Le code génétique des abeilles est réversible
Le monde des abeilles est vraiment surprenant :
Des études sur le génome (code génétique ADN), démontrent que les abeilles ont un code génétique différent selon la tâche qui leur est attribuée. Les premières sont nourricières, d'autres gardiennes ou butineuses et toutes ont un code ADN différent.
Sauf qu'au cours de leur vie elles changent de job, et peuvent grimper en haut de l'échelle sociale de la ruche, et du statut de nourrices elles deviennent butineuses, pour cela le niveau de compétences requis est beaucoup plus complexe.
Et bien les nouvelles venues ont un code génétique qui se modifie pour remplir leur nouvelle mission.
Déjà un tel constat est nouveau, mais ce qui est vraiment nouveau aussi, c'est que si l'on fait disparaître les nourrices de la ruche, les butineuses redeviennent des nourrices avec un code génétique de nourrice.
Conclusion : les modifications du code génétique sont évolutives dans le vivant et aussi réversibles.
Allons plus loin, quelle forme de conscience développent les animaux:
Il est de plus en plus admis que certain animaux ont une conscience d'eux même, comme les éléphants et les grands singes, mon chat quand il se voit dans la glace sait que c'est lui qu'il regarde, certains chiens regardent la TV et réagissent aux images qu'ils voient.
Je suis absolument persuadé que tous les animaux ont une conscience, j'allais ajouter plus ou moins développée suivant les espèces, mais, l'être humain a tendance à tout ramener à lui même, et à son niveau de perception qui est limité.
Quand nous lisons l'article ci-dessous et que l'on nous explique que l'abeille développe la conscience de son rôle dans la ruche, (on ne parle plus d'instinct) je crois qu'on ne peut plus juger avec nos perceptions analytiques et visuelles, la recherche sur le génome nous démontre ainsi que nos perceptions basiques sont erronées.
Je ne suis pas certain que l'avancée très lente en ce domaine soit fortuite, car lorsque nos scientifiques aurons prouvés l'intelligence et la conscience du monde animal, il faudra remettre en cause notre relation actuelle à l'animal, je parle de celui qui est consommé tous les jours au creux de l'assiette. C'est un sujet trop brulant pour avancer rapidement, hélas.
Cavalier Randonneur
La réponse se trouve dans ses changements “épigénétiques”
qui modifient la façon dont certains des gènes des abeilles sont
utilisés, sans modifier l’ADN sous-jacent. Amdam et son collègue Andrew
Feinberg ont constaté que le passage de la nourrice à la butineuse
implique un ensemble de marques chimiques, ajoutant à l’ADN quelques
dizaines de gènes. Ces marques, connues sous le nom de groupes méthyle
qui sont comme des post-its qui dictent la façon dont un morceau de
texte doit être lu, sans modifier les termes réels. Et si les butineuses
redeviennent infirmières, les marques de méthylation s’inversent également.
Brian Herb, un étudiant dans le laboratoire de
Feinberg, a comparé les cerveaux de cinq butineuses et de cinq
nourricières pour constater des différences dans les niveaux de méthylation
de 155 gènes. Ensuite, Florian Wolschin, un étudiant dans le
laboratoire d’Amdam, a enlevé toutes les nourrices des ruches de
l’équipe tandis que les butineuses étaient absentes. "Les butineuses
reviennent et, oh non, qu’est-ce qui s’est passé ? La moitié d’entre
elles se retransforment en nourricières”, explique Feinberg. L’équipe a
constaté que les niveaux de méthylation dans 107 gènes ont changé au
cours de cette inversion, dont 57 avec un double emploi dans
l’arrangement nourrices vers butineuses.
Environ la moitié des gènes, que Feinberg et Amdam ont identifiés, sont inactivés par les marques de méthylation, tandis que d’autres sont reliés différemment, ainsi les instructions, qu’ils cont,iennent sont découpées et réassemblés dans une autre configuration.
Des études sur le génome (code génétique ADN), démontrent que les abeilles ont un code génétique différent selon la tâche qui leur est attribuée. Les premières sont nourricières, d'autres gardiennes ou butineuses et toutes ont un code ADN différent.
Sauf qu'au cours de leur vie elles changent de job, et peuvent grimper en haut de l'échelle sociale de la ruche, et du statut de nourrices elles deviennent butineuses, pour cela le niveau de compétences requis est beaucoup plus complexe.
Et bien les nouvelles venues ont un code génétique qui se modifie pour remplir leur nouvelle mission.
Déjà un tel constat est nouveau, mais ce qui est vraiment nouveau aussi, c'est que si l'on fait disparaître les nourrices de la ruche, les butineuses redeviennent des nourrices avec un code génétique de nourrice.
Conclusion : les modifications du code génétique sont évolutives dans le vivant et aussi réversibles.
Allons plus loin, quelle forme de conscience développent les animaux:
Il est de plus en plus admis que certain animaux ont une conscience d'eux même, comme les éléphants et les grands singes, mon chat quand il se voit dans la glace sait que c'est lui qu'il regarde, certains chiens regardent la TV et réagissent aux images qu'ils voient.
Je suis absolument persuadé que tous les animaux ont une conscience, j'allais ajouter plus ou moins développée suivant les espèces, mais, l'être humain a tendance à tout ramener à lui même, et à son niveau de perception qui est limité.
Quand nous lisons l'article ci-dessous et que l'on nous explique que l'abeille développe la conscience de son rôle dans la ruche, (on ne parle plus d'instinct) je crois qu'on ne peut plus juger avec nos perceptions analytiques et visuelles, la recherche sur le génome nous démontre ainsi que nos perceptions basiques sont erronées.
Je ne suis pas certain que l'avancée très lente en ce domaine soit fortuite, car lorsque nos scientifiques aurons prouvés l'intelligence et la conscience du monde animal, il faudra remettre en cause notre relation actuelle à l'animal, je parle de celui qui est consommé tous les jours au creux de l'assiette. C'est un sujet trop brulant pour avancer rapidement, hélas.
Cavalier Randonneur
Les abeilles ouvrières ont un double emploi grâce à leur réversibilité épigénétique.(Source gurumed.org)
Les abeilles ouvrières passent toute leur vie à
peiner laborieusement pour leurs ruches, sans jamais accéder au statut
royal de reines. Mais elles peuvent changer de carrière. Dans un premier
temps, elles sont nourrices (nettoyeuse et nourricière), restant dans
la ruche à s’occuper de leurs sœurs larvaires. Plus tard, elles se
transforment en chasseuses-cueilleuses (butineuse), s’aventurant dans le
monde extérieur à la recherche de fleurs et de nourriture.
Ce n’est pas juste un changement de tâches. Les
nourrisses et les butineuses sont des sous-castes très différentes, qui
diffèrent de par leur corps, leurs aptitudes mentales et leur
comportement. Les butineuses, par exemple, sont celles qui utilisent la
célèbre danse frétillante. “Elles sont aussi différentes qu’un
scientifique l’est d’un journaliste”, explique Gro Amdam (université
d’Arizona), qui étudie le comportement des abeilles. "C’est vraiment
incroyable qu’elles puissent se sculpter dans ces deux rôles qui exigent
des compétences très spécialisées." La transformation entre la
nourrisse et la butineuse est importante, mais elle est aussi
réversible. Si les nourrices sont portées disparues, les butineuses
peuvent revenir à leur ancienne version pour combler le fossé de
l’emploi.
Pour en savoir un peu plus sur notre code épigénétique et son influence sur notre vie : Les gènes sont-ils notre unique destinée ? Quelque chose de plus rapide ce cache derrière notre code génétique.
Ensemble, ils forment une boite à outils de
flexibilité, une façon de voir à la fois la vieille et la jeune dame
dans la même image, une façon de faire subsister deux ensembles de
compétences très différentes et réversibles, à partir du même génome.
Nous savons depuis longtemps, que les changements
épigénétiques peuvent différencier une cellule du foie à partir d’un
neurone, ou même une reine d’une ouvrière. D’autres études ont constaté des changements épigénétiques qui sont liés à des changements de comportement. Cette recherche démontre, pour la première fois, que si le comportement est réversible, la méthylation l’est aussi.
Amdam et Feinberg ne sont pas les premiers à étudier
les différences entre les nourricières et les butineuses. Aristote
lui-même était le premier à reconnaitre cette différence, mais il
croyait, à tort, que les nourrices étaient les plus âgées de la
sous-caste en raison de leur duvet gris. En fait, les nourricières sont
le groupe le plus jeune, qui n’est que plus tard mature dans la
butineuse.
Environ la moitié des gènes, que Feinberg et Amdam ont identifiés, sont inactivés par les marques de méthylation, tandis que d’autres sont reliés différemment, ainsi les instructions, qu’ils cont,iennent sont découpées et réassemblés dans une autre configuration.
Selon Feinberg :
La plupart de ces gènes semblent être impliqués dans le contrôle d’autres gènes. Tout le monde suppose qu’ils seraient impliqués dans l’odeur ou la signalisation. Ce n’est pas ce qu’ils sont. Ce sont les gènes qui sont d’une importance fondamentale pour la régulation d’autres gènes.
Quelque chose déclenche la transformation de la
nourrice en butineuse. Les marques méthyle sont ajoutées à un ensemble
de base de gènes et dictent la façon dont ils sont activés ou assemblés.
Puis ces gènes contrôlent l’activité d’autres gènes, conduisant à
d’importants changements dans le corps et le comportement de l’abeille.
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