Nébuleuses ou cellules ?
D'étonnantes nébuleuses planétaires révélées par les rayons X, outre la beauté des images, elles me font penser à des cellules prises au microscope. Quelqu'un n'avait il pas affirmé : ce qui est en haut est similaire à ce qui est en bas.
Une étude de surveillance, menée par la NASA à l'aide de
deux télescopes, sur 21 nébuleuses planétaires voisines de la Terre vient de dévoiler ses premiers résultats en images.
Situées
autours de 5.000 années-lumière de la Terre, 21 nébuleuses planétaires,
font actuellement l’objet d’un
programme de surveillance mis en place par la NASA. Depuis toujours,
ces objets célestes à l’aspect désordonné, intriguent les
scientifiques. Le nuage de gaz qui les compose, provient
d’une étoile mourante.
Pour tenter d’en connaître davantage, les astronomes ont composé des
images à partir de données récoltées par deux télescopes :
Hubble, pour révéler les longueurs d’ondes visibles et Chandra, pour
mettre en évidence les rayons X.
Récemment,
l’agence spatiale américaine a ainsi dévoilé au public les images de
quatre nébuleuses planétaires : NGC
6543 dite la nébuleuse de l’œil de chat, NGC 7662, NGC 7009 et NGC
6826. Leur étude a pour objectif de comprendre comment évoluent les
étoiles dans le temps. Les premiers clichés fournis par
Hubble après son lancement en 1990 avaient déjà obligés les
théoriciens à repenser la façon dont les étoiles se meurent. "Aujourd’hui,
de plus en plus de
données sont transmises par le télescope Chandra. Les rayons X
permettent de révéler de nouvelles choses que Hubble ne peut pas voir" explique au National Geographic,
Joel Kastner astrophysicien. Sur les quatre clichés, les émissions de
rayons X mis en évidence par Chandra apparaissent dans des
tonalités violettes et pourpres tandis que la lumière visible
observée par Hubble ressort dans les couleurs rouge, bleu et vert.
Or,
une étoile se meurt après avoir consumé l’intégralité de l’hydrogène
qui forme son noyau. A ce moment là, elle
se dilate pour former une géante rouge composée la plupart du temps
d’un noyau chaud qui pousse des couches de gaz vers l’extérieur
provoquant l’aspect diffus autour de la structure, observables
à l’aide de microscopes optiques. Dans près d’un tiers des cas (et
sur les quatre nébuleuses en images) l’étoile émet également des rayons X
qui sont causés par des ondes de choc dues à la
collision entre des vents stellaires rapides et les gaz éjectés.
En orbite autour de la Terre depuis 1999, Chandra (ou Advanced X-ray Astrophysics Facility : AXAF) enregistre les
rayons X provenant de l’espace à
l’aide de ses 4 miroirs composés de surfaces paraboliques et
hyperboliques, recouvertes d'iridium. Cette particularité permet aux
astronomes de détecter des trous noirs et autres objets célestes
difficilement identifiables par les télescopes optiques.
Source: Maxisciences
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