Teotihuacan
En 1919, l'un des plus grands inventeurs dans le domaine de l'électricité et du magnétisme, le Croate Nikola Tesla, faisait le point sur ses inventions. (source) Il a fallu plus d'un siècle pour que ses travaux passionnent une nouvelle race d'inventeurs. Mais pas les investisseurs.
Tesla
a surtout étudié les confins de l'électricité et du magnétisme, ce qui
fait de lui l'un des pionniers de la géo-énergie, aussi nommée énergie Vril.
Précisons que Tesla lui-même n'a jamais employé le terme de Vril, qui
est apparu après ses travaux. On peut tout de même le considérer comme
le premier explorateur de cette énergie ahurissante. Le premier pour
l'époque moderne, bien sûr. Car la haute antiquité nous en remontre sur le Vril, qui semble avoir été connu depuis l'époque sumérienne.
Les paratonnerres du temple de Salomon et du temple d'Uruk en sont des preuves tangibles. Mais Tesla n'a pas eu besoin de remonter jusque là. En tout cas, pas consciemment. Il lui a suffi d'une randonnée en montagne. A-t-il reçu une boule de foudre dans son corps ?
"Un jour que j'errais dans la montagne,
je cherchais à m'abriter d'un orage qui approchait. Le ciel se
chargeait de gros nuages et cependant la pluie ne venait pas, lorsque
soudain, il y eut un éclair
suivi d'un déluge. Cela me fit réfléchir. Les deux phénomènes avaient
manifestement une relation de cause à effet, et j'en arrivai à la
conclusion que l'énergie électrique impliquée dans la précipitation de
l'eau était insignifiante, mais que l'éclair jouait le rôle d'une
détente très sensible. Cela laissait entrevoir une formidable
possibilité de réalisation.
En produisant
un effet électrique approprié, nous pourrions transformer les
conditions d'existence sur toute la planète. Le soleil évapore l'eau des
océans et les vents la poussent sur des régions où elle demeure en état
d'équilibre instable. Si nous pouvions rompre cet équilibre quand
nous le désirons, nous pourrions maîtriser le flot de la vie : irriguer
les déserts arides, créer des lacs et des rivières et produire de la
force motrice à volonté. Ce serait la manière la plus efficace de mettre
le soleil au service de l'homme." (source)
Il a raison. Et cette idée géniale, il l'a sans doute pêchée dans les lointaines mémoires de nos ancêtres les dieux d'avant le déluge. La muse du poète, l'intuition du chercheur l'imagination du peintre n'ont pas d'autre origine.
Ce que Tesla voyait pour le futur a existé
dans le passé, conformément à la leçon de l'Ecclésiaste. Les dieux
d'avant ont couvert la planète de mégalithes et de pyramides qui ont
fait pleuvoir des cataractes sur les zones concernées. Les grandes pierres avaient aussi d'autres effets, plus proches du magnétisme et de la bio-électronique, que nous avons étudiés ailleurs.
Mais sur l'aspect agricole et énergétique, les intuitions géniales de
Tesla ouvrent la porte à une ère nouvelle : pourquoi pas le retour de l'âge d'or ?
Comme son illustre prédécesseur Benjamin Franklin, Nikola Tesla travaille sur le paratonnerre, mais avec une finalité bien différente. Franklin voulait seulement remettre à la terre l'énergie fulgurale, afin de protéger les hauts édifices des dégâts que la foudre pourrait causer. Tesla, lui, veut utiliser la foudre pour améliorer notre environnement et lutter contre l'aridité. A l'heure où la sécheresse devient le problème majeur des pays les plus pauvres, il est singulier que ses travaux soient encore au placard.
Sans doute le devons-nous à la puissance des lobbies nucléaire et pétrolier qui refusent l'émergence d'une énergie gratuite...
Le premier problème qui se pose à Tesla est comment capter la foudre ? "La
réussite dépendrait de notre capacité à mettre en oeuvre des forces
électriques de même ordre que celles de la nature. De retour aux
Etats-Unis, durant l'été 1892, des travaux commencèrent qui pour moi
étaient d'autant plus motivants que des moyens analogues étaient
nécessaires pour la réussite des communications sans fil." (source) C'est ainsi qu'il s'est lancé dans la construction de sa célèbre tour Wardenclyffe à Long Island, NY.
Son
propos était double : servir de relais pour le télégraphe et le
téléphone, et servir d'émetteur d 'énergie atmosphérique. La coupole
était le capteur de foudre, et quand la décharge parvenait à la tour,
sous l'effet brutal de l'éclair, le paquet d'énergie était transmis par
la voie des airs sur de très longues distances. Tesla mena plusieurs expérimentations qui ne furent pas couronnées de succès. Et la tour de Wardenclyffe, jamais achevée, fut démolie en 1915.
Malgré la pertinence de ses travaux
théoriques, Tesla s'est toujours heurté à l'incompréhension des
décideurs macro-économiques. La civilisation capitaliste, obsédée par
les dividendes, opta pour le courant alternatif qui est, entre
parenthèses, une autre invention de Tesla. Car le courant a un gros
avantage : canalisé dans des fils, il marque au compteur et peut donc
rapporter des montagnes de dollars, ce qui est le seul but du capital.
Tesla a toujours été un visionnaire,
comme en attestent ses mémoires. Dès qu'il eut capté l'attention du
grand public, il se transforma en bonimenteur de foire, accumulant les
démonstrations spectaculaires et les prophéties les plus audacieuses. Ce
qui, au siècle de Jules Verne et de l'émerveillement devant la Fée
Electricité, n'était pas si incongru qu'il y paraît aujourd'hui.
D'autant que ses brevets étaient parmi les plus juteux de la courte
histoire de la propriété industrielle.
Et ce diable de Tesla créait de nouvelles
inventions à une vitesse phénoménale. Il avait toujours quelque chose
d'inédit à sortir de son chapeau. Les seules qui n'eurent pas de
développement industriel sont celles qui n'auraient rien rapporté, et la
transmission électrique sans fil est de celles-là.
"Ce n'est peut-être pas un hasard si
les années 1890 furent aussi les années de gloire de la presse à
sensation, qui s'en donnait à coeur joie avec les inventeurs en général
et avec Tesla en particulier.
Ses recherches éblouissantes sur les hautes fréquences et ses démonstrations de magie scientifique devant les millionnaires qu'il fréquentait, ses nombreuses excentricités, son caractère exubérant, sa maîtrise de plusieurs langues et sa connaissance littéraire, sa propension à fantasmer sur les conditions futures avec plus ou moins de complaisance, tout cela lui permit de devenir un favori des éditeurs comme, par exemple, ses amis Hearst et Collier." (source)
Les théories de Tesla n'étaient pas orthodoxes : il a développé son idée de transfert d 'énergie sans fil
en 1891, quand le système de production et de distribution d'énergie
qui prévaut actuellement se mettait déjà en place. Personne, à l'époque,
n'était pris à miser sur un système qui donnerait de l'énergie
gratuite. A la base, une idée simple : acheminer l'énergie comme les
messages, par la voie des airs. Selon lui, et ses études le prouvent, la
chose est tout à fait possible.
Pour lui, il ne s'agissait pas de la libre
propagation d'ondes électriques dans l'espace, comme le lui ont reproché
ses détracteurs, mais plutôt d'un phénomène de conduction de courant
par l'air ou la terre. Il avait une avance théorique bluffante,
puisqu'il présupposait des comportements ondulatoires qui évoquent avant
la date la physique quantique et sa théorie des champs. Le malheur,
c'est qu'il n'avait pas assez mesuré la soif d'argent du capital. Le
monde avait déjà choisi son nouveau dieu, le dollar, qui allait régner
sans partage sur la terre pendant plus d'un siècle. Et jusqu'à quand encore ?
Tesla fut broyé par la machine à falsifier l'histoire. On l'oublia. "Son
obstination à vouloir transmettre de l'électricité sans fil comme de
simples messages, empêcha que ses travaux de pionnier dans le domaine du
sans fil fussent reconnus officiellement aux États-Unis pendant de
nombreuses années." (source) Depuis peu, un regain d'intérêt pour celui qui fut le plus grand génie de l'électro-magnétisme et le véritable découvreur du Vril place à nouveau Nikola Tesla sous les feux de la recherche. Et c'est mérité.
Les inventions de Tesla, et surtout dans le
domaine du sans-fil, avaient plus d'un siècle d'avance. Ce sont elles
qui vont nous permettre de démarrer un monde plus juste, plus varié,
plus exaltant. Et peut-être est-il déjà là...
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