La monnaie, du pouvoir d'achat au pouvoir d'être ou la prison mentale de l'argent
Peut on se passer d'argent ? Comment les états créent de la monnaie artificiellement. Ou que signifie la monnaie dans le monde d'aujourd'hui, en voici l'histoire, de ce leurre pour lequel nous luttons chaque jour au prix de notre sueur, et d'autres de leur sang.
La dette publique, une affaire rentable
La dette publique, une affaire rentable par AtoumX2
Citation d’Aristote,:
« Mais, comme nous l’avons dit, l’art d’acquérir la richesse est de deux espèces : l’une est sa forme mercantile, et l’autre une dépendance de l’économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l’autre repose sur l’échange et donne prise à de justes critiques (car elle n’a rien de naturel, elle est le résultat d’échanges réciproques) : dans ces conditions, ce qu’on déteste avec le plus de raison, c’est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu’on en retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé la création. Car la monnaie a été inventée en vue de l’échange, tandis que l’intérêt multiplie la quantité de monnaie elle-même. C’est même là l’origine du mot intérêt (1) : car les êtres engendrés ressemblent à leurs parents, et l’intérêt est une monnaie née d’une monnaie. Par conséquent, cette dernière façon de gagner de l’argent est de toutes la plus contraire à la nature. »
Aristote, Politique, Livre I, 10. Traduction par J. Tricot. Bibliothèque des textes philosophiques. Vrin, Paris, 2005.
La dette publique, une affaire rentable
La dette publique, une affaire rentable par AtoumX2
Citation d’Aristote,:
« Mais, comme nous l’avons dit, l’art d’acquérir la richesse est de deux espèces : l’une est sa forme mercantile, et l’autre une dépendance de l’économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l’autre repose sur l’échange et donne prise à de justes critiques (car elle n’a rien de naturel, elle est le résultat d’échanges réciproques) : dans ces conditions, ce qu’on déteste avec le plus de raison, c’est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu’on en retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé la création. Car la monnaie a été inventée en vue de l’échange, tandis que l’intérêt multiplie la quantité de monnaie elle-même. C’est même là l’origine du mot intérêt (1) : car les êtres engendrés ressemblent à leurs parents, et l’intérêt est une monnaie née d’une monnaie. Par conséquent, cette dernière façon de gagner de l’argent est de toutes la plus contraire à la nature. »
Aristote, Politique, Livre I, 10. Traduction par J. Tricot. Bibliothèque des textes philosophiques. Vrin, Paris, 2005.
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