Alexandre Jollien


Ecrivain

Alexandre Jollien naît en 1975 à Sierre en Suisse. Etranglé par son cordon ombilical, il est infirme moteur cérébral.
Il grandit dans une institution spécialisée, coupé du monde. Mais à l'adolescence il découvre la philosophie avec Platon qui l'invite à vivre meilleur plutôt que vivre mieux.
Il se lance alors dans des études de philosophie à l'université de Fribourg. Et en 1999, il publie son premier ouvrage : Eloge de la faiblesse.
Ses premières lectures sont Platon, Aristote, Epicure, Spinoza, Nietzsche. Il développe alors une philosophie "de la joie", comme mode de vie et de lutte contre le handicap.

Cependant, la maturité et son nouveau statut de père de famille lui font réaliser que la raison ne résout pas tout. Il se penche sur la philosophie zen, réfléchit au détachement, à l'abandon. Thèmes qui sont au coeur de son dernier ouvrage : Le Philosophe Nu 



Petit traité de l'abandon

Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
Editions du Seuil - 2012
Résumé de l'auteur:
Dans le Petit traité de l’abandon, je tente de dessiner l’ascèse, l’art de vivre que j’essaie de vivre au quotidien, tant bien que mal. Ce cd est une première. Quand l’écriture me pèse, l’oral balaie le handicap et c’est ainsi que j’ai élaboré ces petites chroniques que je dictais au gré des aventures quotidiennes.
Au final, c’est toujours l’art de la joie que j’esquisse mais sans passer par le vernis qu’impose peu ou prou l’écriture. En effet, quotidiennement, j’enregistrais la récolte de mon enquête : rassembler des exercices spirituels pour concilier l’inconciliable : l’abandon et l’action.
S’abandonner, c’est accueillir la vie telle qu’elle se présente, vivre en un sens la non-fixation, chère à la pensée bouddhiste. Dès que je me fige, dès que je m’arrête, je souffre.
Aussi, ce petit livre visite vingt thèmes qui constituent à mes yeux le coeur d’une vie spirituelle. De l’amitié au zen en passant par la gratitude ou la bienveillance, c’est le chemin du « oui » qui se dessine. Au fond, l’ascèse c’est d’en faire moins, se dépouiller de tout ce qui nous entrave pour danser joyeusement dans la ronde de l’existence.
Ce dernier ouvrage essaie d’être un viatique pour accompagner les hauts et les bas de l’existence.



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