plus pour faire face à la montée du chômage et à la dégradation de la situation économique. En 2011, leur comportement de précaution a atteint des sommets : le taux d'épargne des ménages a battu un record depuis 1983, à 16,8 % (contre 15,1 % en 2007) de leur revenu disponible, c'est-à-dire une fois déduits les prélèvements obligatoires.Les ménages n'ont jamais autant épargné depuis 1983. Signe qu'ils n'ont pas confiance dans l'avenir.


Ce sursaut souligne à quel point 2011 aura été anxiogène pour les ménages français. L'année précédente, ils avaient, semble-t-il, commencé à reprendre espoir et à consommer, avant d'être ramenés à la dure réalité par le rebond de la crise. Le pic d'épargne a été atteint au deuxième trimestre de l'année dernière, avant de décroître légèrement les six mois suivants, notamment sous l'effet d'une baisse du pouvoir d'achat des ménages.
Dans sa dernière note de conjoncture, l'Insee voit une prolongation de cette tendance à la baisse de l'épargne en 2012, même si le taux devrait rester à un niveau élevé. L'institut explique cette prévision notamment par la mise en place de certaines mesures fiscales du gouvernement qui frappent les revenus orientés vers l'épargne (fin de l'abattement sur les plus-values immobilières, augmentation des prélèvements sociaux sur le capital). Dans ce contexte, celui-ci espère plutôt un rebond de la consommation des ménages pour stimuler l'activité.

Les livrets d'épargne privilégiés

En 2011, c'est surtout l'épargne non financière, en d'autres termes l'immobilier, qui a gonflé l'épargne des ménages. Ils ont aussi privilégié les livrets bancaires, type livret A (2,25 % de rémunération nette en 2011), au détriment d'autres placements, selon l'étude annuelle sur les placements financiers réalisée par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) et la direction générale des statistiques de la Banque de France. L'assurance-vie a ainsi connu une décollecte historique au dernier trimestre, même si elle continue à capter plus de la moitié du stock d'épargne financière des Français.
Ceux-ci sont parmi les plus précautionneux en Europe. Seuls les Allemands, les Belges et les Slovènes mettent davantage de côté que les Français, selon Eurostat. Mais une des grandes questions de la présidentielle n'en reste pas moins celle de l'orientation de cette épargne vers l'économie productive. Beaucoup d'analystes dénoncent une fiscalité qui favorise les placements sécurisés au détriment de la prise de risque et du financement des entreprises.

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