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Avec Vasco, Flika, Uvanic et Sacré Stuart, trois trotteurs et une camargue.

...ci dessous désert du Wadi-rum en Jordanie 1999
Randonnée chamelière dans le désert du wadi rum au sud de la Joradanie à la frontière de l'Arabie saoudite.
Le port du keffieh aide à supporter la chaleur et le vent de sable, ce tissus en coton est très confortable.
Ce lieu est époustouflant, intemporel et a été laissé quasiment intact par les hommes.
Ici, ce sont l'eau et le vent qui ont sculptés ces tours gigantesques et imposantes, décrites avec élégance par T.E. Lawrence comme « vastes, résonnantes, à l'image de Dieu
La température passe de 32 ° à 4 degré la nuit, aussi faut il prévoir pour le bivouac des vêtements chauds et un sac de couchage.
Le soir il fait nuit tôt, le cuisto a prévu du bois pour faire un feu, et alors que le repas s'achève de jeunes bédouins (en 4x4) viennent voir les touristes, surtout leurs femmes, et chantent des mélodies du pays, ambiance intimiste où seules les flammes du foyer viennent éclairer les visages de ces humains aux traditions tellement différentes.La température passe de 32 ° à 4 degré la nuit, aussi faut il prévoir pour le bivouac des vêtements chauds et un sac de couchage.
Randonner sur un dromadaire est une expérience bien différente par rapport à l'équitation.
L'animal est calme, marche doucement dans le sable et balance son corps de gauche à droite, oscillant comme une berceuse attentive. Sous la chaleur les roches à l'infini défilent doucement sous le pas tranquille de l'animal, les bédouins devant chantent des mélodies populaires qui donnent à ces lieux un charme et une ambiance de total dépaysement, notre présence parait même incongrue. Visser sur la selle de bois à peine rembourrée de couvertures, je me laisse porter, les yeux seuls dépassent du keffieh, je m'installe dans un silence respecteux des lieux et des hommes, en ces heures où le temps s'efface comme les traces des pieds plats du méhari sur le sable.
Dans le silence du désert seul le vent accompagne les chanteurs, aux pas assourdis par le sable, de ces nobles vaisseaux du désert.

Pour faire assoir votre méhari il faut tirer vers le bas sa tête avec la corde qui passe à travers les narines, en emmettant un bruit avec la bouche très particulier, laissez passer de l'air entre vos molaires et faites résonner à l'intérieur de votre joue.
Pour le faire avancer criez, yallah ! yallah ! (traduction de va ! expression reprise par soeur Emmanuelle dans les bidonvilles du Caire, pour traduire une énergie de combat pour la vie)