La psycho-neuro-immunologie, des recherches prometteuses
Du passé à l'avenir en passant par le présent

Dans l'article précédent sur
Nos pensées et le contrôle de notre système immunitaire, nous avons jeté des bases en parlant de l'histoire de la psycho-neuro-immunologie.

C'était pour le passé. Que nous réserve l'avenir ? Une
des recherches les plus prometteuses dont j'ai eu vent est un genre de
biofeedback très avancé. Imaginez porter des lunettes spéciales
contenant un écran vous montrant l'état d'une tumeur ou d'une maladie à
laquelle vous faites face ; ces lunettes et vous-même êtes reliés à un
logiciel de biofeedback.
Nous savons que nos pensées peuvent influencer notre
système immunitaire ; le logiciel de biofeedback surveille vos émotions
(provenant de vos pensées) et vos réactions et les projette sur l'écran.
À un certain moment, vous remarquez, sur l'écran, que la tumeur
commence à décroître ou que la maladie perd du terrain. En vous
avertissant, le logiciel vous permet de prêter attention à l'état dans
lequel vous vous trouvez à ce moment précis, pour que vous puissiez y
rester et que vous parveniez à y revenir, à loisir... jusqu'à ce que la
tumeur ou la maladie disparaisse. Ces recherches sont en cours... Le
logiciel est déjà en usage... les lunettes à écran pas encore.

Que faire en attendant ? La relaxation et l'imagerie
semblent être les deux modalités les plus prometteuses pour
l'autoguérison ; elles n'ont pas besoin d'instrumentation compliquée et
coûteuse. C'est durant la relaxation que le corps se guérit. Si l'on
invite le subconscient à nous guider par des images de relaxation
appropriées à la dysfonction, cela accélère considérablement le
processus.

D'un autre côté, on peut aussi consulter des ouvrages
qui nous aideront à comprendre notre état et nous mettrons peut-être sur
la piste de la guérison.
Les émotions qui nuisent à la santé

Souvenez-vous que nous sommes formés d'énergie qui vibre
à des fréquences différentes. Toute émotion à une fréquence
particulière ; certaines nous conduisent vers la santé, d'autres vers la
maladie et même la mort. Bien que je me méfie des plats tout préparés
quant aux interprétations que l'on donne aux maladies, j'ai trouvé un
auteur qui semble avoir un discernement exceptionnel et qui "voit juste"
dans la plupart des cas. Par contre, la source de l'émotion qu'il
mentionne, qui conduirait à la maladie, ne me semble pas aussi exacte, à
moins que l'on ne tienne compte de l'ADN émotionnel ou des vies
antérieures, selon vos croyances.

Le Dr Narayan Singh Khalsa, Ph.D., a fait une étude
extensive reliant les sentiments aux troubles physiques. Les émotions
qui causent le plus de problèmes de santé, selon lui, sont : être
critique, en colère, avoir du ressentiment, être accablé de culpabilité,
de honte, avoir un chagrin profond ou vivre dans la crainte et
l'angoisse. Le Dr Khalsa décrit ces émotions :
•
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Une attitude critique provient d'un sentiment de vouloir tout contrôler et peut nous amener à des problèmes d'arthrite.
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La colère
provient d'avoir buter sur des obstacles qui n'ont pas été surmontés et
que l'impuissance ressentie est projetée sur les autres et sur
l'Univers. Les problèmes qui en résultent peuvent prendre la forme de
furoncles, de sensations de brûlures, de fièvre, d'infections ou d'inflammations.
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Celui qui éprouve du ressentiment
a souvent été plongé dans une situation où il s'est senti être victime
et impuissant, ce qui le ronge à l'intérieur et peut amener le corps à
développer des tumeurs et des cancers.
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La culpabilité, c'est de la colère tournée sur soi-même. On se punit et on se fait mal. L'emphysème et l'herpès peuvent en résulter.
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La honte est un sentiment profond de culpabilité généralisée, qui s'attaque au sang et au foie.
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Le chagrin profond fait suite à une perte ou à la privation et touche en général les poumons, les reins et la vessie.
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Vivre dans la crainte et l'angoisse
met le système en alerte constante, fatiguant les glandes surrénales.
On est la proie au stress, avec ses réactions de fugue, fuite ou
paralysie. La digestion et le système immunitaire en pâtissent.
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Toutes ces émotions sont des émotions qui peuvent être
saines, si elles sont passagères. Un des médecins avec lequel je
travaillais disait que les émotions ne sont que de l'énergie en
mouvement... (e-motion = energy in motion) ; elles doivent nous
traverser mais pas s'incruster. C'est lorsqu'elles restent bloquées
qu'elles causent des problèmes.

Spirituellement, le mal-être peut également provenir
d'un sentiment d'isolement ou de séparation d'avec Dieu, l'Univers ou
cette puissance supérieure qui crée un vide lorsque nous nous sentons
déconnectés. Le mal-être a un message important : quelque chose doit
changer!
Prêtez attention aux signes précurseurs

Un cancer, par exemple, ne nous tombe pas dessus d'un
jour à l'autre. Il y a une période d'incubation qui peut aller de 6 mois
à 20 ans. Lorsque vous obtenez un diagnostic, posez-vous les questions
suivantes : quels étaient mes sentiments, mes pensées, mes fantaisies,
mes rêves, ainsi que les événements durant cette période de ma vie ou la
précédant ? Quel événement traumatisant pourrait être à la source de
mon problème maintenant ? Qu'est-ce que je n'ai pas digéré ? En général,
on trouve un choc quelconque, qui n'a pas été résolu, entre 6 et 12
mois précédant la dégradation de la santé. La détérioration, allant de
la phase 1 à la phase 8 (voir le schéma ci-dessous), peut se faire très
progressivement ou très rapidement, selon les cas.
Il faut aussi tenir compte du fait que les maladies
catastrophiques et dégénératives ont plus d'une source de déséquilibre.
Pensons au mode de vie, à l'alimentation, à l'environnement, etc. La
plupart des gens de nos jours réalisent l'importance de l'alimentation
dans le bien-être, mais omettent souvent de faire le lien entre les
émotions et le mal-être, sujet de la psycho-neuro-immunologie.
Exemples de troubles physiques pouvant avoir commencé par des problèmes psychologiques

Ne prenez pas les exemples suivants comme paroles
d'Evangile. Bien que le pourcentage justifiant un rapport entre le
physique et le psychologique soit étonnamment précis, il n'est pas
garanti à 100 %. Je donne ci-dessous quelques exemples pour démontrer
que les études qui ont été faites confirment que les pensées et les
émotions ont un effet sur le bien-être. Rappelons que les
pensées/émotions influencent le système nerveux, qui influence le
système immunitaire. Les analyses du Dr Khalsa remplissent un manuel de
450 pages ; je n'en donne ici que quelques détails.
A.
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Douleurs Abdominales
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1.
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elles commencent souvent suite à une expérience intense de crainte de ne pas pouvoir survivre ;
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2.
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tendance à être perfectionniste et à vouloir s'occuper de tous les détails ;
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3.
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avoir une nécessité compulsive de "sauver" les autres.
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B.
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Bronchite
La crainte, la tension et un sentiment
d'instabilité règnent souvent chez ces personnes. Lorsqu'elles sont
stressées, elles ont un sentiment d'insécurité et ne se sentent pas
protégées. Elles peuvent se sentir séparées du monde et de Dieu. Souvent
en colère contre elles-mêmes, elles doivent expier leurs fautes et
souffrent de honte et de culpabilité.
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C.
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Problèmes de cœur
Les personnes en question souffrent d'un cœur
brisé, ont peur d'être abandonnées ou s'attendent à un rejet, mais
cherchent désespérément à être secourues. Elles n'ont pas le sens
d'avoir une valeur propre ou de mériter d'être aimées.
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D.
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Problèmes de bas du dos
C'est le point pivot de tous les mouvements du
corps. Lorsque des problèmes se développent dans cette région, cela veut
souvent dire qu'il y a un déséquilibre de pouvoir, un échange inégal
d'énergie (on donne trop et on reçoit trop peu), un sentiment
d'injustice et de manque d'harmonie, souvent une crainte d'échec
financier ou de manque d'argent.
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E.
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Epilepsie
Les individus souffrant d'épilepsie ont
l'impression d'être persécutés par les personnes de leur entourage et
par leur environnement ; ils se sentent accablés et livrés à une lutte
intérieure intense, bien qu'ils exagèrent la sévérité des événements
dans leur esprit.
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F.
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Fatigue
"À quoi bon ?" est souvent la question
que se posent les gens fatigués. Ils s'ennuient et manquent d'amour pour
la vie qu'ils ont. Ils ne s'engagent pas et tendent à éviter les
responsabilités.
|
G.
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Goutte
L'impatience peut être un problème, ainsi que de
la colère refoulée qu'il vaudrait mieux relâcher. Les gens souffrant de
goutte aiment la "bonne" vie, boire et manger, un peu trop, les menant à
l'auto-intoxication.
|
H.
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Hyperactivité
"On me demande trop et je n'y arriverai pas"
est souvent le cri de la personne souffrant d'hyperactivité. Elle fait
des efforts désespérés pour se distraire des demandes énormes et
impossibles qu'elle ressent sur elle.
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I.
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Inflammation
On "voit rouge". Il y a un ressentiment
chronique, de l'irritation, de l'ennui et de la colère concernant une
situation qui est allée trop loin. C'est un conflit intérieur très
intense, qui prend une forme physique.
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J.
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Jaunisse
Le cynisme, pessimisme et nihilisme entrent en
jeux dans la jaunisse, ainsi qu'un manque d'amour, de compassion et de
tolérance, allié à de la déception, du découragement et du dégoût.
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K.
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K.O.
Effrayés de ce qui les attend, ils préfèrent
s'évanouir plutôt que de faire face à une situation qui les dépasse.
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L.
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Laryngite
C'est une peur de s'exprimer, de demander ce
dont on a besoin, parce que l'on n'est pas sûr si on peut l'obtenir ou
si cela peut se retourner contre soi ; c'est aussi une crainte de ne pas
être à la hauteur, de ne pas pouvoir répondre à des questions ou à des
critiques.
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M.
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Ménopause
Peur de ne plus être désirée ; c'est la fin
d'une période de la vie d'une femme, qui peut être ressentie comme une
perte de direction et d'épanouissement. La femme peut craindre de ne
plus être aimée et d'être rejetée, en plus de la peur du vieillissement.
|
|
N.
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Névralgies
Il n'y a pas de pardon pour les personnes
souffrant de douleurs dans les nerfs. Elles ne se pardonnent pas, ne se
font pas confiance, pensent qu'elles ont besoin d'être punies et vivent
dans la culpabilité. Elles éprouvent de l'angoisse à communiquer avec
d'autres concernant leur situation. Il y a un blocage intérieur qui
cause de grandes douleurs.
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O.
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Obésité
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1.
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L'insécurité, la frayeur et le besoin de protection caractérisent les personnes qui souffrent d'obésité ;
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2.
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Elles ont absorbé beaucoup de colère provenant d'elles-mêmes et du milieu dans lequel elles vivent ;
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3.
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Elles sont alarmées par leur potentiel qui, s'il était exprimé, pourrait les ostraciser.
|
P.
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Panique
"Que se passerait-il si je devais me débrouiller tout(e) seul(e) ?"
|
|
1.
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Peur d'être une mauvaise personne et d'avoir le pouvoir de faire quelque chose de mal ;
|
2.
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Peur de trahir et détruire la famille si elle exprime ce qu'elle veut ou ce qu'elle voit ;
|
3.
|
Rage d'avoir été exploité(e) sexuellement.
|
R.
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Respiration difficile
Ne se sentent pas en sécurité et craignent de vivre en plénitude.
|
S.
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Saignement
Colère qui épuise l'énergie vitale ;
sentiment de vivre dans un univers en colère, entouré de méchantes
personnes qui ne pensent qu'à les ruiner et les mettre en danger.
|
T.
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Tendinite
Irritation intense provenant d'un conflit
intérieur ; les personnes se demandent où elles vont et ce qu'elles
font. Elles sont frustrées par ce qui se passe dans leur vie, mais
craignent le changement et se culpabilisent.
|
U.
|
Ulcèree
Celui-ci peut provenir d'une habitude de
vivre dans la crainte et l'inquiétude ; les personnes se sont senties
abandonnées et trahies et ont peur de souffrir de nouvelles séparations.
Elles pensent qu'elles ne sont pas suffisamment bonnes et se reprochent
leur infériorité.
|
V.
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Problèmes de vision
On ne veut pas voir la vie telle qu'elle est,
car on ne pense pas pouvoir la gérer. On se sent souvent accablé et
dépassé par les difficultés qu'on rencontre. Si l'on voit trop bien,
cela pourrait nous démoraliser... on préfère donc avoir la vue
brouillée.
|
Comme je l'ai mentionné, ce n'est qu'un aperçu. Pour les
ennuis de cou, par exemple, le Dr Khalsa examine les problèmes de cou à
gauche, à droite, au milieu, devant, derrière, sur la partie
supérieure, médiane et inférieure, de rigidité, de douleurs, de
torticolis et d'entorse cervicale.
Chaque vertèbre du dos reflète un problème distinct.
Chaque dent et chaque doigt sont liés à un problème différent.

Lorsque j'étudiais l'imagerie guidée, on nous avait
avertis que ce genre de littérature n'était pas très précis et, à
l'époque, c'était bien vrai. Il valait mieux demander des informations
au subconscient pour cerner le problème. J'ai ensuite étudié et appliqué
le livre du Dr Khalsa et j'ai été fort surprise par l'aide qu'il m'a
apportée. Je commence souvent par lire les liens entre symptômes et
psychologie, demandant à mes clients si l'explication leur paraît
plausible, ce qui est en général le cas. Nous utilisons la kinésiologie
appliquée, pour nous assurer de l'importance du lien. Nous faisons
quelques rondes de Tapping, puis, si nous avons besoin de renseignements
supplémentaires, avons recours à l'imagerie guidée interactive et à
l'holoénergétique (imagerie sur turbo), avant de passer à d'autres
modalités.

On dit souvent que la colère est tout aussi mauvaise
pour un foie qu'un verre d'alcool. Tous les traumatismes affectent le
cœur. La vésicule biliaire est souvent le siège du ressentiment et la
constipation nous montre qu'il y a quelque chose dont nous ne voulons
pas nous débarrasser. Le corps parle... nous n'avons simplement pas
encore appris son langage... bien qu'on l'utilise souvent : "J'en ai
plein le dos (lumbago ?)... J'ai les jambes en coton (panique)... Je
vois rouge (colère)... Je ne sais plus où donner de la tête
(torticolis ?)...
Santé, bonheur et épanouissement

Je voudrais terminer sur une notre plus positive. Nous
nous sommes penchés sur bien de problèmes et des troubles
psychologiques. On pourrait y passer tout son temps, mais ce ne serait
pas un bon équilibre. Voyons l'autre côté de la balance. Pourquoi ne pas
aussi canaliser son attention sur la santé et des sentiments plus
constructifs. Les pensées pénibles jouent un rôle sur les nerfs et le
système immunitaire, mais les pensées joyeuses le font aussi. Cultivons
donc des pensées revitalisantes.
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La relaxation, la générosité, la joie et la
renonciation au passé permettront à votre circulation d'avoir libre
passage.
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L'amour, la joie et le pardon feront du bien à votre cœur.
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Le contentement et la tranquillité calmeront votre estomac.
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L'humilité, le bonheur, la bonne humeur et la joie font plaisir à votre foie.
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La joie permettra à votre intestin grêle de bien fonctionner.
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L'estime de soi est bon pour le gros intestin.
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La sécurité, la foi et la confiance en l'avenir
permettront à votre rate et à votre pancréas de bien marcher.
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La tolérance, l'humilité, la modestie et l'intelligence aideront vos poumons à respirer.
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Le calme, l'assurance, l'ambition et l'énergie
sexuelle équilibrée fortifieront les reins et les grandes surrénales.
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L'espoir, la légèreté et l'allégresse réjouiront votre thyroïde.
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L'amour, le pardon, l'initiative aident la vésicule biliaire.
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La paix et l'harmonie fortifieront la vessie.
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Lorsque l'on fait du jardinage, on enlève les mauvaises
herbes (qui sont souvent d'excellentes plantes à vertus médicinales,
mais ça, c'est un autre sujet), en même temps que l'on nourrit sa terre
de ce dont les plantes ont besoin. Il en est de même pour notre terrain,
le corps humain. Allier la lutte contre les dysfonctions (les mauvaises
herbes), nourrir le terrain (le corps) et fortifier tout se qui va bien
nous donnent une combinaison gagnante.

N'attendez pas que les mauvaises herbes envahissent et
étouffent votre jardin / votre vie. Nourrissez votre corps... Contrôlez
soigneusement vos pensées... Choisissez LA SANTE!
Danielle J. Duperret
Docteur naturopathe et holistique, ND/PhD - Las Vegas (USA)
Danielle@DanielleDuperret.com
www.DanielleDuperret.com/fr
Conférence internet
jeudi 12 juin 2014 à 20h30
Conférence de Danielle J. Duperret :
Nos pensées contrôlent-elles notre système imminutaire ?
Informations et réservation ICI.
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