Grennpeace fait plier les grandes marques de Prêt à Porter

Zara s'incline devant Greenpeace 

Genève (Sipa) Une semaine après les actions spectaculaires de Greenpeace, la marque de vêtements Zara s'est engagée à supprimer d'ici 2020 toutes les substances toxiques de sa chaîne de production. C'est ce qu'a annoncé jeudi Greenpeace. L'organisation écologiste entend maintenir la pression afin que les autres marques suivent ce mouvement.
La marque espagnole Zara, leader mondial du prêt-à-porter, a promis de "renforcer l'application de sa politique d'interdiction des APEO", dont les nonylphénols mis en évidence par les analyses de Greenpeace. Elle a également soumis un calendrier d'élimination à court terme des substances chimiques les plus dangereuses telles que les perfluochlorures et les colorants azoïques susceptibles de se dégrader en amines cancérigènes.
La maison mère Inditex s'est également engagée à "exiger de 20 de ses fournisseurs qu'ils rendent public dès mars 2013 les données relatives aux substances toxiques rejetées dans l'environnement". Le but est que les habitants vivant à proximité de ces usines textiles aient accès en toute transparence à ces informations. La marque entend étendre cette même transparence à 100 de ses fournisseurs d'ici fin 2013. 

"Greenpeace salue l'engagement pris par Zara de se désintoxiquer", a relevé Mirjam Kopp, chargée de la campagne "Detox your fashion". Après le leader du marché, les autres marques n'auront plus aucune excuse pour ne pas assainir leur chaîne de production et proposer une mode sans toxiques, a-t-elle souligné. 
Dans son collimateur se trouvent notamment Esprit, Gap, Victoria Secret, ainsi que les entreprises suisses qui vendent des vêtements telles que Charles Vögele, Mammut, Transa, Migros et Coop. 


Depuis le lancement de la campagne "Detox your fashion" en 2011, Zara est la huitième marque à prendre cet engagement. En octobre dernier, la grande marque britannique Marks & Spencer a accepté, après Puma, Nike, Adidas, H&M, C&A et Li-Ning, de répondre favorablement aux exigences de Greenpeace. 

Cette dernière a reçu le soutien de plus de 350.000 personnes sur internet. Il y a une semaine, l'organisation de défense de l'environnement avait mené des actions spectaculaires devant les magasins des centres-villes de Zurich, Bâle et Neuchâtel. SIPA 

Source : Romandie.com


SANTE - Des substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux ont été détectées dans des vêtements de grande marque, selon un rapport de Greenpeace...

Levi’s, Zara, Calvin Klein… L’ONG environnementale Greenpeace a réalisé une enquête, publiée ce mardi, sur les substances toxiques qu’utilisent les grandes marques pour fabriquer leurs vêtements. Pour la deuxième édition de «Detox», Greenpeace a relevé des substances toxiques susceptibles de provoquer des cancers et désordres hormonaux dans les vêtements de la grande distribution.

L’étude porte sur un panel volontairement large: 20 marques de vêtements en vente dans 29 pays au mois d’avril 2012. Les équipes de Greenpeace ont acheté 141 articles: jeans, robes, t-shirts et sous-vêtements, confectionnés dans différents pays. Et les résultats sont édifiants. Les tests en laboratoire ont révélé que les deux tiers des vêtements contenaient des ethoxylates de nonylphénol, ou NPE.

Toutes les marques sont incriminées

Les NPE sont des produits chimiques utilisés comme détergents dans des processus industriels et dans la production de textiles. Les 89 vêtements intoxiqués au NPE appartiennent à toutes les marques du panel. En France, les résultats atteignent même quatre vêtements imprégnés sur cinq. D’autres produits toxiques ont été retrouvés dans les tissus: des concentrations élevées de phtalates dans quatre cas articles et des substances cancérogènes dus à l’utilisation de colorants dans deux vêtements.
Parmi les marques mises en cause, Calvin Klein est le plus mauvais élève. 88% de ses articles contiennent des produits chimiques dangereux, contre 82% des vêtements Levi's et 70% des articles Zara.

Mobilisés contre la pollution de l'eau

«Les risques directs pour la santé de ceux qui portent ces vêtements ne sont pas avérés aux niveaux de concentration détectés», admet Greenpeace sur son site Internet. Cependant, ces substances peuvent avoir de graves conséquences environnementales. Les NPE rejetés dans les eaux se dégradent en une substance qui agit comme un perturbateur hormonal. «Nous mettons en lumière les liens entre les ateliers de confection de vêtements utilisant des produits dangereux et la pollution de l’eau», affirme l’ONG sur son site.
Pour lutter contre cet état de fait, Greenpeace appelle les internautes à mettre la pression sur la marque Zara, leader du secteur. Des militants se sont notamment mobilisés devant les magasins espagnols et suisses de la firme ce mercredi. A elle seule, Zara produit 850 millions des 80 milliards de vêtements fabriqués chaque année.
En 2011, la première édition de la campagne «Detox» avait prouvé son efficacité: sous la pression de l'ONG et des internautes, six marques de prêt-à-porter, dont Puma, Nike, Adidas, H&M, Lin Ning et C&A, s'étaient engagées à travailler avec leurs fournisseurs pour bannir les substances chimiques toxiques.

Aurélie Delmas lu sur 20 minutes

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