La grèce : Le hold up du siècle, ou quand les pétroliers US s'octroient le pétrole et le gaz grec
Les faits : dans cet article il est question que les sous sols des eaux de la mer Egée en Grèce regorgent de gaz et de pétrole, oui vous avez bien lu, alors bonne nouvelle pour les grecs, non ?
Voila bien le pot aux roses, petit retour en arrière:
Comme nous le savons tous, la Grèce est dans une situation financière extrêmement délicate, pour des raisons bien connues, un état corrompu et irresponsable, qui a camouflé ses déficits en empruntant des fonds privés US auprès de la Goldman Sachs (GS), afin de pouvoir entrer dans l'Europe. Ensuite la Goldman Sach (GS) à lâchée la Grèce afin de provoquer la crise que nous connaissons. Bon tout cela est un peu raccourci, mais l'essentiel est là.
Petit rappel , le Pdt de la Banque Centrale Européenne est issu de chez GS, le 1 er ministre italien est issu de chez GS, toute l'Europe financière est truffée, dans tous les gouvernements européens, d'anciens de chez GS (voir vidéo humoristique très bien informée)
Des arrangements ont été mis en place afin que la Grèce puisse rembourser ses dettes, auprès des grandes banques américaines, et aussi françaises et allemandes, pour cela outre le coup de vis très serré auprès du peuple Grec, la mise en vente de tout ce qui était négociable, y compris les droits d'extraction de gaz et de pétrole en Grèce.
Et bien je vous le donne en mille émile, c'est Noble Energy cie US qui à eu ces droits, représentée par le conjoint de la ministre des affaires étrangères US, Mr Clinton...
Bonne lecture...
Lu sur WikiStrike
Voici quelque mois , j'ai écrit un billet intitulé Décolonisons l'Europe de l'Occupation Financière ..
Il y a quelques semaines j'en ai écrit un autre intitulé : Ceci n'est pas un complot mais une stratégie .
Je ne pensais pas avoir ce matin une démonstration aussi éclatante de la réalité de ces deux observations.
La Grèce a visiblement dans ses eaux maritimes des gisements pétroliers et gaziers d'une importance et d'une richesse
exceptionnelles.
Cette nouvelle devrait faire la une de tous les journaux et un article remarquablement détaillé a été écrit sur le sujet par
F. William Engdahl en Mars 2012, journaliste américain, spécialiste des questions énergétiques et géopolitiques.
Depuis
des millénaires , les richesses d'un sous sol ou des eaux territoriales
d'un pays appartiennent au pays lui-même et à son
peuple . Il n'y a même pas besoin de se référer à une quelconque
doctrine idéologique pour le savoir et le constater ..Ces gisements
seraient visiblement totalement suffisants pour permettre à
la Grèce de se désendetter .
Foskolos
déclare qu' il y aurait 22 milliards de barils de pétrole au sud
de la Crète; il estime les perspectives de développement en la matière à
2016-2017, et déclare que le sud de la Crète est
aussi riche que l’Iran.
Les
lois édictées par la Commission européenne en 2007 , concernant la
libéralisation du marché de l'énergie et la
possibilité de privatiser les entreprises publiques exploitant et
distribuant ces ressources ont permis aux banques d'investissement
américaines de s'approprier en toute
impunité , en profitant d'un marché totalement déstabilisé par la
soi-disant Crise des dettes souveraines Européennes , d'une partie des
infrastructures européennes de transport d'énergie
..
L'europe
colonisée est en train de franchir une étape de plus , puisque la
Société Noble Energy , qui n'a même pas été à l'origine
des découvertes des gisements grecs (c'est l'état grec lui même
qui a fait visiblement faire ces recherches) , revendique 60% de cette
future production .
Selon
un rapport de
l’analyste politique Aristote Vassilakis publié en juillet 2011,
l’objectif de Washington en poussant ainsi la Grèce et la Turquie à unir
leurs forces sur le pétrole et le gaz réside dans le
partage prévu des revenus de ces exploitations. Selon son rapport,
Washington propose que la Grèce obtienne 20 % du chiffre d’affaires, la
Turquie 20 % et la société états-unienne
Noble Energy, société qui a déjà assuré le forage dans les eaux
israéliennes et au large des cotés grecques, obtiendrait la part du
lion, c’est à dire 60 % [12].
Bill, l’époux de la
secrétaire d’État Hillary, est lobbyiste à Washington pour le compte de Noble Energy. [13]
Je
crois qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter beaucoup de commentaires à
cet invraisemblable escroquerie dont le peuple Grec
risque de se retrouver une fois de plus la victime ..sachant que
récemment , l'Allemagne , par la voix du PDG de la Deutsche Bank
demandait l'accélération des privatisations de services publics
Européens .
L'omerta
médiatique ne devient rien d'autre qu'une complicité active de crimes
insensés . Je ne sais plus qui
parlait de génocide financier concernant la Grèce ou l'Europe ..
mais on peut désormais ajouter le terme de colonisation et d'occupation ,
favorisée par nos médias et bien sûr par les membres
de la commission Européenne . L'allemagne avait d'ailleurs prévu
un plan de relance pour la Grèce, incluant des zones franches favorisant
les investissements étrangers avec une
dérégulation totale du marché de l'emploi Grec.. : nouveaux camps
de travail européens ?
Si
cette information avait été un minimum relayée par les médias , les taux
d'emprunt de l'Etat Grec seraient sans doute au même
niveau que ceux de la France et de l'allemagne . Les intérêts
financiers prélevés sur les grecs , comme les plans d'austérité , ne
sont donc que les conséquences d'une immense escroquerie , à
laquelle les médias ont participé par leur silence .
La Grèce est le pays le plus riche de toute l'Europe !!! Ses taux d'emprunt d'état
devraient être inférieurs à ceux de l'Allemagne !!!!
La prochaine étape : ce sera une taxe perçue par les entreprises américaines sur l'air qu'on respire ?? La taxe
carbone étant déjà dans leurs mains comme le montre les acteurs financiers du Carbone Disclosure Project .. qui sont :
HSBC, JPMorgan Chase, Bank of America, Merrill Lynch, Goldman Sachs, American International Group, and
State Street Corp.
Ne vous demandez d'ailleurs pas qui a intérêt à la nouvelle campagne de désinformation sur la pollution des diesels .
Trop
c'est trop .. et je pense qu'il n'est pas besoin de beaucoup de mots
pour montrer que la seule priorité est de mettre fin à
cette colonisation et à ce hold up inadmissible , qui se fait de
plus avec la complicité de ceux qui sont supposés servir les intérêts
des européens .. Je n'appellerais pas mon
billet l'Europe des Vendus , mais je pense que ce titre serait
tout à fait pertinent .
Une information était sortie le 13 Janvier 2012 sur ces découvertes ... AUCUN MEDIA n'a trouvé jugé utile de la relayer alors qu'elle était d'une importance capitale . Ou sont
les appels d'offre ??
Alors Oui :
J'accuse nos technocrates de brader les intérêts des Européens.
J'accuse les politiques élus de leur faciliter la tâche.
J'accuse nos médias , par leur silence indigne, de participer activement à ce dépeçage.
Et je ne dirais pas : bon appétit Messieurs .. !!!! MAIS plutôt , l'heure est venue de rentrer en Résistance
.
P.S. n'oubliez pas de recommander ce billet pour qu'il ait la plus large diffusion possible . Merci
Sources
Traduction par le
réseau Voltaire : Découverte des gisements gaziers et pétrolifères Grecs
Arrêté du 19 janvier 2010 autorisant la société Goldman Sachs International (GSI) à exercer
l'activité de fourniture de gaz
NOR: DEVE1001862A
NOR: DEVE1001862A
Arrêté du 5 janvier 2010 autorisant la société JP Morgan Markets Limited (JPMML) à exercer
l'activité de fourniture de gaz naturel
NOR: DEVE1000278A
NOR: DEVE1000278A
La Deutsche Bank veut
accélérer les privatisations des services publics européens : http://alencontre.org/europe/sous-les-auspices-de-la-troika-la-deutsche-bank-exige-des-privatisations-dans-toute-leurope-continuite-de-la-treuhand.html
Grèce l'espoir de
l'Or noir sur word presse . http://bit.ly/Mh0j2l
Actionnaires de Noble Energy : tous les fonds de pension Américains et des hedge funds : http://fr.finance.yahoo.com/q/mh?s=NBL
Capital World ,
Vanguard, Fidelity , Black Rock, Oppenheimer Funds, State street, Eagle Capital
Carbone Disclosure
Project : http://en.wikipedia.org/wiki/Carbon_Disclosure_Project
Car pour WikiStrike.com
(ancienne journaliste à Mediapart)
Par
Menthalo – Le Brent a cassé son support à 99$ en début se semaine. Il
vient de chuter dans la semaine de 99,5 à 88,4$, invalidant une figure
en « tasse avec anse », qui devait amener le pétrole à 250$. La chute
du Brent s’est brièvement arrêtée sur un support intermédiaire à
89$-85$. Le prochain support intermédiaire est à 78$ puis 68$.
Cette forte chute constatée cette semaine sans la moindre respiration, devrait nécessiter techniquement un retracement. Le strict minimum ramènerait les cours à 91$ (23,6%), mais un pull-back vers le support à 98,6 serait la norme dans un marché « normal ». Ce pull-back correspondrait en même temps à un retracement de 23,6% de Fibonacci de la profonde chute du Brent depuis 128$, au début du mois d’avril.
En 2008, Le Cartel avait fait chuter le pétrole d’une seule traite de 99,5 à 73,4 en 2 semaines, avant de faire une consolidation à minima à 23,6%. En 10 semaines, ils avaient fait chuter les prix de 99,5 à 39,35$ pour essayer de tordre le bras à l’OPEP et surtout à la Russie, premier producteur mondial de Pétrole et de Gaz, dans les négociations au plus haut niveau sur le NWO.
Sur le graphe ci-dessous, en rouge clair, une très brève consolidation avant poursuite de la chute. En pointillés verts puis en Rouge foncé, un pull-back avant Sell-Off. Les mouvements sur le pétrole vont impacter fortement les bourses.

La baisse du prix du pétrole et du gaz permet au Cartel de manipuler la Grèce, qui depuis 2009 a découvert de très importantes réserves de gaz et de pétrole dans la Mer Egée… Ces réserves permettraient à la Grèce de rembourser sa dette publique et de couvrir 50% de ses besoins énergétiques. Mais les 7 soeurs du Cartel et leurs complices veulent avoir ce pactole pour une bouchée de pain. Dans le bras de fer actuel, la TROIKA des cavaliers de l’Apocalypse cherche à forcer la Grèce à vendre les 2/3 de l’entreprise publique d’exploitation du gaz naturel au profit de ses commanditaires anglo-américains. La Grèce vaut beaucoup plus que la somme de ses dettes, ce que le JT de 20H ne vous révèlera évidemment pas. Le nouveau gouvernement a donc parfaitement raison de vouloir remettre à plat toutes les négociations antérieures.
Ces renégociations vont faire tomber quelques dominos, qui en entraineront d’autres, et d’autres encore…
L’enjeu, une fois de plus est le contrôle de l’énergie.

Le 2 juin 1992, jour de la Fête de la République, alors que la
campagne “Mani pulite” (= “Mains propres”) battait son plein et donnait
d’ores et déjà l’impression que la Démocratie Chrétienne (DC) et le PSI,
piliers du système politique en place à l’époque, seraient bientôt
balayés, une impressionnante brochette de managers des entreprises à
participation étatique accepte de s’embarquer sur le yacht royal
britannique pour une croisière d’un seul jour. Au cours de cette
croisière, organisée par “British Invisible”, une société qui promeut
les produits “made in Britain”, on explique aux managers des entreprises
d’Etat italiennes qu’il est nécessaire de privatiser.
A bord, nous trouvions Mario Draghi, à l’époque directeur général du Trésor: ce fut lui qui géra par la suite les privatisations; entretemps, il prononça un discours d’introduction et fut le premier à partir. La suite des événements prouva qu’il ne s’est pas agi d’une simple conférence sur les privatisations, qui n’avait d’autre but que d’être prononcée: en automne de la même année, la City spécule contre la lire italienne qui doit être dévaluée de 30%, ce qui permettait de vendre plus aisément diverses entreprises publiques. Par la suite, avec les gouvernements Prodi, D’Alema et Amato, 70% des parts de l’ENI et de l’ENEL sont jetés sur le marché, prévoyant du même coup que 30% de la masse restante, c’est-à-dire 21% du total, seraient offerts aux investisseurs internationaux, c’est-à-dire anglo-américains, ceux-là mêmes qui cherchent aujourd’hui à mettre la main sur les 30% restants de l’ENI.
Le gouvernement Monti sera très probablement fort heureux de les vendre, en prétextant de pouvoir ainsi diminuer la dette publique.
On peut aussi imaginer que le gouvernement Monti bénéficiera de l’appui de Fini, le postfasciste devenu philo-atlantiste, ainsi que de celui de Casini, qui représente l’héritage de la DC au sein du monde politique italien d’aujourd’hui. Cette démocratie chrétienne s’était toujours opposée à la politique autonome de l’ENI au temps d’Enrico Mattei qui, lui, voulait assurer l’indépendance énergétique et préserver la souveraineté nationale de l’Italie. (source )
Ce bon petit soldat aux mains sales deviendra ensuite vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe, avant d’accéder à la présidence de la B.C.E. Aujourd’hui ce destructeur de la richesse des nations, serviteur de la World Bank et de Goldman Sachs, s’applique à détruire l’Europe, en détruisant sa monnaie et en cherchant à annihiler l’idée même de Nation.
Etant donné la longueur de côtes de la Syrie en méditerranée orientale, on comprend mieux les raisons de cette guerre menée par l’OTAN au profit des forces du CARTEL.
Les guerres pour ce pétrole ne font que commencer dans cette région du monde. La bataille actuelle en Grèce tuera t’elle l’euro ?
Lire les articles de William Engdahl au sujet du gaz (1) (2)
Les premières explorations ont confirmé que les réserves en pétrole et en gaz étaient impressionnantes partout dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie.
En décembre 2010, alors qu’il semblait que la crise grecque pouvait encore être résolue sans plans de sauvetage géant ou privatisations, le ministère grec de l’Énergie a constitué un groupe d’experts afin étudier les perspectives en matière de pétrole et de gaz dans ses eaux. L’industrie pétrolifère et gazière du pays a commencé à augmenter ses investissements après une première petite découverte de pétrole en 2009. Des études géologiques plus importantes ont alors été conduites. Les premières estimations révélèrent que la quantité de pétrole au large des côtes grecques dépasserait 22 milliards de barils dans la mer Ionienne à l’ouest et quelque 4 milliards de barils dans le nord de la mer Égée, à l’est. [1]
Les parties sud de la mer Égée et de la mer de Crète ne sont pas encore explorées et les chiffres pourraient in fine s’avérer être beaucoup plus élevés. Un précédant rapport du Conseil National Grec pour la Politique Énergétique annonçait : « La Grèce est l’un des pays les moins explorés en Europe au regard des réserves d’hydrocarbures potentielles » [2]. Selon l’analyste Aristote Vassilakis, « les enquêtes mesurant la quantité de gaz naturel ont évalué les réserves à 9 000 milliards de dollars » [3]. Même si une petite partie seulement de ceci était disponible, cela suffirait à transformer radicalement les finances de la Grèce et de toute la région.
David Hynes, l’expert en ressources pétrolières de l’Université de Tulane (Nouvelle-Orléans) a confié récemment à un auditoire à Athènes que la Grèce pourrait potentiellement résoudre sa crise et rembourser toute la dette publique via l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole découverts. Il estime que cela pourrait rapporter au pays plus de 300 milliards d’euros sur 25 ans. Mais au lieu de cela, le gouvernement grec est contraint d’accepter des remaniements ministériels, des réductions de salaires et des suspensions du versement de retraites pour obtenir un deuxième prêt de la part l’UE et de du FMI, ce qui ne fera que conduire le pays plus profondément encore sur le chemin du déclin économique. [4]
Il est notoire que les dirigeant du FMI et de l’UE, et notamment d’Allemagne, demandent que la Grèce vende ses ports et ses entreprises publiques, parmi lesquelles bien sûr les compagnies pétrolières d’État, afin de réduire sa dette. Dans le meilleur des cas, la vente des actions rapporterait au pays 50 milliards d’euros [5]. Les plans prévoient que l’entreprise publique de gaz naturel, DEPA, privatise 65 % de ses actions pour rembourser la dette [6]. Les acheteurs viendraient probablement de l’extérieur du pays, comme ce fut le cas pour d’autres entreprises grecques dans la même situation.
Le problème, au-delà de la demande du FMI que la Grèce brade ses ressources pétrolifères, réside dans le fait que la Grèce n’a pas déclaré de Zone Économique Exclusive (ZEE) comme la plupart des autres pays qui forent pour trouver du pétrole. Il y avait peu de besoins jusqu’alors. Une ZEE confère à l’État des droits spécifiques relatifs aux richesses du sous-sol dans ses eaux déclarées en vertu de la Troisième Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, entrée en vigueur en Novembre 1994. En vertu de celle-ci, une nation peut prétendre à une ZEE jusqu’à 200 milles marins de ses côtes [7].
La Turquie a déjà déclaré qu’elle considérerait comme un « acte de guerre » le fait que la Grèce fore plus loin dans la mer Egée [8]. Jusqu’à présent cela n’avait pas prêté à conséquences car aucune réserve de pétrole ou de gaz n’étaient connues. Désormais il s’agit d’un tout autre enjeu.
Evangelos Kouloumbis, ancien ministre de l’Industrie a récemment déclaré que le pays pourrait « couvrir 50 % de ses besoins avec le pétrole découvert dans les champs offshore de la mer Egée, et le seul obstacle est l’opposition turque vis à vis d’une éventuelle exploitation grecque » [9].
Gaz, Pétrole & Grèce
23
juin
Cette forte chute constatée cette semaine sans la moindre respiration, devrait nécessiter techniquement un retracement. Le strict minimum ramènerait les cours à 91$ (23,6%), mais un pull-back vers le support à 98,6 serait la norme dans un marché « normal ». Ce pull-back correspondrait en même temps à un retracement de 23,6% de Fibonacci de la profonde chute du Brent depuis 128$, au début du mois d’avril.
En 2008, Le Cartel avait fait chuter le pétrole d’une seule traite de 99,5 à 73,4 en 2 semaines, avant de faire une consolidation à minima à 23,6%. En 10 semaines, ils avaient fait chuter les prix de 99,5 à 39,35$ pour essayer de tordre le bras à l’OPEP et surtout à la Russie, premier producteur mondial de Pétrole et de Gaz, dans les négociations au plus haut niveau sur le NWO.
Sur le graphe ci-dessous, en rouge clair, une très brève consolidation avant poursuite de la chute. En pointillés verts puis en Rouge foncé, un pull-back avant Sell-Off. Les mouvements sur le pétrole vont impacter fortement les bourses.
BRAS DE FER GREC
Où est la norme ? où est la normalité ? sur un des marchés les plus manipulés qui soit, tenu par le Cartel des pétroles et ses banques affidés.La baisse du prix du pétrole et du gaz permet au Cartel de manipuler la Grèce, qui depuis 2009 a découvert de très importantes réserves de gaz et de pétrole dans la Mer Egée… Ces réserves permettraient à la Grèce de rembourser sa dette publique et de couvrir 50% de ses besoins énergétiques. Mais les 7 soeurs du Cartel et leurs complices veulent avoir ce pactole pour une bouchée de pain. Dans le bras de fer actuel, la TROIKA des cavaliers de l’Apocalypse cherche à forcer la Grèce à vendre les 2/3 de l’entreprise publique d’exploitation du gaz naturel au profit de ses commanditaires anglo-américains. La Grèce vaut beaucoup plus que la somme de ses dettes, ce que le JT de 20H ne vous révèlera évidemment pas. Le nouveau gouvernement a donc parfaitement raison de vouloir remettre à plat toutes les négociations antérieures.
Ces renégociations vont faire tomber quelques dominos, qui en entraineront d’autres, et d’autres encore…
L’enjeu, une fois de plus est le contrôle de l’énergie.
VOL EN BANDE ORGANISEE
Pour mémoire, en 1991, Mario Draghi était le directeur exécutif de la World Bank pour l’Italie avant de devenir responsable du Trésor italien et de privatiser toutes les richesses de l’Etat italien.A bord, nous trouvions Mario Draghi, à l’époque directeur général du Trésor: ce fut lui qui géra par la suite les privatisations; entretemps, il prononça un discours d’introduction et fut le premier à partir. La suite des événements prouva qu’il ne s’est pas agi d’une simple conférence sur les privatisations, qui n’avait d’autre but que d’être prononcée: en automne de la même année, la City spécule contre la lire italienne qui doit être dévaluée de 30%, ce qui permettait de vendre plus aisément diverses entreprises publiques. Par la suite, avec les gouvernements Prodi, D’Alema et Amato, 70% des parts de l’ENI et de l’ENEL sont jetés sur le marché, prévoyant du même coup que 30% de la masse restante, c’est-à-dire 21% du total, seraient offerts aux investisseurs internationaux, c’est-à-dire anglo-américains, ceux-là mêmes qui cherchent aujourd’hui à mettre la main sur les 30% restants de l’ENI.
Le gouvernement Monti sera très probablement fort heureux de les vendre, en prétextant de pouvoir ainsi diminuer la dette publique.
On peut aussi imaginer que le gouvernement Monti bénéficiera de l’appui de Fini, le postfasciste devenu philo-atlantiste, ainsi que de celui de Casini, qui représente l’héritage de la DC au sein du monde politique italien d’aujourd’hui. Cette démocratie chrétienne s’était toujours opposée à la politique autonome de l’ENI au temps d’Enrico Mattei qui, lui, voulait assurer l’indépendance énergétique et préserver la souveraineté nationale de l’Italie. (source )
Ce bon petit soldat aux mains sales deviendra ensuite vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe, avant d’accéder à la présidence de la B.C.E. Aujourd’hui ce destructeur de la richesse des nations, serviteur de la World Bank et de Goldman Sachs, s’applique à détruire l’Europe, en détruisant sa monnaie et en cherchant à annihiler l’idée même de Nation.
UNE MER INTERIEURE DE PETROLE
Les réserves de gaz découvertes en Méditerranée Orientale représentent près d’un Trillon de mètres cube de gaz, contre 1,8 trillon pour le plus grand bassin gazier connu à ce jour, la Sibérie occidentale. Quant au pétrole, il recèlerait 3,4 milliards de mètres cube. Un gigantesque pied de nez aux théories totalement fallacieuses pour ne pas dire mensongères du Peak pétrolier. Pour mémoire, l’an passé, Israël avait découvert un gisement sous-marin pouvant alimenter le pays pendant un siècle.Etant donné la longueur de côtes de la Syrie en méditerranée orientale, on comprend mieux les raisons de cette guerre menée par l’OTAN au profit des forces du CARTEL.
Les guerres pour ce pétrole ne font que commencer dans cette région du monde. La bataille actuelle en Grèce tuera t’elle l’euro ?
Lire les articles de William Engdahl au sujet du gaz (1) (2)
Tensions croissantes pour l’énergie en
Mer Égée
Après
l’étude de la Méditerranée orientale, William Enghdal se concentre sur
les ressources découvertes récemment en mer Egée, qui annoncent un
profond bouleversement du paysage géopolitique. Dans le cas de la Grèce,
alors que l’exploitation des réserves découvertes permettraient de
résorber la dette, les maitres étrangers de cet État qui a perdu sa
souveraineté ont des plans très différents. Ainsi Hillary Clinton est
venue en personne à Athènes pour assurer les intérêts des États-Unis et
de son époux Bill dans la région, alimentant pour le moins les tensions
avec la Russie.
Pour la première partie de cet article, cliquez ici
Les premières explorations ont confirmé que les réserves en pétrole et en gaz étaient impressionnantes partout dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie.
Le sirtaki énergétique grec
Avec la crise financière désastreuse que connaît le pays, il n’est pas surprenant que le gouvernement grec se soit sérieusement mis à chercher du pétrole et du gaz. Depuis qu’il en a trouvé, le pays s’est mis à danser un curieux ballet avec le FMI et les gouvernements de l’Union européenne, une sorte de « sirtaki de l’énergie » afin de savoir qui contrôlera ces immenses découvertes et donc, qui en bénéficiera en dernier ressort.En décembre 2010, alors qu’il semblait que la crise grecque pouvait encore être résolue sans plans de sauvetage géant ou privatisations, le ministère grec de l’Énergie a constitué un groupe d’experts afin étudier les perspectives en matière de pétrole et de gaz dans ses eaux. L’industrie pétrolifère et gazière du pays a commencé à augmenter ses investissements après une première petite découverte de pétrole en 2009. Des études géologiques plus importantes ont alors été conduites. Les premières estimations révélèrent que la quantité de pétrole au large des côtes grecques dépasserait 22 milliards de barils dans la mer Ionienne à l’ouest et quelque 4 milliards de barils dans le nord de la mer Égée, à l’est. [1]
Les parties sud de la mer Égée et de la mer de Crète ne sont pas encore explorées et les chiffres pourraient in fine s’avérer être beaucoup plus élevés. Un précédant rapport du Conseil National Grec pour la Politique Énergétique annonçait : « La Grèce est l’un des pays les moins explorés en Europe au regard des réserves d’hydrocarbures potentielles » [2]. Selon l’analyste Aristote Vassilakis, « les enquêtes mesurant la quantité de gaz naturel ont évalué les réserves à 9 000 milliards de dollars » [3]. Même si une petite partie seulement de ceci était disponible, cela suffirait à transformer radicalement les finances de la Grèce et de toute la région.
David Hynes, l’expert en ressources pétrolières de l’Université de Tulane (Nouvelle-Orléans) a confié récemment à un auditoire à Athènes que la Grèce pourrait potentiellement résoudre sa crise et rembourser toute la dette publique via l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole découverts. Il estime que cela pourrait rapporter au pays plus de 300 milliards d’euros sur 25 ans. Mais au lieu de cela, le gouvernement grec est contraint d’accepter des remaniements ministériels, des réductions de salaires et des suspensions du versement de retraites pour obtenir un deuxième prêt de la part l’UE et de du FMI, ce qui ne fera que conduire le pays plus profondément encore sur le chemin du déclin économique. [4]
Il est notoire que les dirigeant du FMI et de l’UE, et notamment d’Allemagne, demandent que la Grèce vende ses ports et ses entreprises publiques, parmi lesquelles bien sûr les compagnies pétrolières d’État, afin de réduire sa dette. Dans le meilleur des cas, la vente des actions rapporterait au pays 50 milliards d’euros [5]. Les plans prévoient que l’entreprise publique de gaz naturel, DEPA, privatise 65 % de ses actions pour rembourser la dette [6]. Les acheteurs viendraient probablement de l’extérieur du pays, comme ce fut le cas pour d’autres entreprises grecques dans la même situation.
Le problème, au-delà de la demande du FMI que la Grèce brade ses ressources pétrolifères, réside dans le fait que la Grèce n’a pas déclaré de Zone Économique Exclusive (ZEE) comme la plupart des autres pays qui forent pour trouver du pétrole. Il y avait peu de besoins jusqu’alors. Une ZEE confère à l’État des droits spécifiques relatifs aux richesses du sous-sol dans ses eaux déclarées en vertu de la Troisième Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer, entrée en vigueur en Novembre 1994. En vertu de celle-ci, une nation peut prétendre à une ZEE jusqu’à 200 milles marins de ses côtes [7].
La Turquie a déjà déclaré qu’elle considérerait comme un « acte de guerre » le fait que la Grèce fore plus loin dans la mer Egée [8]. Jusqu’à présent cela n’avait pas prêté à conséquences car aucune réserve de pétrole ou de gaz n’étaient connues. Désormais il s’agit d’un tout autre enjeu.
Evangelos Kouloumbis, ancien ministre de l’Industrie a récemment déclaré que le pays pourrait « couvrir 50 % de ses besoins avec le pétrole découvert dans les champs offshore de la mer Egée, et le seul obstacle est l’opposition turque vis à vis d’une éventuelle exploitation grecque » [9].
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