Julien S. à construit un réacteur nucléaire à fusion froide dans son appartement
La fusion nucléaire dans un appartement
Julien S., 24 ans, vient de terminer la fabrication artisanale d’un réacteur nucléaire à fusion « froide » (à température ambiante) pour produire de l’énergie. Il veut, maintenant, convaincre la communauté scientifique.
Intense lumière blanche. Sur la table, un assemblage de fils et de tuyaux renferme un tube à essai. À l’intérieur, de l’eau enrichie en oxyde de deutérium, un dérivé de l’hydrogène, se met à bouillir. « Le récipient est chauffé par le courant électrique domestique », explique Julien S. d’une voix forte afin de couvrir le bruit assourdissant de l’appareil. « J’injecte l’électricité dans le liquide via une électrode en tungstène composée à 2% de Thorium 230 [Une matière radioactive, NDLR]. J’ai acheté ce matériel… sur eBay ! » Rapidement, une boule de feu apparaît dans le contenant. Puis elle se double d’une intense lumière blanche. « La structure atomique du Thorium piège les atomes de deutérium qui s’agitent sous l’effet de l’électricité. Ne pouvant s’échapper, ils fusionnent. » Soudain, la lumière blanche redouble d’intensité tandis que le liquide en ébullition lâche une gerbe d’éclaboussure. « Voilà la fusion froide ! », s’égosille le scientifique.
Le laboratoire artisanal du chercheur en fusion froide. ©TCA-innov24
Un système 10 fois plus puissant en vue « La fusion froide n’est jamais qu’une astuce pour piéger deux atomes et les obliger à fusionner », estime Julien S. Le jeune chercheur « bricole » actuellement un transformateur. Le dispositif vise à récupérer la vapeur d’eau issue de la forte chaleur produite par sa réaction. Objectif : faire tourner une turbine afin de produire de l’électricité. « On revient à la vapeur », s’amuse-t-il. Prochaine étape, multiplier par 10 la puissance actuelle de son installation. « Je compte alimenter ainsi tout l’électroménager de mon habitation. »
Source et Diaporama du laboratoire sur inov24com
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