Fable : le Lapin, le cerf et la pie
Dans un petit bois, un lapin futé s’ennuyait,
Son herbe et sa couche ne lui suffisait plus
Rencontrant le grand cerf il lui demanda :
N’es tu pas fatigué Seigneur, de ces fourrés indignes de ta grandeur ?
et il lui promit un meilleur herbage.
Rencontrant une Pie il lui dit :
Si tu me suis tu seras une reine sur les plus grand chênes !
et lui promit de plus beaux arbres pour chanter.
Rencontrant souris, fourmis et abeilles, il leurs tint même langage
et promit des fleurs et des graines à profusion.
PS : toute ressemblance avec des personnes existantes, n'est pas le fruit du hasard !
D'ailleurs ça existe le hasard ?
Bon allez, couchez, ça va pour aujourd'hui, non mais !
CavalierRandonneur
Son herbe et sa couche ne lui suffisait plus
Rencontrant le grand cerf il lui demanda :
N’es tu pas fatigué Seigneur, de ces fourrés indignes de ta grandeur ?
et il lui promit un meilleur herbage.
Rencontrant une Pie il lui dit :
Si tu me suis tu seras une reine sur les plus grand chênes !
et lui promit de plus beaux arbres pour chanter.
Rencontrant souris, fourmis et abeilles, il leurs tint même langage
et promit des fleurs et des graines à profusion.
Chaque habitant de ces bois porta la bonne nouvelle, quelqu'un m'a dit ! quelqu'un m'a dit !
"Chacun trouvera son bonheur dans la grande forêt promis par le lapin"
Et la grande majorité décida d'écouter le lapin providentiel.
Un soir venu, la grande forêt apparut et chacun alla découvrir ces nouveaux espaces.
Le lapin trouva un beau terrier bien douillet,
la fouine, le lièvre, et le sanglier lui offrir tant de nourriture
qu’il n’en pourrait jamais tout consommer.
Le cerf trouva de grands espaces bien verts et de nouvelles femelles pour lui donner des enfants,
La pie chanta, du soir au matin, « quelqu’un m’a dit » sur les plus beaux chênes et se maria avec le lapin providentiel.
Les jours passèrent et repu le lapin pris du poids et ne s’éloignait plus guère de son beau terrier.
La pie chanta son amour si fort sur le grand chêne, qu’elle en perdit la voix, et son chant devint si faible que plus personne ne l'entendis.
Le cerf s’épuisa à les défendre ses terres et ses belles femelles convoitées par les autres cerfs.
Cependant à l’automne, retenti une autre musique, cors et chiens envahirent la grande forêt,
Le cerf fatigué fut pris par la meute à l’hallali,
le lapin trop gros ne pu fuir les chiens, fini entre leurs crocs,
la Pie recherchée pour ses plumes fut criblée de plombs.
Moralité : n’écoute pas les ambitieux qui savent pour toi ce qui te conviens
aussi contente-toi de ton gite et de ton repas.
PS : toute ressemblance avec des personnes existantes, n'est pas le fruit du hasard !D'ailleurs ça existe le hasard ?
Bon allez, couchez, ça va pour aujourd'hui, non mais !
CavalierRandonneur
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