Le Mans - La cathédrale et le quartier des Jacobins
Le quartier des Jacobins est un quartier de la ville du
Mans. Il est situé au pied du quartier historique de la cité
plantagenêt. Sa place centrale du même nom, permet le stationnement
automobile, et accueille de nombreuses manifestations culturelles ou
sportives. On trouve également dans le quartier le complexe culturel
Cinéma-Théatre, la Cité Judiciaire, les Quinconces des Jacobins, le
palais des Comtes du Maine, ou le Musée de Tessé. Ce quartier
contient également un lycée public : le lycée Montesquieu
(ancien collège de l'Oratoire).
Le jet d'eau à gauche de la cathédrale, place des Jacobins
Les jacobins jour de marché avant 2014
Depuis Noël 2017, la grande roue s'invite sur la place des Jacobins
La cité judiciaire face à la cathédrale
A gauche le palais royal Plantagenêt, au centre l'entrée du tunnel, la cathédrale est située vers la droite
L'ancien palais royal Plantagenêt devenu Hôtel de ville
Sortie du tunnel de l'autre coté des Jacobins sur les bords de la Sarthe, les maisons et le pont en X ont disparus et permettent de voir la superbe enceinte gallo-romaine
Le quartier des Jacobins est un quartier de la ville du Mans. Il est situé au pied du quartier historique de la cité plantagenêt.
Sa place centrale du même nom, permet le stationnement automobile, et accueille de nombreuses manifestations culturelles ou sportives. On trouve également dans le quartier le complexe culturel Cinéma-Théatre, la Cité Judiciaire, les Quinconces des Jacobins, le palais des Comtes du Maine, ou le Musée de Tessé. Ce quartier contient également un lycée public : le lycée Montesquieu (ancien collège de l'Oratoire).
Le quartier offre une artère automobile historiquement importante pour la ville : le tunnel du Mans, amenant du centre ville aux bords de Sarthe (et inversement). Les Jacobins touchent directement les quartiers Bellevue et Bollée. Historiquement, les quinconces des Jacobins virent de sanglants combats qui décimèrent les vendéens lors de la grande terreur. Il forme un tout cohérent en englobant dans un grand ensemble les quartiers Saint-Vincent, des Ursulines et de l'Étoile
Le quartier est centré autour de la place des Jacobins, qui, comme la place du jet d'eau, sert aux commerçants les jours de marché. À l'époque de Vindunum, le quartier était déjà occupé par diverses habitations. On a longtemps cru qu'un sénat était présent à la lace de l'actuel palais judiciaire. Mais ce ne sont là que des suppositions. Le site était à la base un vallon où coulait un affluent de la Sarthe, toute proche en contrebas. Au Moyen Âge, le ruisseau semble avoir été dérivé alors qu'aujourd'hui la dérivation continue dans les égouts de la ville. Le vallon a été symboliquement appelé « vallon d'Isaac ».
Le quartier était déjà occupé à l'époque gallo-romaine. Des fouilles ont été effectuées dans les années 1980 lors de la création de la cité judiciaire et du parking de l'étoile, des habitations du Ier siècle furent trouvées, accompagnées de très nombreuses fosses prouvant une activité religieuse indigène. Depuis, deux schémas ont été trouvés. La première occupation serait gauloise avec des constructions en bois et en terre. Les restes ont été retrouvés au fond du vallon. Le règne de Claude entre 41 et 54 après Jésus-Christ verrait l'avènement de nouveaux travaux de remblais et de déblais. On a vu par exemple l'aménagement de thermes publics, actuellement situés dans les sous-sols de l'école des Beaux-arts. Le sous-sol et les trouvailles témoignent de la romanisation de la ville, soit un souci et un effort d'adaptation de l'élément naturel. On a également retrouvé les restes d'une grande domus située sur le quartier des halles. L'amphithéâtre, dont les restes ont été retrouvés à l'extrémité Est du quartier, est encore un sujet d'interrogations quant à sa taille et son importance véritable.
Au Moyen Âge le quartier est déserté
car dès la construction des murailles, nombre d'habitants se
retranchent derrière elles, ou partent cultiver les terres de la
rive droite, sur l'actuel quartier du pré. Cette partie de la cité
aurait donc été désertée un certain temps, bien que sa
réorganisation commence dès le Xe siècle avec la construction
de la cathédrale. Le quartier sera plus tard le lieu privilégié
des représentations de miracles religieux. On sait par exemple que
le miracle de Théophile y fut joué plusieurs fois.
Sur l'actuel quinconce, ont été
enterrés près de 2 000 Vendéens tués lors de la première
bataille du Mans. À la suite de cela, la promenade des jacobins est
aménagée par l'architecte Louis Bruyère.
Au début du XIXe siècle, le
manque d'équipement culturel se fait ressentir dans la ville. La
seule salle de spectacle encore en activité est la salle des
concerts. Construite en 1776, elle est largement dépassée par
l'affluence que peuvent réunir des spectacles populaires. Le Maire
d'alors, monsieur Basse, confie à l'architecte Pierre Felix Delarue,
le projet d'un nouveau complexe culturel donnant sur la place des
jacobins. La salle doit pouvoir accueillir 900 personnes. Elle est
inaugurée le 13 mai 1842. L'architecte sera également à l'origine
de l'église Saint-Martin de Pontlieue et du palais épiscopal.
En 1991, le théâtre Paul Scarron est inauguré. Il prend le nom d'un auteur ayant bien connu la ville. Situé à l'ouest de la place des Jacobins, il comporte une salle pouvant accueillir 150 personnes. Avant d'être un lieu de représentation, c'est avant tout un lieu de travail permettant à la compagnie mancelle du théâtre de l'éphémère de pouvoir travailler dans un local adapté à ses besoins. Le théâtre est avant tout dédié aux représentations contemporaines. Il peut également se transformer en cinéma, ou bien en musée d'arts contemporains.
La construction de l'espace culturel des Jacobins au Mans (Sarthe) a été l'occasion de fouiller une superficie de 8 000 m2. Les archéologues ont mis au jour des vestiges datant de la fin de l’indépendance gauloise et ceux des quartiers urbains et artisanaux de la ville gallo-romaine, dont un étang artificiel qui fut peut-être un lieu de culte. Parallèlement, des charniers creusés en urgence, témoins tragiques de la première guerre de Vendée (octobre 1793), ont été exhumés.
Ce centre culturel
regroupe un théâtre de 832 places, un multiplexe de 11 salles de
cinéma (dont 8 en sous-sol), une salle de répétition, un espace
d'exposition et une salle polyvalente.
Ces différentes entités sont spatialement différenciées : le théâtre et le cinéma, qui donnent sur la place des Jacobins, sont séparés par un parvis et seulement reliés par une toiture qui unifie l'ensemble. La partie restante est logée en contrebas, au niveau du Parc des Quinconces.
Un parking souterrain de 610 places vient compléter le programme.
L'ensemble prend place sur le site de l'ancien théâtre municipal dont la démolition a été effectuée en 2009.
Les travaux de construction ont débuté après la réalisation de fouilles archéologiques préventives sur le site1.
Le budget de l'ensemble atteint 80 millions d'euros.
Le centre culturel des Quinconces (qui doit son nom au parc voisin) a été inauguré au printemps 2014.
Ces différentes entités sont spatialement différenciées : le théâtre et le cinéma, qui donnent sur la place des Jacobins, sont séparés par un parvis et seulement reliés par une toiture qui unifie l'ensemble. La partie restante est logée en contrebas, au niveau du Parc des Quinconces.
Un parking souterrain de 610 places vient compléter le programme.
L'ensemble prend place sur le site de l'ancien théâtre municipal dont la démolition a été effectuée en 2009.
Les travaux de construction ont débuté après la réalisation de fouilles archéologiques préventives sur le site1.
Le budget de l'ensemble atteint 80 millions d'euros.
Le centre culturel des Quinconces (qui doit son nom au parc voisin) a été inauguré au printemps 2014.
Commentaires
De Aikon - Slide plus www.aikondistribution.fr