Cher Père Noël


Cher Père Noël, 

Je t'adresse ce petit mot non pas pour te demander des
 cadeaux, mais pour te signifier mon mécontentement.


En effet tu es à l'origine de ma plus grande déception,
 que dis-je, pire de ma première grande, déception. 
En effet, je devais avoir vers les 6 ans,
 lorsqu'un camarade de ma classe qui se voulait intéressant,
 m'appris que le Père Noël "c'est les parents".  
J'avoue ne pas avoir compris tout de suite,
 le sens profond de ces mots.
Le soir, inquiet en rentrant à la maison, 
afin de me rassurer, j'ai demandé à maman, 
pourquoi quelqu'un ma' dit: "le Père Noël c'est les parents"; 
ma mère un peu gênée, me confirma que oui, 
"c'est les parents qui donnent les cadeaux". 
Après un temps de réflexion, 
"d'accord dis-je mais c'est quand même le Père Noël
 qui les mets sous le sapin ?"

Manifestement quelques chose en moi 
refusait de comprendre.
 Je m'en rappelle encore, de cette tristesse 
qui me noua le ventre,
 "le Père Noël n'existait pas".
Pire je venais de comprendre que mes parents pouvaient 
ne pas dire le vérité, me mentir. 
Je découvris ainsi que le monde des adultes 
était bien différent du mien. 
Le mensonge, je ne le connaissais pas,
 cela ne faisait pas parti de mon monde, et je ne comprenais
 pas pourquoi, on m'avait raconté ce mensonge. 

Je voudrai bien savoir ce que ce choc psychologique
 à pu avoir comme incidence sur ma vie d'adulte. 
Je pense avoir été toujours un peu naïf, 
mais je crois avec le recul des ans, 
car je suis en âge d'avoir des petits enfants, 
je crois, que la naïveté est une qualité, 
celle de la sincérité. 


Le Père Noël est un escroquerie, la pire, 
celle que l'on fait à des petits enfants. 
 Plus tard, nous leurs expliquerons,
 qu'il faut être sincère et responsable
alors, que ceux qui sont le plus d'important pour eux, 
leurs parents, leur ont appris le mensonge.

Oui, cher Père Noël, je ne suis pas content,  
mais je ne t'en veut pas , 
tu n'y es pour rien, toi, si l'on t'a créé. 
Cela aurait été vraiment génial,
 si tu vais existé !



   


Coca-Cola n'a pas inventé le Père Noël, mais il a tout fait pour se l'approprier !


Le HuffPost  |  Publication:


NOËL - C'est une légende urbaine. Non, le Père Noël n'a pas été inventé par Coca-Cola. Mais alors d'où vient-il? Ses origines sont multiples. D'abord, il y a Julenisse, un lutin nordique qui, comme le Père Noël offrait des cadeaux, mais pas à Noël. Ensuite, il y a saint Nicolas, un martyre chrétien, Nicolas de Myre, dont les reliques auraient accompli des miracles après qu'elles furent rapatriées de Turquie par des marchands italiens au XIème siècle.

Au Moyen-Âge, chaque année à la saint Nicolas, le 6 décembre, de nouveaux miracles sont accomplis, sous la forme de cadeaux offerts aux enfants. Aux Pays-Bas sous l'influence des huguenots, saint Nicolas deviendra plus tard un personnage laïc, qui remplira la même fonction. On le représente habillé en évêque, avec une barbe. Petit à petit, ce Sinterklaas (saint Nicolas en Néerlandais) va être anglicisé pour devenir Santa Claus. Quant aux cadeaux de Noël, il s'agit bien d'une tradition chrétienne qui célèbre la naissance de Jésus.


Si ces origines sont connues, on a tendance à croire que c'est Coca-Cola qui, dans une campagne publicitaire de 1931, a inventé le Père Noël tel que nos le connaissons aujourd'hui: barbe, costume rouge, des rennes, un traîneau et des cadeaux. En réalité, c'est plus compliqué que cela. 


De Sinterklaas à Santa Claus


Cent dix ans avant, en 1821, un livre A New Year's present, to the little ones from five to twelve (Un cadeau pour le nouvel an aux petites de cinq à douze ans) fait référence à Old Santeclaus, le vieux saint Nicolas qui apporte des cadeaux aux enfants. Souvenez-vous, avant de s'appeler New York, la Grande Pomme s'appelait La Nouvelle Amsterdam, et était peuplée de colons hollandais qui avaient emporté leur folklore dans leurs bagages, saint Nicolas en tête.

En 1835, des New Yorkais créent même une association dont le but est de garder cette fête vivante. Mais il faudra attendre 1850 pour que le personnage de Saint Nicolas soit assimilé à Noël, notamment grâce à un écrivain célèbre : Charles Dickens et ses Livres de Noël. La légende du Père Noël est né.

Harper's Weekly, un hebdomadaire illustré, sorte de Petit Journal américain popularisa cette figure. À partir de 1860 environ, Santa Clause fera régulièrement la Une de l'hebdo, illustré par Thomas Nast, le père de la caricature américaine. Après la Guerre de Sécession, en 1866, le même Thomas Nast signera un ouvrage exclusivement consacré à Santa Claus intitulé Santa Klaus And His Works, que l'on pourrait traduire par Le Père Noël, sa vie, son oeuvre, ouvrage qui achèvera de démocratiser le Père Noël.

Et pour terminer voici le genre d'article  que l'on trouve encore ...

Le père Noël va faire 822,6 descentes de cheminée par seconde !
Peut-être que certains enfants seraient tentés de ne pas croire au Père Noël. En tout cas, s’il existe, des mathématiciens ont montré combien il aurait la vie dure, ce vieil homme barbu.
A quatre jours du jour fatidique, voilà une étude qui a de quoi relancer la magie de Noël. Pour mettre à l’épreuve les exploits réalisés par le Père Noël, des mathématiciens se sont livrés à une série de petits calculs, dont les résultats donnent à ce personnage tant aimé des enfants un statut de super héros !
Si on compte qu’il y a 378 millions d’enfants dans le monde qui attendent avec impatience le 25 décembre (environ deux milliards de personnes ayant moins de 18 ans dans le monde moins tous ceux qui ne sont pas chrétiens ou occidentaux), avec en moyenne 3,5 enfants par foyer dans le monde, on arrive à 91,8 millions de maisons. C’est là le nombre de descentes à réaliser pour le Père Noël, en supposant qu’il y ait bien au moins un enfant sage dans chaque maison... Or, pour bien faire cela, Santa Claus dispose de 31 heures en supposant qu’il voyage d’est en ouest et que son traineau suit les fuseaux horaires.
Il doit donc faire 822,6 descentes de cheminée par seconde, ce qui lui laisse approximativement plus de 0,001 seconde pour distribuer les cadeaux dans chaque maison, rapporte 20minutes.fr. Pas vraiment le temps de s'arrêter pour grignoter. Mais le Père Noël n’est pas le seul à être éprouvé et à avoir besoin d'un an pour s’en remettre. Les rennes ont eux aussi fort à faire ! Si on estime que les maisons sont éloignées les unes des autres de 1,2 km en moyenne, le voyage total est de plus de 120 millions de km.
En 31 heures, cela suppose une vitesse moyenne supérieure à 3,8 millions de km/h, soit 1.050 km par seconde environ. Les rennes devraient donc galoper en l’air à Mach 3.000 !
Un traineau de plus de 300.000 tonnes
Pour autant, n’oublions pas que le Père Noël n’est pas seul à bord du traineau, il emporte avec lui tous les cadeaux nécessaires ce qui représente un poids non négligeable. En estimant que les cadeaux de chaque enfant pèsent 900 grammes, la charge totale emmenée serait de 321.300 tonnes. Un renne normal ne pouvant tracter plus de 136 kg (ce qui n’est déjà pas si mal), il faudrait donc un attelage de quelque 2.360.000 rennes normaux, indique 20minutes.fr. Mais on le sait bien, les rennes du Père Noël sont des rennes magiques... A supposer qu’ils puissent transporter dix fois plus que les autres, ils ne seraient plus que 236.000 dans l’attelage.
Reste la résistance dans l’air qui ne peut être éludée. En effet, 321.300 tonnes voyageant à 3,8 millions de km/h nous donne une résistance de 14,3 milliards de trilliards de joules d’énergie pour les rennes placés en tête de cortège. Bref, là encore, à moins de poils magiques ignifugés,  les pauvres animaux seraient réduits en poussière et l’ensemble de l’attelage serait consumé en 0,00426ème de seconde. Conclusion : si le Père Noël existe, il est vraiment vraiment magique.
 

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